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Les films à voir par fatigue, pluie ou douleurs capillaires
Kevin Smith est un Américain de quarante ans, qui fait absolument plein de trucs - la preuve, c'est sur Wikipedia. Et en particulier, il est réalisateur. Il tourne des films.
Les films en question sont très souvent vulgaires, stupides, bourrés d'insultes et de mots à transformer une bonne soeur folle de rage.Ils sont aussi, mais il ne s'agit que de mon opinion, complètement incontournables. D'ailleurs, un magasin de location de DVD vers Jussieu est nommé d'après l'un de ses films, et ça, ça veut dire quelque chose.
Bien entendu, je ne les ai pas tous vus, j'ai essayé de sortir de ma cave de temps en temps. Mais je vous conseille vivement les quelques-uns que j'ai eus le plaisir de voir - la plupart au moins deux fois - vautré dans mon lit en riant comme une larve sous LSD.
- Clerks
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Deux ratés tiennent une épicerie. C'est une de leurs journées.
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- Mallrats
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Deux autres ratés viennent de se faire larguer, et vont dans un centre commercial pour essayer de se distraire.
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- Chasing Amy
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Un homme tombe amoureux d'une lesbienne. Une vraie histoire d'amour, un peu compliquée quand même.
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- Dogma
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Deux anges déchus (Ben Affleck et Matt Damon) veulent profiter d'une faille dans le dogme chrétien pour retourner au Paradis. Bon, le seul problème, c'est que ça provoquerait la destruction de l'univers.
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- Jay and Silent Bob Strike Back
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Dans tous les autres films, deux personnages apparaissaient : Jay et Silent Bob, deux junkies obsédés. Ici, ce sont les héros.
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- Clerks II
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Les deux mêmes que dans le premier, mais dix ans plus tard, et dans un fast-food.
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Ls résumés ne donnent probablement pas envie - aucun résumé ne pourrait rendre justice à ce type de films. Déjà, parce que tout le monde ne les aimera pas, ils sont assez ... spécifiques, du point de vue de l'humour, disons. Et aussi parce que le scénario est soit complètement improbable et part dans tous les sens (vol d'orang-outan, massacre d'un conseil d'administration, disciple noir qui tombe du ciel ...), soit repose sur des clins d'oeil ou détails qui s'emboîtent pour former un ensemble à la fois incongru et cohérent. En général, il y a des imbéciles, des situations touchantes (un peu), de l'humour, Jay, et Silent Bob.
Enfin, essayez, vous verrez bien.
PS : la prochaine fois, je ferai peut-être aussi l'apologie d'Harold & Kumar.
Wintersmith, Appaloosa et les autres
Dernières lectures et sorties :
* La belle personne, de Christophe Honoré
Encore un film avec Louis Garrel, après les Chansons d'amour et avant La Frontière de l'aube, qui devrait sortir mercredi si tout va bien et si le temps le permet. Encore un, oui, mais inutile de jouer les dégoûtés de principe : vous en aurez pour votre argent, du moins pour peu que vous ne soyez pas pingres à l'extrême. On y retrouve un peu de ce qui a fait le succès des Chansons, beaucoup de ce qui a fait le succès de Garrel, de vagues relents du Péril Jeune, et madame de Lafayette en filigrane. C'est bien simple, sans avoir lu la Princesse de Clèves honnie de notre Camembert actuel, et sans savoir que ce long-métrage en était "librement inspiré", j'en suis sorti en me disant que ce devait être une sorte de métaphore, ou du moins que ce n'était pas "juste" un film au sujet de lycéens.
Bon, en quelques mots, c'est beau quand il le faut, profond sans être lourd, et suffisamment bien joué pour être crédible. Qui plus est, l'actrice est belle à se damner.
* Wintersmith, de Terry Pratchett
Ça, c'est un livre, le dernier-né de la série des Annales du Disque-Monde. On y retrouve Tiffany Aching (The Wee Free Men, A Hat Full of Sky), apprentie sorcière qui se retrouve avec un amoureux transi plutôt gênant : rien moins que l'Hiver lui-même ! Et c'est la merde.
Sont de retour : les Wee Free Men, petits hommes bleus qui jurent, boivent, combattent et volent aussi bien que je respire ; Mémé Ciredutemps, égale à elle-même ; Nounou Ogg, pas très développée dans cette aventure ; et Horace, un fromage parlant. L'un dans l'autre, un ouvrage plutôt agréable, captivant comme d'habitude, où se développent comme d'habitude des réflexions qui peuvent passer pour philosophiques si l'on n'a pas de préjugés contre la fantasy. Je l'ai quand même trouvé un peu inférieur aux derniers tomes se déroulant à Ankh-Morpork, pour plusieurs raisons : déjà, l'absence de personnages comme Vimaire ou le Patricien, que j'aime beaucoup - Tiffany me paraît moins intéressante, un peu comme Miss Marple comparée à Poirot. Ensuite, le manque de réel péril : les dangers encourus sont bien moins développés, et l'accent mis sur la psychologie des personnages ne me semble pas compenser suffisamment - d'autant plus que cet accent n'est pas si mis que cela. Cela dit, je recommande quand même ce livre : mais si vous n'avez pas encore lu de Pratchett, commencez par les autres.
* Entre les murs, de Laurent Cantet
Film. Inutile de s'appesantir sur celui-ci : Palme d'Or 2008 à Cannes, il le mérite. Pas le film le plus joyeux de l'année, il est, plus que réaliste, juste. Le bon ton, et ça porte : sans pathos et sans céder à la facilité, sans morale et surtout sans message.
Également recommandés : Appaloosa, un très bon western sur Virgil Cole, avec Viggo Mortensen et Ed Harris - acteurs parfaits, histoire bien menée, presqu'un sans faute (mais pourquoi des gros plans sur des animaux ? Et pourquoi de si grosses joues, Renée ?) ; Gomorra, si vous voulez vous suicider, mais avec de très bonnes raisons (pas à cause du film, qui est excellent ; à cause de ce qu'il montre, qui l'est moins).
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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