Déprime vidéoludique

posté le 01 May 2008 à 19:58
Après avoir fini une fois Bully et deux fois de suite S.T.A.L.K.E.R. (dont une avec le magnifique mod Oblivion Lost), je déprime, n'arrivant pas à trouver un jeu qui m'excite vraiment.

J'ai relancé GTA San Andreas, trop moche, trop instable. Assassin's Creed ? Vraiment trop mou et répétitif. KOTOR 2 ? Des bugs avec ma carte graphique. Putain mais ouatezefeuque, je vais quand même pas acheter une 360 pour jouer uniquement à GTA 4... Help, HEEEEEELLLLLLPPPPPP !
tags : help

Le voeu du stalker

posté le 16 April 2008 à 20:14
Vu dans les forums de Canardpc : Un gus a décidé de faire S.T.A.L.K.E.R. en mode Hardcore avec le mod Oblivion Lost et de raconter son aventure. Particularités : pas de sauvegarde (sauf entre les parties) et une mort définitive. Et c'est foutrement bien raconté.

Ca se déguste ici, en espérant que M. Pluton daignera compiler son aventure dans un blog.
tags : lecture, saine

Nadeo et Focus, je veux faire le amour avec vous

posté le 15 April 2008 à 21:22
Nadeo et Focus ont sorti aujourd'hui Trackmania United Forever, une extension gratuite de 900 Mo pour Trackmania United, qui ajoute un milliard de trucs au jeu et refond complètement 3 des environnements du jeu. Pour info, Trackmania United, épisode ultime de la série, est disponible à 30€ dans le commerce et la boîte contient 2 licences de jeu : une normale et l'autre téléchargeable via Gamesplanet (un service de Metaboli (kikou les potos de Metaboli)). La version boîte de Trackmania United Forever (donc avec l'extention directement intégrée) devrait se trouver dans toutes les bonnes crèmeries depuis aujourd'hui.

Demain sort Trackmania Nations Forever, une extension gratuite de chaispascombiendeMo pour Trackmania Nations, lui aussi gratuit, qui ajoutera très certainement tout plein de machins aussi et qui le rendra compatible avec United.

Merci à Nadeo et Focus de faire leur boulot intelligemment. Je vous embrasse tous les deux sur vos petits sexes humides.
tags : en, même, temps

Bully - Scolarship Edition

posté le 13 April 2008 à 18:11
Il y a des jeux, comme ça, qui n'ont pas marché, et on se demande bien ce que le grand public a dans le crâne. Des jeux qui, une fois terminés, laissent un sentiment de tristesse et de manque, des jeux qui font littéralement de l'ombre à celui qu'on essayera après. Bully – Scolarship Edition, fait partie de ceux-là).

Shadow of the GTA
M'attarder sur l'histoire serait mal, alors on va faire court : on incarne Jimmy, un cancre, un sale roux de surcroît, dont la mère fraîchement remariée le met dans le privé, à la Bullworth Academy, le temps de sa nouvelle lune de miel. Et, exactement comme dans GTA, la finalité sera de prendre le contrôle de l'école.

GTA... Bully respire le GTA à chaque seconde : le gameplay, la liberté qui se dévoile au fil des chapitres, les dialogues, les personnages attachants, les paquets cachés... Bully, c'est un épisode de GTA à part entière, mais à l'échelle scolaire : pas question de conduire des bagnoles, on a ici des vélos, un skateboard, des karts de temps à autre. Pas question de flinguer les autres, ici on utilise son lance-pierres, ses poings, on remonte les slips des nerds, on met des mains au cul des filles. Pas question de gangs et de racailles, ici on a des groupes, stéréotypes de ceux qu'on trouve dans les écoles américaines : les caïds, les sportifs, les filles, les nerds. Pas question de se faire souffler dans la flûte au détour d'une rue sombre, ici on séduit les demoiselles (ou les mecs) avec des fleurs avant de les emballer devant toute l'école...

Plein de trucs à faire
Si le premier chapitre nous cantonne au campus de l'école, le second ouvre les portes et permet de découvrir Bullworth, la petite ville typique de la nouvelle angleterre, où on se rend compte après les premières bastons entre potes qu'on n'est qu'un ado dans un monde d'adultes, tout y est plus grand, plus dangereux... Le jeu prend une toute autre dimension. Ce changement d'échelle rend la ville finalement assez grande. Le jeu est assez joli (bien plus que San Andreas, en tous cas) et, sur Wii, je n'ai pas eu trop de soucis techniques. La musique est absolument géniale et mériterait d'être fournie sur CD avec la galette du jeu.

