Words, words, words

posté le 16 May 2009 à 23:24

Trouvées, posées par terre, ce matin en rentrant
Quelques lettres, c'est tout, et pas même une adresse
Ta main s'est égarée, sans doute, en griffonnant
Mais comment le comprendre, ce mot que tu me laisses ?

Ce lien, fragile lien, est tout ce qui me reste
C'est fou comme on regrette ce qu'on a laissé fuir
J'ai trop peu écoutée ce que tu as pu dire
T'ai trop peu écouté pour comprendre ton geste.

Tu as fermé la porte, et emporté jusqu'à
L'idée de ta présence qui imprégnait les lieux
Maintenant, tout est vide, et maintenant je bois
Pour oublier ta bouche et oublier tes yeux.

Tout ça, c'est bien joli, je sais, mais soyons franc
Je pourrais aussi bien pisser dans un violon
Soit, ça ne mène à rien, mais c'est bien plus marrant -
À parler à mon mur, je me sens un peu con.

tags : encore, poème

Commentaires

brig a dit :
posté le 18 May 2009 à 19:52
C'est beau mais mélancolique...comme d'habitude.Et la joie de vivre,Ceacy?

Ceacy a dit :
posté le 19 May 2009 à 00:52
Maman, maman ... la joie de vivre, ça ne s'écrit pas, ou peu. Et seulement par certains.

Fixateur a dit :
posté le 19 May 2009 à 18:20
http://www.youtube.com/watch?v=Ha--nMQXhN4

Et :

"T'ai trop peu écouté pour comprendre ton geste."

C'est un mec ? :O

Bonjour de la Suisse sinon !

Ceacy a dit :
posté le 20 May 2009 à 17:22
Suisse, bonjour de l'occident civilisé - celui qui fait des fautes d'orthographe. Comment tu vas ?

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Quelques mots ...

Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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