Déjà disponible à prix bas en DVD chez les Anglais, Hot Fuzz vient juste de sortir en France au cinéma. On retrouve donc l'équipe de Shaun of the dead (Edgar Wright, Simon Pegg et Nick Frost) dans un hommage parodique aux films d'action.
"Nicholas Angel est un super flic de Londres, il déchire dans tous les domaines, faisant passer tous les autres pour des nases. Ils décident donc de le muter à Sandford, dans le trou de balle du monde, où il ne se passe rien... Jusqu'à ce qu'une série d'accidents mortels éveillent ses soupçons..."

Bien qu'un peu moins drôle, Hot Fuzz est aussi réussi que son prédécesseur, avec 28 000 références et clins d'oeil à des films purement action, le tout avec un humour bien anglais. Le film met un peu de temps à se mettre en place, mais rien n'est gâché, tout devenant utile à un moment ou à un autre. Le scénario se paye même le luxe d'être inattendu, et, bien sûr, tout ça fini dans une fusillade tout à fait mémorable. On pourra entrevoir quelques têtes connues comme Martin Freeman (H2G2), Bill Nighy (Pirates des Caraïbes), et on raconte même que Peter Jackson et Cate Blanchett se planquent dans des personnags secondaires.


La VF a l'air particulièrement nulle à chier, je vous invite donc à le voir dans la version originale.

Je continue l'exploration de mon reflex numérique : les images ont été "dé-RAW-isées" avec Digital Photo Pro (il faudra quand même que je trouve un truc un peu moins restrictif), et recadrées avec Photoshop. Les proportions des autres images sont encore aléatoires, elle seront adaptées plus tard si j'ai envie des les mettre ici...


Un immeuble de ma ville : l'EOS a bien géré le contre-jour et j'ai réussi à obtenir un petit lens flare.


DPP m'a aidé a renforcer les couleurs un peu ternes de la photo initiale, afin de reproduire les couleurs de cette chouette fin de journée.


Enfin, j'ai tenté de prendre un feu d'artifice tiré à 1 Km de là, sans trépied, avec un lampadaire juste en-dessous. Cette photo a été prise avec en 1/8 de seconde, avec une ouverture moyenne, ce qui a empêché de prendre tous les détails, avec une valeur d'ouverture plus grande, on n'aurait rien vu. DPP m'a aidé à faire ressortir les bâtiments en premier plan, quitte à ajouter un peu de bruit.

Depuis Jeudi et jusqu'à demain a lieu le "mondial du gaming" à la porte de Versailles. Cet "événement" est en réalité composé de deux parties : les shows de matchs pro-gamerzlol et une partie exposition. Je vous fait grâce de la partie pro-gaming, vu que c'est toujours la même chose : des gens qui jouent en hurlant, du counter, du quake, du trackmania. Passionnant.
Sur le papier, la partie salon pouvait se montrer intéressante : un stand blizzard, Crysis et Speedball jouables. Rien que pour Crysis, je pense qu'une partie des gamers auraient déboursé les 15 (quinze) euros demandés à l'entrée. Sauf que non. EA n'a pas voulu. J'ai demandé, j'ai supplié, j'ai menacé, et rien. Le jeu n'est pas jouable. "A quelle heure a lieu la présentation ?", demandais-je. "Sais po", me répondit en se fouillant de pif le boutonneux de Crysis-France responsable de la démo. Pas de Crysis jouable, pas de stand blizzard non plus. Quand à Speedball 2, effectivement, il est jouable, mais bon, il donne pas trop envie de jouer : graphismes juste corrects, optimisation pas encore faite, gameplay identique aux premiers opus, youpi.

Bon, là normalement, je vous ai déjà fait économiser 15 euros. A la sortie du "salon", ils filaient des tracts alapage.com qui disent :

Et c'est valable à partir de 45€ d'achats, jusqu'au 15 Juillet. Parce que moi, je fais qu'est-ce que je dis.

En fait, j'aurais dû appeler cet article "3 heures 30 sur Lost Planet PC". En effet, si on compte l'installation de Steam, la copie des fichiers du jeu par steam à partir du DVD à 2x et la mise à jour à 120 ko/s, on perd déjà une heure trente devant sa bécane. Ajoutons quand même bien 10 minutes de paramétrages. En effet, si on en croit les dires ça et là, quelle que soit la config, le jeu va ramer. Alors imaginez sur mon vieux p4 3.0 Ghz avec 1 Go de RAM et une 7800 GS : pour obtenir une fluidité à peu près correcte, je dois tout mettre en minimal. La version x360 ne m'avait déjà pas troué le fion (ah bah c'est pas GoW), la version PC avec tout au minimum est tout juste regardable. Merci à Capcom pour cet énième conversion ratée.

