justes
Vu à la Colline : Les Justes, d'Albert Camus
Le Théâtre de la Colline est une très belle scène nationale située au nord-est de Paris, dans le XXe arrondissement. Spacieuse, avec une bonne acoustique et des sièges relativement confortables, elle souffre quand même d'un défaut majeur : samedi soir, il y faisait une chaleur abominable.
En ce moment s'y joue une pièce d'Albert Camus , Les Justes, mise en scène par Stanislas Nordey (un incontournable du théâtre français, d'après Google). Cette pièce relate l'histoire de terroristes en Russie féodale, à l'époque ou l'on inventa le terrorisme : Ivan, Stepan et Dora doivent tuer le Grand Duc en faisant exploser son carrosse. Ivan aime la vie, aime la beauté, et veut se sacrifier pour leur donner une chance ; Stepan n'a plus que de la haine, et Dora croit en la justice tout en refusant de lui immoler son coeur.
Mais lorsque Stepan doit lancer la bombe, il voit, dans l'attelage, les neveux du Grand Duc, et refuse de faire mourir des enfants. L'attentat est reporté - bien que Stepan désapprouve. Et quand le Grand Duc explose, deux jours plus tard, et qu'Ivan est arrêté, prêt à être exécuté et désireux de l'être, la Grande-Duchesse vient lui rendre visite - et lui annonce qu'elle demandera sa grâce, pour que par sa vie il se rachète.
Et si Ivan ne dénonce pas ses complices, le chef de la police publiera dans les journaux qu'il a accepté la grâce - instillant le doute chez ses amis.
Le thème de la pièce, ses enjeux sont complexes ; elle décrit la première fois de l'Histoire où des hommes, plutôt que de mourir pour quelque chose qu'ils aimaient ou savaient, choisissent de mourir pour que quelque chose puisse être. La justice, le courage, le devoir et l'honneur ...
Quant à la réalisation elle-même, eh bien : Emmanuelle Béart (Dora) ne joue pas trop mal ; en revanche, j'ai eu énormément de difficultés avec l'acteur jouant Stepan, et sa diction, toujours la même. Le chef de la police est excellent ; et le jeu scénique, les mouvements des personnages, leurs ombres et les lumière, tout cela est très bon.
Mais si quelqu'un peut m'expliquer le décor de la première partie, je suis preneur. Des égoûts ?
En résumé : la pièce vaut d'être lue ; et si vous aimez le théâtre, probablement d'être vue. Ce n'est que 12€ ou 15€ (et 2h30 sans entracte) !
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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