Dans Bully, les journées sont rythmées par les cours tout d'abord, qui permettent d'obtenir des bonus. Maths, Biologie, Géographie... Si les premières leçons se font les doigts dans le nez, les dernières peuvent être bien hardcore, mais avec toujours un chouette cadeau à la fin. Entre les cours, on enchaîne les missions, avec, comme toujours, un choix dans l'ordre de les exécuter et une variété qui fait bien plaisir. Et puis, à la fin de la journée, on doit dormir, sinon Jimmy s'éffondre comme une merde à 2h du matin. Un rythme qui fait un peu peur au début, mais qui finalement sert bien le jeu.

Outre les missions, comme d'hab chez Rockstar, il y a 1 000 trucs à faire à Bullworth : activités sportives, recherche d'objets cachés, sous-missions, jeux vidéo, attractions à la foire du coin, tonte de la pelouse : on ne s'emmerde jamais. A la fin du jeu, on passe en mode freeplay où on peut terminer les missions inachevées pour atteindre les sacro-saints 100%. Comptez quinze à vingt heures pour finir la campagne en speed et dix de plus pour tout faire.

Ouamdu approved à donf
Que ce soit sur Wii, Xbox 360 ou PS2, Bully est un titre à posséder absolument, un incontournable, une véritable ode au GTA-like, une grosse claque vidéoludique. Au risque de me faire molester, j'ajoute avoir relancé GTA San Andreas depuis, et que je trouve Bully nettement supérieur.
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F.E.A.R. Perseus Mandate

posté le 12 April 2008 à 11:18
Contexte approximatif :
F.E.A.R. a été développé par Monolith Productions et édité par Vivendi Games (via Sierra). La première extention, Extraction Point, a été développée par Timegate Studios pour le compte de Vivendi Games (toujours via Sierra). Vivendi et Monolith (enfin Warner, qui possède Monolith) se sont fâchés, et du coup Vivendi a le droit d'utiliser le nom "F.E.A.R." et certains guns mais pas les personnages ni l'histoire pour F.E.A.R. 2. Monolith développe Project Origin, la vraie suite de F.E.A.R. 1 qui en sera la suite directe (donc sans les extentions). Perseus Mandate, la deuxième et dernière extention de F.E.A.R. 1, vient de sortir, toujours développé par Timegate pour Vivendi.

Perseus Mandate :
Quand on joue à Perseus Mandate, on se dit que c'est pas terrible. Graphiquement, d'abord, et qu'on ne vienne pas me dire que le moteur est tout pourri : il suffit de réinstaller F.E.A.R. 1 ou Condemned pour voir qu'il en est encore assez frais. Non, là, il s'agit d'un travail fait à la va-vite : maps bricolées à l'arrache, nouveaux monstres modélisés à la truelle et je ne parle même pas des armes qui font vraiment honte. Et en plus il n'y a plus aucune ambiance. C'est tout juste si on sursaute une ou deux fois dans le jeu. Bref : la sauce ne prend pas et on se croirait dans un mod. Et pourtant, Timegate avait montré qu'ils savaient faire mieux avec la précédente extention, alors pourquoi, HEIN, POURQUOI JEUNE SOPHISTE ?

Pourquoi (avec spoilers) :
Pour comprendre F.E.A.R. Perseus Mandate, il suffit de regarder le scénario : à la fin on apprend qu'il existe de l'ADN d'Alma qu'on finit par récupérer. ADN = clonage = une nouvelle "Alma" qui ne s'appellera pas Alma et qui ne portera pas de robe rouge, vu que Vivendi a pas le droit d'utiliser le personnage dans F.E.A.R. 2. Le but de ce Perseus Mandate développé en quelques mois par deux stagiaires n'est donc pas seulement de rapporter quelques sous à l'éditeur (le jeu n'a pas tellement fonctionné) mais bien de permettre à Vivendi de faire le pont avec leur futur F.E.A.R. 2, et stout.

C'est bon, vous pouvez profiter de votre week-end.

A partir du 5 Mai, euh... non rien en fait

posté le 10 April 2008 à 21:06
Bon ben "un coup dans l'eau", comme on dit. La situation commençait à refouler le moisi sévère, alors j'ai fait un pas en arrière. Je vous rassure : j'en sors quand même gagnant. Allez, circulez, y'a rien à voir !

(et 'pis du coup, j'ai tout mon temps pour pondre mon test de Bully - Scolarship Edition)
tags : evil, ouamdu, teh, trust

A partir du 5 Mai, ne me faites plus confiance

posté le 27 March 2008 à 20:34
J'ai été chassé il y a quelques semaines. Ma première fois. Une proposition intéressante. J'ai pris cette opportunité, même si je me plais assez dans mon boulot actuel. Tant pis, je saute quand même, j'ai envie d'essayer ce truc. Par contre, cher lecteur, je te mets en garde, à partir du 5 Mai, tu ne pourras plus me faire confiance sur les tests que je vais écrire, sur les avis que je donnerai, chacun de mes mots sera du poison...

