Le soleil ne se lèvera pas demain ...
J'ai tout prévu.
Comme chacun le sait, la vitesse du photon dans le vide absolu est de 299.792.458 m.s-1. En revanche, presque tous ignorent l'essentiel : la vitesse du vrai thon dans le vide, elle, atteint les 301.841.139 m.s-1 ! Bien entendu, on ne l'observe que dans des cas extrêment rares, faisant intervenir deux kilos de boîtes de Saupiquet, un type avec des biceps en acier et une batte de base-ball.
Fort de ce savoir, j'ai mis au point cet appareil, destiné à rien moins qu'éteindre le Soleil en provoquant son implosion, sous la charge conjuguée de huit milliards neuf cent cinquante-sept tonnes de thon et d'un kiwi. Pas de raison, en effet, que je passe deux ans à étudier sans voir la lumière du jour pendant que les autres s'éclatent.
Bien entendu, propulser une telle masse dans l'univers, où le thon acquèrera sa vitesse de croisière, nécessite une débauche d'énergie phénoménale. C'est là qu'intervient une idée géniale : tout d'abord, profiter de la puissance de pogo du Napalm moyen (vous savez, le truc avec plein de cheveux) pour compresser au maximum le thon, et augmenter de manière incroyable son énergie potentielle. Ensuite, utiliser un système de mon crû, le HamsteroPropulseur(c), qui tire parti de l'énergie libérée simultanément par douze mille cinq cent soixante-deux hamsters dans un ensemble de roues et anneaux. Cette énergie est ensuite récupérée, et emmagasinée sous la forme de petites billes vertes pastilles pour la toux - dont une partie est consommée par le Napalm - jusqu'à ce qu'un seuil critique soit atteint. Alors, le MachinBrillant-o-miseur propulse l'ensemble de ses projectiles, confiné dans un volume dérisoire par effet napalmien afin de diminuer la résistance de l'air et d'augmenter la force de l'impact final.
Et là, paf, pastèque.
Riz aux Knacks avec sauce Bizarre
Il vous faudra :
- du riz. Effectivement, pour faire du riz, il faut du riz.
- de la sauce tomate (de la vraie, pas du ketchup)
- du lait (de chèvre)
- un steack haché
- des knacks (a.k.a. "saucisses de Strasbourg bon marché")
- du poivre
- du sel
- un télétubbie
Étape un : les petits trucs blancs
Faire cuire le riz, dans les proportions souhaitées. Étant donné que je suis seul, j'ai fait des proportions assez conséquentes, vu que je suis rizivore ; en théorie, compter, je pense, un verre de riz par personne.
Pour la cuisson, je vous fais confiance, moi, j'ai un autocuiseur, et je vous emmerde. Petit détail : pour réhausser le goût du riz, j'ai l'habitude de le faire cuire avec un cube de bouillon de poule ; si vous vivez dans la même région que Conikafik, choisissez du bouillon de boeuf, c'est plus sûr.
Étape deux : les longs trucs marron
Faire cuire les knacks, aussi (deux ou trois par personne, sauf si vous êtes pauvre). En théorie, ça se fait au bain-marie, mais vu que je prends des douches, que je ne connais pas de Marie à proximité et que j'ai un autocuiseur, je les ai foutues en vrac avec le riz dedans. Ça marche aussi.
Étape trois : la sauce Bizarre
Verser la sauce tomate dans un bol, avec du lait (de chèvre) ; pour les proportions, je dirais environ 5/8 de tomate pour 3/8 de lait. On mélange, et on rajoute poivre et sel (je viens de la presqu'île de Guérande, donc pas mal de sel. Et de poivre, aussi, mais sans raison).
Pendant ce temps, on fait cuire le steak haché à la poêle, avec un petit peu d'huile d'olive si vous voulez faire le snob. Une fois cuit (une ou deux minutes par face), le hacher menu, et le bazarder dans le bol contenant la sauce.