Revenons au jeu maintenant : dans un futur trop loin t'as vu, la terre est surpeuplée et les humains se barrent sur une planète où on se caille les meules grave, avec tout un tas de bestioles vendues de série. Ce qui est top, c'est que ces bestioles ont le feu au derch et que cette chaleur on peut la récupérer une fois qu'on leur a bien démonté la rondelle. Dans tout ce bordel, on est un jeune asiatique aussi charismatique que Keanu Reeves à la sortie de la matrice, qui veut retrouver une bestiole qui a tué son reup (snif) et qui se fait recueillir par 1) un vieux 2) un jeune trop hi-tech avec des lunettes qui tuent leur mère 3) l'inénarrable gonzesse, fille ou nièce du vieux, tout droit sortie d'un hentai avec les loches à moitié à l'air par -125° au soleil. Capcom oblige, on se goinfre des cinématiques de trois plombes aussi palpitantes que la révélation des secrets dans le Loft 2007, heureusement, on peut les passer pour aller ventiler quelques insectes.

En gros, on se balade dans la neige, dans des villes abandonnées (plutôt jolies, d'ailleurs), à la recherche d'un nid à atomiser. On croisera tout un tas d'insectes plus ou moins gros, avec systématiquement un gros point jaune qui indique là où ça fait mal. Les boss (assez gigantesques) donnant droit à des combats incroyablement longs et chiants, mais pas difficiles. On croisera aussi des rebelles de la neige, qui ont à eux tous le QI d'une huitre triso et qui ne broncheront pas si on leur tire dessus ou qui préfèreront nous attaquer plutôt que de se défendre d'une attaque de 25 insectes. Reste qu'on avance en tirant sur tout ce qui bouge, en creusant pour récupérer des armes (certaines démesurées étant tout à fait sympathiques), en veillant à ne pas crever de froid. Le système de sauvegardes est très consoleux (sauvegarde à chaque début de niveau et stout) et il n'est pas rare de devoir recommencer 20 minutes de jeu après s'être fait descendre à 15 mètres de la fin d'un niveau.

A moins que ce soit bien meilleur par la suite, pour l'instant je ne vous recommande pas d'inverstir 30€ dans cette conversion PC minable d'un jeu console déjà pas exceptionnel. Les plus curieux pourront se jeter sur la démo. J'aurais bien aimé vous filer des screenshots, mais il m'a tout simplement été impossible d'en prendre, je vous laisse donc avec une petite vidéo youtube amateur.

J'aim'po la télé, en général. Enfin bon, le 25 juin, avec la ouamdute, on avait pas envie de sortir ('f'sait pas beau), et elle a fait le forcing pour qu'on passe la soirée devant M6. Au programme : "D&Co" et "Nouveau Look pour une Nouvelle Vie"... ET PAS UNE GOUTTE D'ALCOOL POUR ACCOMPAGNER TOUT CA. Et le sesque dans tout ça ? Je pourrais vous expliquer mais je suis sûr que ça ne vous intéresserait pas plus que ça. Bref. Allons-y à fond.

Au delà du bonheur qu'M6 apporte au gens, on a pu voir une bonne image de la femme présentée au peuple de France.

Dans D&Co, la plantureuse Damidot a aidé notre cher ami à refaire sa maison en une semaine. Au programme : les chambres, une salle de jeu pour Monsieur, une salle de jeu pour les enfants, et, bien évidemment une refonte totale de la cuisine pour madame. Nan mais sans blague, faudrait pas qu'elle chôme la grognasse, non plus.

Bon après, y'a donc eu "Nouveau Look pour une Nouvelle Vie", où des anciens top models apprennent à des femmes tout à fait ordinaires à la limite de la laideur à comment se rendre plus désirables pour nos zigounettes, à grands coups de "ma qué ouné femme c'est pas ouné épouvantail, pas plous dé trois couleurs" ou encore le très charmant "oulàlà, SOS relooking" à la première rencontre.

Exciting, isn't it? Ce soir, la version française de Heroes, ou comment kikoololiser une série à grands coups d'eurovision. Peuple de France, je vous souhaite une bonne soirée.

Premières tentatives de macrottage avec le Sigma. La seule différence entre ces deux images (à part le cadrage), c'est l'exposition :
Exciting, izeun't hitte ?
Et 'pis des photos d'un petit concert à Montpellier, dont la plupart mériteraient bien un petit recadrage...

J'en appelle à tous les professionnels du droit de la musique, droits d'auteur, etc :

Il y a un peu plus d'un an, j'ai tourné un court métrage. Au moment du montage j'ai utilisé la musique "Hollywood Swingin'" de Kool & The Gang, qu'on entend quelques secondes au début et à la fin. Bref, maintenant, je souhaite mettre le film au téléchargement sur Internet.