Je vais bosser chez un éditeur de jeux vidéo o/

(du coup il faut que je me magne d'écrire mon test de Bully - Scolarship Edition)
tags : evil, fear, ouamdu, teh

A quel âge doit-on euthanasier les vieux ?

posté le 07 March 2008 à 22:53
Je ne suis pas sûr, mais il me semble que la loi qui indique qu'il est absolument nécessaire d'abattre les vieux après un certain âge n'est pas encore passée. Ni celle qui leur interdit de prendre les transports en commun aux mêmes heures que les gens normaux. Il serait temps.

Alors que la journée fut dure mais justement récompensée par l'obtention d'un jeu (Guild Wars Eye Of The North, merci quitusais), je me rentrais chez moi gentiment. Alors que plein de gens s'agglutinaient dans l'abribus pour, sans doute, s'abriter du froid, je décidai comme d'habitude d'attendre le 'seub (comme disent les jeunes délinquants) sur le trottoir, en me plaçant stratégiquement. Alors que je commençais à meubler les deux minutes d'attente annoncées par un vague regard bovin au loin, un vieux coiffé à la Emmett Brown avec un air hautin m'apostrophe :

-"Vous vous rendez compte que vous allez passer devant tous ces gens qui attendent depuis 10 minutes ?"

De surprise, j'ai regardé autour de moi, les gens dans l'abribus, il a bien dû s'écouler quatre secondes avant que je ne rétorque :

-"Mais, euh... rien ne les empêche d'attendre au bord du trottoir..."
-"Ah oui ! C'est comme ça que vous le voyez! Eh bien vous être un sacré sophiste, monsieur ! Bravo ! Vous irez loin dans la vie ! Nan mais j'y crois pas !" me réponds le bonhomme en m'applaudissant.

Toujours sous le choc, j'ai regardé à nouveau autour de moi et j'ai capté le regard attéré de ma voisine qui par un léger balancement de la tête me signalait que le vieux avait dû oublier de prendre ses médocs ce matin.

Le bus arriva finalement, le vieux marmonnant toujours contre moi, il essaya de convaincre deux personnes un peu agacées de pas se laisser faire et de passer devant moi ! Il passera son voyage à se lever et se rasseoir, sans trop qu'on sache pourquoi. Pour ma part, un petit Knights of Cydonia a permis de calmer mes petits nerfs, et de penser à ce merveilleux moment où ce gros tas de merde crèvera tout seul chez lui, dans pas trop longtemps j'espère.
tags : c'est, le, les, mal, vieux

Fibroscopie oeso-gastro-duodénale

posté le 03 February 2008 à 15:44
Rien que pour toi, public, j'ai testé la fibroscopie oeso-gastro-duodénale... Deux fois. Moi, les problèmes de bide, vous voyez, c'est ma vraie passion, alors j'ai testé le truc à fond, dans deux conditions complètement différentes, deux vraies expériences de vie on pourrait dire.

Il y a 3 ans - à l'hôpital : Juste un rendez-vous. Le médecin m'avait juré craché "tu verras, c'est juste un peu désagréable, en plus tu vas pioncer tout du long, du velours". Okay, mec. C'est donc pas trop stressé que je me rends à l'hôpital à côté de chez ouame. Je patiente depuis un petit quart d'heure quand une infirmière énorme vient me chercher sans un sourire, en prenant soin d'écorcher mon nom et me traîne vers une porte estampillée "Coloscopie". "Ahouimainon, m'exclame-je, je viens pour une fibroscopie.", "Je sais, c'est bien par là.", me réponds l'autre".

J'entre donc, en espérant qu'ils n'utilisent pas le même appareil pour les deux examens. J'aperçois le doc assis à son bureau qui me salue avec un fort accent germain sans lever la tête. La grosse dondon me demande de virer mon sweat et de m'allonger. "Mais, euh, normalement, je devrais pas être endormi ?", "Non. Allongez-vous sur le dos et faites AAA". Je fais aaa et reçois dans la bouche un truc absolument dégueulasse sensé, me dit-on, endormir la zone explorée. Puis on me fait me tourner sur le côté et mettre un truc blanc, solide, avec un trou au milieu, enre les dents de devant, histoire que je ne morde pas l'endoscope. Mon coeur battait déjà la chamade avant que le nazi ne s'amène devant moi, s'empare de son tuyau, et me le fourre dans le gosier.