Étape quatre : le mélange
Mettre le riz, les knacks dans une assiette et verser la sauce Bizarre dessus. Mélanger un peu ; si ça n'explose pas, ça se mange.
Je viens de tester, c'est pas mauvais ! Par contre, j'ai pas d'appareil photo.
Underworld II : Évolution.
Underworld. Mais si, vous savez : le film avec des vampires habillés de manière très classe, un peu comme Néo qui se serait laissé pousser les canines, qui combattent des grosses bestioles poilues dans notre mondanous. Vampires vs Lycans - parce que "loup-garou", c'est pas vraiment tendance.
J'avais vu le premier épisode, qui ne casse pas trois pattes à un canard mais n'est pas non plus un navet. J'avais donc plutôt passé un bon moment, en grande partie grâce à l'actrice principale*.
Du coup, je me suis proposé d'aller voir le deux. Un bref résumé : le Gars de la fin du Un, qui est donc Unique, le premier à être mi-vampire mi-loup, avec sa charmante vampire toute de cuir moulant vêtue, sont poursuivis par le Tout Premier des Vampires qui souhaiterait bien réveiller son frère, quant à lui le Premier Loup-Garou. Pour mettre la terre à feu et à sang, tout détruire, et établir un culte en son honneur, si j'ai bien compris - avec un peu d'amour fraternel qui intervient au milieu.
Moi qui le pensais gentil, j'en suis comme deux ronds de flan. Tant de félonie et de méchanceté, dans ce monde.
Ah, oui, parce qu'évidemment, c'est Vampirette qui sait où est le Frère, et Gars qui a la clé de la prison. Oh, il y a aussi le Père de Premier Vamp' et de Premier Loup qui intervient, vu qu'il a un autre bout de la clé.
Au final, ça a des relents d'Highlander, qu'il faut que je voie d'ailleurs, avec massacres tous azimuts entre Immortels. On trouve aussi, dans le lot, une résurrection tellement évidente que je n'ai aucun scrupule à la révéler, un vampire qui se paye du bon temps avec deux de ses consoeurs passablement dévêtues, une scène d'amour entre Gars et Vampirette, des méchants pas beaux tout dégoûtants, beaucoup de détonations et du vomi.
Si vous avez une carte UGC illimitée, allez-y. Si vous avez beaucoup d'argent, allez-y, et envoyez-moi un chèque au passage. Si vous n'avez aucune réduction, et que vous ne roulez pas sur Laure, évitez. C'est un bon divertissement**, mais guère plus.
* Kate Beckinsale
** Je ne regrette donc pas d'y être allé. J'ai trouvé ça très agréable, et je n'ai pas eu à penser pendant presque deux heures.
Sauf moi.
Sauf moi.
Maudit entre tous, maudit mille fois, je suis encore là, cherchant refuge dans les quelques restes d'ombre qui peuplent encore la terre. Jadis, j'étais l'égal de ces dieux défunts, j'étais la Peur. Nul n'osait prononcer mon nom trop fort, moi que rien ne pouvait arrêter, moi qui apportait la mort et la souffrance. Je commandais aux enfers, et tous me haïssaient. J'étais le croc dans le noir, la menace inexprimée. Ils sont tous morts. Sauf moi.
Beaucoup ont essayé de m'occire. Parfois, ils ont réussi, mais on ne peut vraiment me tuer. Jamais tout à fait. Soumis au feu dévorant du soleil, je suis revenu. Blessé dans ma chair par cette eau qui me brûle, j'ai guéri. Marqué par le fer, la tête tranchée, je me suis relevé. Réclamant, chaque fois, vengeance, pour ces décennies à souffrir. Nul n'a jamais trouvé grâce à mes yeux, nul n'a jamais échappé à mes crocs. J'ai tué plus d'êtres que vous ne pourrez jamais imaginer, sans jamais hésiter. J'ai porté à mes lèvres plus de gorges innocentes qu'il n'en existe, j'ai bu à leurs veines le liquide de la vie, et je les ai aimées, l'espace d'un instant. Tout ce sang, si rouge, toutes ces victimes, si pâles.
