Le bonheur coûte cinq euros cinquante - tarif étudiant.
Vous êtes un peu perdu, un peu déçu. Vous avez besoin d'amour, besoin de merveilleux, et désespérez un peu. Le monde vous semble étriqué, mesquin, vous avez l'impression de vous être fait avoir : vous rêvez d'une princesse, d'un coup de foudre, et tout ce que vous trouvez, c'est la banalité de tous les jours. C'est mon cas.
Pas de problème, des gens pensent à vous, à moi. Il suffit d'aller au cinéma. Voir La Doublure, par exemple. L'histoire de types un peu paumés mais très gentils, qui trouvent le bonheur. Chacun s'identifie à eux, évidemment ; chacun souffre un peu avec eux, sourit avec eux. Et, évidemment, à la fin, les gentils gagnent. Et tous ressortent, plus légers, avec le sourire.
On vous donne de l'espoir. On vous prête des illusions. On vous vend du rêve. Rien de solide, juste du vent. Pour quelques euros, une bouffée de magie dans les veines. Mais dans la vraie vie, le gentil paumé, il le reste souvent. Paumé, je veux dire. Les coups de foudre et le bonheur, ça n'arrive généralement qu'aux gens dans les films. Alors, du coup, on tombe. On souffre.
C'est méchant de donner de l'espoir : quand il s'en va, il laisse un trou. Et il ne reste plus rien.
Poster un commentaire
Vous souhaitez commenter immédiatement ce billet. Vous ne pourrez pas l'éditer une fois envoyé.
Vous êtes membre ou souhaitez vous créer un compte sur l'asile.fr
Rechercher
Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
Articles importants
- “I think I can make it now, the pain is gone” (curl up and feel the joy.)
- Oh.
- Prayer
- Flawed
- Statistically speaking...
- Douleur ? Oh non.
- Thrice
- [06/04] The US are far (Retour)
- Emeth
- Bon, puisque c'est comme ça, je vais me recoucher.
- Un rêve en blanc ?
- Écriture à contrainte
- Si l'on enfermait un singe dans une boîte totalement hermétique avec une machine à écrire radioactive, est-ce qu'il composerait l'intégrale des oeuvres de Shakespeare avant d'être à moitié mort ?
- as she waits
- La Machine à créer des Héros
- Éthano
- À pic !
- Voyez !
- Anyway
- Des dangers de devenir brugnon
- Chandelle
- Avant ?
- La vérité, c'est très surfait
- Words, words, words
- Je voudrais pas crever
- Céphalée (6)
- Céphalée (5)
- Céphalée (4)
- Céphalée (3)
- Céphalée (2)
- Céphalée (1)
- Pour une plus juste répartition des bombes
- Taxinomie et bordel ambiant
- Comptine pour l'enfant huître
- Sympathy
- Tréfonds
- Générique
- Ecce homo
- Death of a clown
- Hammer song.
- Au passage, elle attend toujours.
- Pas facile d'être misanthrope : il m'a fallu bien des années.
- Ce triste sire
- Je crois ...
- (Et c'est trop cher pour vous)
- Réécrivons l'histoire
- 3
- Tant que cela te réussit.
- 2
- 1
- La porte.
- Vous échouez toujours
- Avant.
- Journal de vrac d'en bord.
- Fugitive
- Ballade en nature.
- Saint Con 2007
- Le coeur n'est qu'un organe, et l'on sait les greffer
- Vendu
- Pourtant, j'avais des ailes, avant.
- Arkham
- Un coucou régulier ...
- Passage à vide.
- À une passante.
- Et le vent sous mes bras qui ne sont pas des ailes
- Antoine.
- La jalousie est un vilain défaut.
- J'ai peur de mourir.
- C'est réciproque.
- Sept cent trente-deux grammes et un bec.
- Les cailloux se cachent pour mourir.
- Je suis un loup pour l'homme.
- L'éternité, ça dure longtemps ?
- Celui qui n'a jamais rêvé.
- Sauf moi.
- Gris.
- This product is meant for educational purposes only.
- Stairway to Heaven
- À quoi bon ?
- Sans faire de bruit ...
- Game Over.
- Le jour le plus long.
- Même pas mal.
- Chute.