Les araignées d'argent au nid truffé de bulles.
posté le 14 May 2006 à 23:44
J'ai sommeil, tout le temps, mais ça, j'ai l'habitude. Et je déprime, aussi, sans raison. Une impression de vide, de trou, quelque part entre les côtes. Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt si, trop bien. Je ne vais pas m'étendre trop dessus, c'est toujours la même rengaine. Qui revient, lancinante. Ceacy cherche bonheur, contacter la morgue.
Je passe mes journées démotivé, à écouter de la musique, à programmer, à parler. À pleurer sans le faire, avec Mano Solo. À être empli de rage, aussi, avec d'autres. Demain il pleut.
J'aurais voulu ... oui, j'aurais voulu. J'aurais envie d'écrire des choses, des phrases magnifiques, des mots à pleurer. Des vers si beaux qu'ils retourneraient le coeur, des textes sincères et magnifiques. Mais rien ne sort vraiment, je reste dans la grisaille. Gris. J'aimerais me promener à tes côtés, mais je ne sais pas - plus - qui tu es. Rire de tes paroles, de tes sourires. Voir tes yeux.
J'ai besoin de te connaître, et de te parler. Mais je ne sais pas qui tu es. J'ai mal. J'arrive à ne pas trop le ressentir, la plupart du temps. On s'habitue. Non, en fait. Je n'ose même pas utiliser le verbe "aimer", trop galvaudé, trop usé, trop meurtri. J'ai peur de ne dire que des lieux communs, de tomber dans le pathétique. Dans le banal. Déjà écrit, rien d'original. Pas de message.
Pas de message.
Je voudrais pas crever.
Je passe mes journées démotivé, à écouter de la musique, à programmer, à parler. À pleurer sans le faire, avec Mano Solo. À être empli de rage, aussi, avec d'autres. Demain il pleut.
J'aurais voulu ... oui, j'aurais voulu. J'aurais envie d'écrire des choses, des phrases magnifiques, des mots à pleurer. Des vers si beaux qu'ils retourneraient le coeur, des textes sincères et magnifiques. Mais rien ne sort vraiment, je reste dans la grisaille. Gris. J'aimerais me promener à tes côtés, mais je ne sais pas - plus - qui tu es. Rire de tes paroles, de tes sourires. Voir tes yeux.
J'ai besoin de te connaître, et de te parler. Mais je ne sais pas qui tu es. J'ai mal. J'arrive à ne pas trop le ressentir, la plupart du temps. On s'habitue. Non, en fait. Je n'ose même pas utiliser le verbe "aimer", trop galvaudé, trop usé, trop meurtri. J'ai peur de ne dire que des lieux communs, de tomber dans le pathétique. Dans le banal. Déjà écrit, rien d'original. Pas de message.
Pas de message.
Je voudrais pas crever.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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