Sans doute la ville qui m'a le plus marqué avec Florence. Je comprends mieux pourquoi on l'appelle la ville éternelle mais pour cause de manque de temps, je n'ai pas pu tout voir.

Capri c'est fini...

Après un départ en train de Pise à 1h du matin et une nuit où nous avons pu dormir profondément à même le sol entre un coup de latte dans les côtes et un coup de bagage dans la tronche, nous arrivons à Naples vers 6h. Dur mais on a pas le temps de chouiner et il faut aller chez notre hôte déposer nos bagages à Cuma dans la banlieue napolitaine.

Plutôt sympa le Doug pour un américain et malgré notre gaffe de l'inviter à se chouiller avec nous alors que c'est un alcoolique anonyme. Tant mieux, ça en fait plus pour les braves.



Sinon j'ai beaucoup aimé Naples, les gens sont très différents de Milan ou Florence. Les gens se cachent pas derrière des lunettes et des fringues de branleur/pute, ils sont authentiques. Pas très bavards avec les étrangers quand même.

Je n'ai pas non plus été déçu par la circulation là-bas : ils roulent comme des cinglés sans casque/ceinture de sécurité le klaxon enfoncé.

Naples, c'est aussi le berceau de la pizza. La pizza margarita y est une religion qui ne coûte presque rien dans les restos (3€50, la bière pour l'accompagner coûte plus cher).



A notre arrivée, les montagnes d'ordures qui avaient envahi la ville avaient disparu ce qui n'empêche pas certains quartiers d'être assez crades. M'enfin, il y a quand même moyen de faire des photos pas trop dégueues :

Après Florence, petit détour par Pise et voir cette fameuse tour penchée. Et puis le reste du Campo dei Miracoli. Et puis, bah c'est fini.

Blindé de touristes et de vendeurs ambulants bien sûr mais elle vaut quand même le coup d'oeil cette tour. Quand on pense qu'elle penchait déjà à l'époque de sa construction.

Quelques photos :




Après une demie journée, on s'attarde pas et direction la plage histoire de développer le cancer de la peau qui n'avait pas pu se développer jusqu'à présent avant de rejoindre Naples dans la nuit.

Après Milan et ses poufs, direction Florence et la Toscane pour deux jours.
Très jolie ville, berceau de la Renaissance et patrie des tortues ninja, on n'a malheureusement pas pu tout voir étant donné le nombre de palaces/monuments/musées mais j'y ai pris quelques jolies claques qui me redonnent des demies molles rien que d'y penser. Et repenser à Laura, le clochard transsexuel de 70 ans qui a partagé la même chambre dans l'auberge de jeunesse me fait encore tâcher mon slip.

Enfin, petit bémol quand même sur Florence puisqu'il faut allonger les thunes pour chaque bâtiment que l'on souhaite visiter.

Hop en photos ça donne :

Centre italien de la finance, des magouilles politiques, du design et des poufs amatrices de shopping, Milan est la première étape de mon périple en Italie.
La visite de Milan est rapide : le Duomo, le Castello Sforzesco et ses musées, l'église Santa Maria delle Grazie où il y a la Cène de Da Vinci qui vaut le coup d'oeil et la Galleria Vittorio Emanuele II qui est paraît-il la rue la plus chère du monde.

Bref, je ne garde pas un grand souvenir de Milan à part la soirée que l'on a passée à siffler des cocktails negroni et à regarder les ragazzas qui nous flattaient la rétine.

Milan en photos :





Prochain épisode : Florence.

Montserrat(littéralement le "mont scié") est un massif montagneux important dans la culture catalane et situé à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de barcelone. Pour y accéder, il faut prendre le combo FGC R5 à Plaça Espanya puis ensuite le train à crémaillère.

Sur les flancs de Montserrat est perché un monastère bénédictin dans lequel se trouve la Vierge noire devant laquelle de nombreux grenouilles de bénitiers espagnoles se pressent pour l'admirer. Du coup, c'est blindé de vieux qui veulent se racheter une bonne conscience chrétienne avant de caler.



A la suite de l'érosion du vent, de la pluie et du gel, le massif de Monserrat a pris des formes bizarres qui le font ressembler à un amas de bites turgescentes. Et de son sommet qui culmine à plus de 1200 mètres, on peut apercevoir les contreforts des pyrénées, Barcelone et même par temps clair l'ïle de Majorque. Sympa pour une petite randonnée.