[06/04] The US are far (Retour)

posté le 04 June 2011 à 18:13

Bonjour Paris - me revoici
Je n'avais pas vêtu tes briques
Depuis longtemps : dix ans, un mois ?
Mais tu n'as pas changé, je vois

J'ai dit adieu à l'Amérique
Adieu, au revoir, pourquoi pas ?
C'est triste, un samedi, Roissy
Triste et irréel à la fois

Vois, j'enfile ma vieille peau
Reprends mes yeux, mes mots, ma voix
Et la nostalgie dans mes os
- Dans mes jeunes os de vieux con
        Dans mes vieux os de si jeune homme
Ne (tu le sais)
        Durera pas
       
Tes rues m'ont tant manqué là-bas
Quand je croquais la grosse pomme
On s'en va, mais on n'oublie pas
Tes rues, et puis eux, et puis toi

Je reviens, oui, mais sans regrets
(Oh, les regrets sont flous déjà)
Laissés à l'arrière, au guichet
Si loin, là où l'on n'est pas
Effacés

Je suis revenu, je suis là
(On n'est qu'en un lieu à la fois)
Mes yeux, mêmes mots, même voix
Eh, je n'ai pas changé, voyez !


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Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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