Autant dire qu'à ce moment-là je jongle. Il existe, paraît-il, des gens qui s'en foutent, des gens qui ne réagissent pas, qui ne ressentent rien. Pour ma part, le tuyau rigide enfoncé jusqu'à l'estomac avec des va-et-vient me font vomir de l'air pendant 10 minutes, sans parler de la douleur. Au début j'essaye d'empoigner le médecin pour le tuer sur place, mais l'infirmière m'en empêche en me disant de me calmer. Puis j'essaye de fixer un truc, l'horloge, mais mes yeux s'emplissent de larmes tous seuls. Oui, autant dire que je me sens affreusement misérable. Ca se termine enfin, je me décrispe, j'ai mal. Le gastro-entérologiste, puisque c'est son nom, me dit que j'ai rien, et me renvoie chez moi sans rien de plus. Finalement seul le médecin aura eu un compte-rendu, y'avait bien un truc qu'on a fini par guérir en quelques semaines.


Il y a 4 jours - à la clinique : Déjà eu un rendez-vous Lundi avec l'anésthésiste, ça se présente mieux. J'arrive à la clinique à 13h15 pour passer à 13h30. On m'installe dans une chambre avec un mec complètement shooté par une anésthésie. On m'indique de me foutre à ouallou et d'enfiler une chemise, des chaussons et une charlotte. Oui, c'est ça, ils m'ont déguisé en Schtroumpf. On me dit que je vais descendre au bloc d'ici 15 minutes.

Une heure et demie plus tard, on vient me chercher. Décidément, je me lasserai jamais du lit qui roule et qui prend l'ascenseur. On me laisse dans un coin, à l'entrée du bloc. J'entends des bruits un peu dégueu et vois passer des gens, au loin, qui ne me prêtent aucune attention. Quinze minutes plus tard, une blonde vient me voir, m'explique qu'elle va me poser la voie veineuse (une sorte de robinet, en gros), en précisant par la suite qu'elle est l'anesthésiste de service, qu'elle a mon dossier, que tout va bien mon chaton cui-cui.

On pousse mon lit jusqu'au bloc. Le médecin se présente et on papotte cinq minutes sur mes symptômes, mon histoire, ma vie, mon blog sur l'asile. Il m'explique ce qui va se passer : "toi dormir, moi regarder, toi te réveiller comme un sou neuf". On me refait mettre sur le côté, je reprends le truc (vert, cette fois) entre mes dents, et une douce voix surgit dans mon dos : "Je commence à vous endormir". Je regarde devant moi, il y a un papier au loin sur le mur avec des trucs écrits dessus. Tout à coup, plein de points blancs envahissent mon champ de vision et le monde disparait.

J'ouvre un oeil, j'entends de voix qui parlent d'alcool au volant. Je mets au moins 5 minutes à me rendre compte que j'ai le hoquet. Je suis en salle de réveil, il y a deux infirmières qui papottent. "euhxcusez moa, ssébienpassé ?", "Oui, on va vous faire remonter" me réponds l'infirmière A qui apparemment comprends le langage du patient qui se réveille. J'ai pas mal du tout. Ils m'apportent à bouffe dans ma chambre, plein : muffins, compote de pomme, thé, seul la compote me signale qu'un truc est passé avant elle dans ma gorge. Vingt minutes plus tard, le gastro-entérologue passe me voir, me donne un dossier avec des photos et un rapport détaillé, et m'explique tout. Mon médecin traitant aura aussi ce dossier avec des recommendations de traitement. Je sors 3 heures plus tard de la clinique, dans les vapes quand même un peu, mais pas traumatisé, ce coup-là.


L'avis du testeur : Si vous avez une fibroscopie oeso-gastro-duodénale à passer, que vous n'êtes pas à 60€ (remboursés plus tard) près (35€ pour l'anésthésiste et 25 pour la clinique (me souviens pas du tout du prix de l'hôpital)), et que vous ne craignez une anésthésie générale de 15 minutes, choisissez une clinique ou demandez à votre hôpital s'ils ne font pas les AG, mais ça devient rare. Reste que si ça se trouve, vous faites partie de ces gens qu'un tube enfoncé dans la gorge par un néo-nazi, tenu par une infirmière obèse ne traumatise pas, dans ce cas, prenez la version hardcore, c'est plus r337.
tags : collector, double, le, test

Le couchant hivernal

posté le 13 January 2008 à 17:12
Bien que conscient du manque d'originalité que cela représente, je n'ai pas résisté à l'idée d'aller faire quelques photos du couchant hivernal, foutrement pâle le bougre :



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