Utopiales, Kebab et Jugement Dernier.
Hier matin, au saut du lit à une heure bien matinale - neuf heures trente, ma soeur m'apprend une effarante nouvelle, qui provoque aussitôt dans mon être un pic d'adrénaline qui me submerge : c'est le jour des Utopiales à Nantes !
Mon sang ne fait que sept tours : je me précipite dans la douche, avale en vitesse un vol de truc marron infâme dont j'ignore tout, j'emprunte pour une durée indéterminée vingt euros à ma mère, et je pars pour la gare.
Arrivé aux Utopiales, je jette un coup d'oeil au programme : un film intéressant à quinze heures quinze ... et Doom à vingt heures quinze !
En attendant ces heures, je visite un peu le rayon livre, véritable paradis de la SF et de la Fantasy : au passage, je lis un Terry Pratchett que je n'avais pas, en achète un - Le Dernier Héros - en anglais, et je vais manger un sandwich.
Le premier long-métrage est un peu sympa, mais étrange : en attendant l'Heure Fatidique, je vais un peu sur internet, via une des quatre bornes, je lis encore et vais faire un petit tour du côté Salle de Jeux de Rôles, histoire de voir le nombre d'autistes.
Puis je vais me restaurer : on ne m'y prendra plus, pas de sandwich au bar la prochaine fois ... j'ai réussi à manger un des deux "sandwiches surimi" avant de m'effondrer sur la table, l'écume aux lèvre, en tendant l'autre à un affamé qui passait - d'ailleurs, je tiens à m'excuser auprès de sa famille. Non, je suis plutôt sorti dans la Rue, sous la pluie battante, à la recherche d'un foutu truc ouvert un onze novembre.
J'ai finalement trouvé un petit kebab, où le patron, dépité de son peu de chiffre d'affaire, m'a préparé de quoi manger tout en discourant longuement sur sa vie, sur un de ses amis, sur ses relations et sur son expérience, à l'attention d'un autre égaré qu'apparemment il connaissait. Ce fut très amusant.
Et voilà Doom. J'ai eu peur de ne pas pouvoir entrer, tellement la queue était conséquente ; mais une fois tout le monde tassé, les pubs endurées, et le film commencé, qu'est-ce que c'était bien !
N'attendez pas un film intelligent (sans blague ?). N'attendez pas non plus un film totalement stupide. Dans Doom, le second degré est un peu partout, entre répliques d'anthologie de The Rock, alias Je Sais Même Compter Sans Remuer Les Lèvres et petits détails croustillants. Citons notamment les sublimes :
"Here, Doctor Carmack."
"Wooo ... Big Fuckin' Gun"
"I'm not meant to die !"
"[The chromosome 24] gave them extra strength, extra power, extra intelligence"
"If they were so smart, how come they're so dead ?"
"Dr Carmack's condition is irreversible, because Dr Carmack's condition is that he's dead."
"Don't say anything ... there's one of them behind me ?"
Sans oublier l'épisode du soldat bigot en pleine mutation qui fait le signe de croix à l'envers avant de se suicider en se tapant la tête contre la vitre, et, surtout, le moment magnifique où on passe en vue subjective, pour démolir tous les môchants et buter le Pinky à la tronçonneuse. o/
J'avais peur de tomber sur un navet, ce n'est pas le cas. Allez le voir, ça vaut le coup.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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