Keep up the good work, John.

posté le 01 February 2014 à 21:47

Where did the happiness go, John? Where did all the good times go — where did that feeling of bliss, of completeness disappear? Why, how did you let go the people you loved, where are they now, and why is it too late? Why is everything gray and dim, while there used to be colours everywhere? Why isn't anyone as wonderful as the one you failed to recognize back then, the one that now has drifted away? 

Where did the happiness go, John? You cannot love any more, because you won't deem anybody worthy of love. Nobody is wonderful enough, because nobody ever was. You judge everyone getting to close against an idea you built, a fantasy you cherish but has no ground in reality and never had any; nobody can be good enough, because you want them to match the ghost of your past love, and this very ghost is nothing but a figment of your imagination. They never existed, John. There is no ghost, only unrealistic criteria you derived from an idealized and insane version of what you thought you had. It's all a scam, John, and you set it up yourself.

And you know the worst part? You will not even tell people why they're not enough, why they're always short of something; you won't even tell them how they're being judged, that they're being judged. You're playing a game with rules which make no sense, with no hope of winning, and you won't tell anybody that they've been dealt a hand too — and have lost already.

Of course, you still love her — but are you certain even she would meet your standards, wouldn't fail your test — would be perfect enough? That she would live up to this image of her you drew from memory when memory faded?

You never were blissful, John, and all those moments you long for and regret are a lie, a fake memory, a construct. You're lying to yourself, you delusional idiot. Where did the happiness go, John? There was never any.

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Commentaires

brig a dit :
posté le 04 February 2014 à 23:01
Hé mec ! Tu peux faire une traduction pour les Françaises qui ne sont pas bilingues?

Conikafik a dit :
posté le 04 February 2014 à 23:46
ASV BITCH !

Ceacy a dit :
posté le 05 February 2014 à 00:04
Conikafik, tu vas te vous calmer tout de suite, s'il vous te plaît. On parle de ma famille, là.

LeChat a dit :
posté le 05 February 2014 à 00:25
ta;dr

Ceacy a dit :
posté le 05 February 2014 à 00:42
Où est passé le bonheur, John ? Où sont passés tous les bons moments — où a disparu ce sentiment de félicité, de complétude ? Pourquoi, comment as-tu laissé partir les gens que tu aimais, où sont-ils à présent, et pourquoi est-il trop tard ? Pourquoi tout est désormais gris et morose, quand le monde entier était couleurs et lumière ? Pourquoi personne n'est plus aussi merveilleux que celle que tu as échoué à reconnaître à l'époque, celle qui n'est désormais plus là, a dérivé loin de toi ?

Où est passé le bonheur, John ? Tu ne peux plus aimer, parce que personne n'est plus digne de ton amour. Personne n'est assez merveilleux, parce que personne ne l'a jamais été. Tu juges tous ceux qui se rapprochent de toi à l'aune d'une idée que tu t'es créée, d'un phantasme que tu chéris mais n'est fondé sur rien de réel, et ne l'a jamais été; personne n'est assez bien, parce que tu exiges qu'ils puissent se mesurer au fantôme de ton amour passé, et ce fantôme n'est rien de plus qu'un produit de ton imagination. Ils n'ont jamais existé, John. Il n'y a pas de fantôme, juste des critères mirobolants que tu as extraits d'une version idéalisée, démente de ce que tu pensais avoir. C'est une arnaque, John, et c'est toi qui l'as mise en place.

Et tu veux savoir le pire ? Ces personnes-là, tu ne leur diras jamais pourquoi elles ne sont pas assez bien, pourquoi il leur manque toujours quelque chose ; tu ne leur dis même pas comment elles sont jugées — qu'elles sont jugées. Tu joues un jeu dont les règles n'ont aucun sens, sans aucun espoir de gagner, et tu ne préviens même pas les gens qu'ils participent aussi — et qu'ils ont déjà perdu.

Bien sûr, tu l'aimes encore — mais, dis-moi, es-tu certain qu'elle-même serait assez bien, qu'elle passerait le test — serait suffisamment parfaite ? Qu'elle serait à la hauteur de cette image d'elle que tu as dessinée de mémoire quand ta mémoire s'embrumait ?

Tu n'as jamais été bienheureux, John, et tous ces moments que tu te remémores et regrettes ne sont qu'un mensonge, un souvenir contrefait, une construction. Tu te mens à toi-même, espèce de crétin, tu délires. Où est passé le bonheur, John ? Il n'y en a jamais eu.

kaplan a dit :
posté le 05 February 2014 à 07:39
LeChat a écrit :
ta;dr


te;dr
FTFY

Pisto a dit :
posté le 05 February 2014 à 09:16
rien compris à ton truc Ceacy, tu t'es fait rembarrer par une bombe ou bien?


Gingembre a dit :
posté le 05 February 2014 à 09:39
Il manque la fin du texte

"Hahaha, mais tu es encore complètement défoncée Katy !" - John

(mais en vrai c'est un joli texte, un peu très beaucoup fleur bleue mais joliment écrit)

LeChat a dit :
posté le 05 February 2014 à 10:25
kaplan a écrit :
LeChat a écrit :
ta;dr


te;dr
FTFY

Thx

Ceacy a dit :
posté le 05 February 2014 à 12:18
Pisto a écrit :
rien compris à ton truc Ceacy, tu t'es fait rembarrer par une bombe ou bien?


Ah non, pas tous les jours non plus.

Gingembre a dit :
posté le 05 February 2014 à 12:20
Ah merde tu t'es fait rembarrer par une moche ?

Ceacy a dit :
posté le 05 February 2014 à 12:36
Ah non, pas tous les jours non plus non plus.

LeChat a dit :
posté le 05 February 2014 à 19:52
Par un mec alors ? 'tain Sisi !

Ceacy a dit :
posté le 05 February 2014 à 20:48
Ah non, pas toutes les nuits non plus non plus non plus.

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Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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