Comment faire pour que je ne sois pas dans l'illégalité ?

Nous sommes gâtés, car ce n'est pas une, ni deux, mais bien trois, oui, vous avez bien lu : TROIS censures qui nous sont offertes gratuitement, comme ça, juste pour nos yeux, dont deux en France, et oui messieurs :

-[Fr] Arrêt sur Images. Ah non, on me fait signe dans l'oreillette que c'est officiellement parce que France Télévision en a marre des émissions vieillottes. Hum, oui.

-[Fr] Nico Shark. Ah, bah là aussi, on me fait signe que non c'est pas de la censure, ou si, ou peut-être pas. Quoique.

-[Uk] Manhunt 2, le jeu où on arrache les couilles des gens à coups de wiimote. Alors là, oui, c'est de la censure, de la vraie. Pas de panique cependant, on a de bons espoirs pour que Familles de France le fasse aussi retirer de la vente en France.

J'en peux plus d'attendre la suite.

Alors que j'avais bien aimé le premier pour sa fraîcheur et le second pour son rythme et ses références, Shrek le troisième m'a laissé comme un arrière goût pas terrible dans la bouche.

Déjà, le film ne dure qu'une heure trente trois. Comme les autres me direz-vous. Certes, vous retorquerais-je. Mais quand le film met 20 minutes à démarrer, ça fait court. Et puis, ça manque de références, de clins d'oeil, mais bon, à mon sens le plus gros souci de cet épisode est que les scénaristes ne sont jamais allé assez loin dans leur délire, alors que les différents lieux et personnages rencontrés s'y prêtent bien.

Restent les nouveaux personnages pour la plupart très réussis (spéciale cacedédi à Blanche Neige et la Belle au bois dormant), avec les scènes et les quelques gags qui vont bien avec. Shrek 3 n'est pas une bouse infâme, mais est bien en-dessous de ses prédécesseurs. Donc si t'es un vieux connard aigri qui avait déjà pas aimé les deux premiers (purs produits américains capitalistes qui votent à droite et qui trient pas leurs déchêts), c'est pas la peine, sinon si t'as une carte Ciné, pourquoi pas, ça te tuera un petit début de soirée.

Loki :

Il y a un peu moins de 2 ans, THQ a édité Titan Quest, sympathique Hack'n Slash, sans plus, mais foutrement joli et qui se prenait place dans l'univers antique. Il n'en n'a pas fallu plus pour que la hype Hack'n Slash revienne à la charge. Après un très mal foutu SilverFall, Focus édite Loki, fait par les français de Cyanide. Je l'attendais. J'étais pas loin de l'acheter.

Et là, c'est le drame, les premiers tests tombent, les critiques pleuvent sur la taille des maps, le manque d'équilibrage du jeu, le gameplay mou de la bite, nan ! Comment avez-vous pu me faire ça à moi ? Un petit tour sur la grosse démo (qui permet de monter level 20 avec un bourrin) ne fera que confirmer les dires des différents tests de la toile, avec une question supplémentaire : comment ont-ils fait pour que le feeling soit aussi absent ? Pour comparer, c'est encore pire que dans Dungeon Siege. Bref, j'ai économisé des sous.


Tomb Raider Anniversary :

Il y a dix ans, Jim parlait avec Bob autour d'une bière. Jim a dit a Bob : -"Hé, Bob, si on faisait un jeu d'action/aventure en 3D avec une bimbo ?" Bob acquiesca dans un gargouillis. Même si je n'ai jamais vraiment compris l'engouement pour cette série, force est de constater que les deux premiers épisodes étaient assez sympathiques dans leur genre, malgré de gros défauts tels que l'IA à chier et les combats bordéliques.

Anniversary est donc le remake du premier avec le moteur du dernier, et, nous dit-on, des améliorations de gameplay. Soit. J'installe le jeu, et alors oui, c'est joli. Techniquement c'est pas délirant, mais le design est assez soigné et -surtout- c'est fichtrement bien optimisé. Mais là où Anniversary pêche, c'est qu'à trop bien vouloir rendre hommage au premier (comprendre que les développeurs du jeu sont des grosses feignasses), ils en ont gardé les deux principaux défauts sus-cités. Dommage.

En fait, le seul test de TRA avec lequel je suis à peu près d'accord, c'est celui de Canard PC (ouais, ouais, le même magazine qui avait mis 10 au très moyen HL2), qui lui ont collé un 6/10, lui reprochant en plus son tarif de 50€, car c'est vrai que c'est un peu abusé. M'enfin, y'en aura toujours pour aller l'acheter. Surtout qu'en cherchant un peu, on peut le dégoter à 28 fdpi, et là, pour le coup, ça peut permettre aux plus nostalgiques de tuer un week-end pour pas trop cher.