J'ai tiré ma puissance de la crainte et du sang, j'ai fait trembler jusqu'aux plus braves. J'étais l'ombre dans l'ombre, la mort silencieuse et sans merci. J'étais le Vampire.
Ils sont tous morts, désormais. Sauf moi. Terré dans le trou qui me sert d'abri, je contemple cette ville, emplie de gens qui ne me craignent plus, et j'attends le jour. Je ne reviendrai pas, cette fois.
Qui que tu sois, merci !
Ah, tiens, le moment de pur bonheur n'est pas fini, il me reste à aller à la Poste, faire des courses, et vider les poubelles. Il pleut, en plus, tout est gris, et
Juste avant de remonter, je me souviens que j'ai un bout de papier, dans la poche. Un colis à aller retirer chez le concierge, ou plutôt, en l'occurrence, sa femme, que j'apprécie autant que les invasions de chameaux et les agressions à la perceuse.
Et là, surprise : il n'y a pas un colis chiant, mais un colis chiant et un colis tout court. Vu que le premier est adressé à ma soeur, la grande, qui a toujours oublié de signaler à toutes les régies publicitaires qu'elle avait changé d'adresse, je m'en désintéresse aussitôt, et arrache fébrilement l'emballage du second.
Hallélujah. Ouaip. Parce que ce qui se découvre devant mes yeux incrédules, puis devant le reste de ma personne, c'est rien moins qu'un coffret daÿvaydaÿ, sur lequel j'avais vaguement posé une option, en occasion et en décembre, sur amazon. Et il est là, devant moi ! Lui.
Je suppose qu'à l'autre bout, quelque monnaie a été débitée de la karthebleux de ma Mère, mais qui se soucie de ces vils et mesquins détails matériels ? À part ma mère, je veux dire.
Alors je cherche et je trouverai ...
Je sais, j'ai une carte Imagin'R. Je sais, le sport, c'est mauvais pour la santé. Je sais, l'air parisien me fera cracher mes bronches, et me changera en petit truc rose à fourrure. Je sais, le bus, c'est pas pour les chiens. Mais m'en fous, je veux un vaylo !
Conseil de classe : appel à tous les lapins.
Malgré mon superbe huit virgule zéro de moyenne en volley (je suis dernier de la classe en EPS o/), il y a des chances que j'aie la prépa que je souhaite, l'année prochaine, si aucun lapin ne prend le président en otage.
Reste plus qu'à avoir mon bac.
Monde cruel, pourquoi ? Pourquoi !?
Un pan entier de ma vie vient de s'achever, fait de joie, de rire et de, je m'en rends maintenant compte - trop tard, de bonheur. Rien ne sera plus pareil, désormais ... Je suppose que je n'ai plus qu'à prendre ma peine en patience, et tenter d'oublier. Noyer mon chagrin dans le travail, l'alcool., les femmes et la drogue. Non, seulement le travail, je n'ai pas assez d'argent pour les autres.
Pourquoi, pourquoi a-t-il fallu que ça arrive ? Pourquoi ?!
Ce jour, à jamais, sera marqué pour moi d'une pierre noire. Ce jour infâme, ce jour terrible qui ruina mon existence ! Ce jour affreux où moi, petit être naïf et innocent, j'ai vu mes espoirs se briser en morceaux et tomber en miettes autour de moi, comme autant d'oiseaux aux ailes brisées, attendant la mort d'un air trahi et résigné. Ce jour si misérable où j'ai vu le dernier épisode de Futurama.
Adieu. Inutile d'essayer de me consoler, je sais que j'ai tout perdu. Je n'ai plus rien à attendre de la vie : si l'on me cherche, je serai au trente-sixième dessous.
Les elfes, c'est tous des phoques.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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