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So far, so far.

posté le 12 January 2008 à 18:20
Pas grand chose à dire : pour le moment, je tiens ma résolution. Je suis assez fier de ma semaine : non pas que j'aie travaillé beaucoup plus - seulement un peu plus, ce qui est déjà un bon début, ni que je puisse m'enorgueillir de quoi que ce soit d'exceptionnel, tant sur le plan privé que sur l'autre ; mais je me couche tôt, fais un minimum de sport, suis en cours (rien de neuf). La prépa touche à sa fin, et je me sens encore à peu près normal, ce qui signifie que mon échelle de valeurs a probablement été profondément massacrée.

J'ai fini de lire Macbeth en version originale : je ne le conseille pas à ceux qui, comme moi, ont un niveau correct en anglais sans être exceptionnel. Soit on se contente de comprendre l'intrigue en perdant toute les subtilités de style et la richesse de la langue, soit on déchiffre péniblement et l'on perd tout le rythme et l'immersion. Dommage, parce que c'est quand même agréable à lire, malgré ces légers inconvénients. Beaucoup de meurtres, du sang et des pleurs ; et Macbeth, qui est éminemment sympathique, même lorsqu'il s'en va poignarder son roi et s'en fout plein les mains. Yet who would have thought the old man to have had so much blood in him ?

Là, je me suis plongé dans un livre d'Erik Orsenna (auteur de La grammaire est une chanson douce), Voyage aux pays du coton : petit précis de mondialisation ; pour le moment, ce n'est pas de la grande littérature, mais ça a le mérite d'être intéressant et bien écrit. La mondialisation me laisse un peu froid - le monde, c'est tellement loin ! ; aussi, j'avais peur de m'ennuyer assez méchamment. Eh bien non.

Bref, le moral est bon : plus que quatre mois, et plus que trois mois encore !
Oui, le moral est bon, mangez-en.

La porte.

posté le 01 November 2007 à 12:42
Tout va bien, oui monsieur, soyez-en assuré
Je suis fort et ce n'est qu'un moment de faiblesse
Non, vous n'avez rien vu, ni peine ni détresse
Comment, sur mon visage ? Cessez de plaisanter.

Partez, je vous en prie, et fermez bien la porte
Dites à mes amis que je suis occupé
Ou bien que je suis mort, après tout que m'importe ?
J'ai beaucoup de travail et je voudrais pleurer.

Je suis joie, je suis peine, et je ne suis plus rien
Mais j'étais autrefois, oui j'étais différent
Et je ne doutais pas (ou alors beaucoup moins)

Il fut un temps, je crois, où je riais souvent
Et sans désespérer
............................................Oui, mais c'était avant.

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Quelques mots ...

Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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