festival
Au pays de la poudre blanche.
Bien dormi, ce week-end, moi. Réveil pour prendre le train à 7h25 samedi, arrivée au Pouliguen à 10h54, repas un chouïa arrosé avec parents, amis et soleil.
L'après-midi, Terres-Blanches. On manque Eiffel (bof), on nous annonce qu'une fois rentrés dans le festival, on ne peut plus sortir, on nous annonce le contraire - trop tard - on écoute Izia, voit Izia, regarde Izia ; on écoute Amy McDonald, pas trop de saveur le MacDonald. Et puis Olivia Ruiz, Olivia Ruiz, Olivia Ruiz. Wow.
Le lendemain, Revolver - loupé, retardés par la plage. Hugues Aufray - loupé, enfin c'est lui qui a loupé son concert, pas nous. Johnny Clegg ("c'est qui, lui ? Eh, c'est super !") ! Et puis, Charlie Winston ! Et puis, les Babyshambles ! Pete Doherty qui tient debout !
Et puis le soleil, et puis le reste, et puis tout ça. J'ai des coups de soleil marrants.
Deux parisiens sont sur cette photo. Saurez-vous les retrouver ?
Parenthèse : Aurillac
Ville paumée au fin fond du Cantal, entourée de collines et de vaches. 30000 habitants en hiver : pendant cinq jours en été, la population triple ou quadruple, tandis qu'affluent de tout partout des gens de tous bords et horizons, pour le festival de théâtre de rue d'Aurillac. J'y étais. Mon frère aussi, ce qui tombe bien parce que je le suivais.
L'ambiance est inénarrable, ineffable, indicible. De fait, je ne tenterai même pas. En vrac, quelques-uns des très bons spectacles que nous avons vu (je ne répéterai pas à chaque fois à quel points ils étaient géniaux, fantastiques et assimilés : une bonne fois pour toutes, ils le sont)
- L'Illustre famille Burattini (théâtre de marionnettes à l'ancienne, mais avec décalage, mise en abyme, humour grinçant et cinglant ; polémique jusqu'à la moëlle des figures en tissu) : deux spectacles, "Carabosse" (pour enfants, du moins c'est ce qu'ils disent pour que les parents emmènent leur progéniture) et "Jabberwalk" (un entre-sort inspiré de l'oiseau inventé par Lewis Carroll)
- Rock A Lili Cabaret : mélange de rock et de cirque, sous chapiteau. Bluffant.
- Macbeth, Who Is that Bloodied Man ? (par une troupe polonaise, le Teatr Biuro Podrozy : très fort visuellement, mais mieux valait avoir l'intrigue à l'esprit pour tout saisir. Sinon, on en prenait juste plein la figure, et c'était super quand même)
- Joe Sature et ses Joyeux Osselets : deux spectacles aussi, "Hors Service" et "Offre Spéciale". Ne paie pas de mine à première vue, mais faut pas se fier à la première vue.
- Spectralex et son Grand Numéro : un faux jeu-concours, dont le public est acteur et les autres troupes d'Aurillac invités : de la verve, de la repartie, et une putain de capacité à rebondir.
- 5 batteurs à la rue : invités de Spectralex, justement. Complètement dingue : une battle de batterie, on croirait voir des hyperactifs sous amphétamines. Finit en rave techno artisanale.
- Par la Compagnie de l’Autre : "Tout le monde peut en cacher un autre" (bonne suprise, on l'a vu par hasard en attendant un autre spectacle)
- Et enfin, Generik Vapeur : pour clore le festival, une parade de rue absolument dingue, avec machines géantes, piano et pianiste qui tombent de quinze mètres de haut, 150 boîtes de corn-flakes déversées dans les rues, des étincelles qui jaillissent sur le public, au milieu des chars, et le père Ubu pour orchestrer le tout.
C'est non exhaustif, bien sûr, et ça manque d'olives.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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