moi

Non, mais là, c'est difficile.

posté le 06 October 2006 à 20:51

Je ne poste plus beaucoup, ces temps-ci. Nulle part, en fait. Je ne vais plus sur IRC, je ne dialogue plus en ligne, je disparais plus ou moins.
Il y a une raison, quand même : il y a des génies dans ma classe. En fait, soyons plus précis : on définit la relation d'équivalence R suivante.



Dès lors, posons :


Le problème, donc, est simple :



La probabilité d'obtenir, au final, une bijection f de ma classe (de cardinal n = 41) sur [[1, n]] avec :


Est ainsi légèrement supérieure à 1/2. De manière plus concrète, j'ai peur, et je dois travailler.

tags : études, moi

Cherche explication.

posté le 24 September 2006 à 16:36

Parfois, on reçoit des emails, comme ça, et on se remet en question. Je veux dire, je n'ai rien demandé, moi.

Sujet : RE [Message du site EuropeInfos] - participation - pour Julie ANDRIEU - Droit dans le Buffet
De : marianne.moreno@europe1.fr
Bonjour Monsieur,
Nous sommes désolés mais nous ne pouvons pas vous aider,
Merci d'écouter l'émission de Julie Andrieu,
L'équipe de Droit dans le buffet


Mmh. Des inconnus m'envoient des emails pour me dire que je suis un cas désespéré ?

tags : email, gni ?, moi

Dans quoi me suis-je fourré ?

posté le 04 September 2006 à 20:57
(Non, pas là.)
Vous savez, les gens qui redoublent leur deuxième année de prépa, on les affuble du joli nom de "cinq demis". Ceux qui suivent un cursus standard, en deux ans, ce sont en revanche les "trois demis".
Amusant, non ? Alors j'ai demandé pourquoi. Cela s'est avéré assez simple : le but de toute taupe qui se respecte, c'est d'entrer à Polytechnique. Intégrer l'X, quoi. Soit. Intégrons.

Alors, si l'on intègre l'X entre la première et la deuxième année, ça nous fait (0.5*2^2 - 0.5*1^2) = 3/2. Trois demis, tiens. Et entre la deuxième et la troisième, (0.5*3^2 - 0.5*2^2) = 5/2. C'est fou, ce que ça peut être hilarant.
Tout simplement hilarant.
Maman, j'ai peur.
tags : études, moi

Newton, Gotlib, Eve et compagnie.

posté le 01 September 2006 à 11:49
J'ai retrouvé ça, aujourd'hui. Seule et unique sortie dans une ville effectuée durant notre colonie de vacances, on avait fait des courses. C'était la guerre, petit.



Les autres, ils ont fait rien qu'à se moquer.
tags : moi, pommes, vacances

Méchant démon ...

posté le 27 August 2006 à 16:34
Encore une demi-heure à tirer. Tiens, je viens de remarquer que j'ai un doute sur le nombre de voyelles à la fin de "demi", y a-t-il un "e" ou non ? Rien de grave, ça ne changera pas le monde. Je suis là pour ça. Allez, une musique entraînante, comme ça j'ai l'impression de faire quelque chose. C'est plutôt risible : le bon morceau pendant que je promène mon chien, et je me prends pour Neo. Sauf la partie ou il meurt, bien entendu. Moi, je ne meurs jamais.
Bad devil, bad devil.
C'est fou, quand même. Prendre un vélo, pas maintenant, c'est trop tard. Je dois travailler, mais je ne peux pas encore. Ne rien faire me frustre, je suis peut-être trop intransigeant avec moi-même. Plus fort, le volume, je me sens superflu !
Bad devil, bad devil.
J'ai vraiment l'impression de ne pas avoir de vie, c'est terrible. Nerd au point de m'être écrit un résumé des choses à programmer en priorité. J'ai aussi une liste des choses à acheter, je vais peut-être rajouter "des amis" à côté de "un éléphant". L'heure qui vient de s'écouler, je l'ai passée à laisser des messages railleurs sur Nofrag, d'un ton pédant. Tout ce que j'en retire, c'est un peu de mépris pour moi-même et un goût bizarre dans la bouche.
Bad devil, bad devil.
Je cherche mes mots, en plus. Seize heures trente-deux, à dix-sept heures j'ai accès à l'autre ordinateur. Je ne sais pas quoi faire en attendant.
Bad devil, bad devil.
Vérification faite, il n'y avait pas de "e".
tags : ennui, moi, vacances

La belle affaire !

posté le 04 August 2006 à 16:32

D'aucuns, que je ne citerai pas parce que, d'un, ils se reconnaîtront, et que, de deux, ils sont beaucoup trop, semblent penser que je parle énormément de moi. Non, pas dans ce blog, ça c'est normal, c'est son but ; mais en dehors, aussi, voire, plus généralement, partout. Et tout le temps.
Je dois admettre que je me sens un peu vexé par cela. Ils viennent de le découvrir ? La belle affaire ! Moi, je le dis depuis le début. Une telle réaction n'est que l'indéniable preuve que ces gens ne prêtent aucune attention à ce que je raconte, ce qui m'horripile au plus haut point. Tentons, par conséquent, de disséquer point par point les reproches qui me sont adressés, fût-ce implicitement.
Tout d'abord, la question fondamentale : suis-je convaincu que le monde gravite autour de mon nombril ? Cette question est non seulement saugrenue, mais de surcroît ridicule : bien sûr que non ! Mon nombril n'a absolument rien d'intéressant, et le monde, c'est bien trop petit. En revanche, je suis intimement persuadé que l'univers est centré sur mes pieds. Au demeurant, de fort jolis pieds.
Passons à la critique suivante : je ne ferais référence qu'à mon petit être, obnubilé par mon pitoyable et mesquin ego. J'approuve quasiment sans réticence la première partie de la phrase : oui, je discute beaucoup de ce que je ressens, de ce que je pense, et de ce que je veux. Et ceci, pour principalement trois raisons : primo, et pour paraphraser quelqu'un dont je n'ai pas retenu le nom, ce qui n'a au fond aucune importance vu qu'il est soit mort, soit loin, je suis le sujet que je connais le mieux. Que vous en ayiez auparavant eu conscience ou pas, ça va faire dix-sept ans que je vis avec moi, quand même. Secundo, je ne vais pas non plus m'ériger en porte-parole des autres, je n'ai aucune légitimité pour et ça risque d'être mal pris. Tertio, si je ne le fais pas, j'ai très peur que personne ne se dévoue pour raconter ma vie.
Quant à la seconde partie de la phrase, va te faire voir, connard.
Enfin, et pour clore ce billet, une petite précision qui ne sera sans doute pas inutile : sur internet, je n'existe que par le regard des autres, je le sais. J'ai un besoin maladif de me sentir estimé, je le sais aussi, et je l'assume. Et j'ai arrêté de voir un psychologue il y a bien longtemps, environ une séance après avoir commencé.
Mais ça devrait être bon, ils sont gentils avec lui, là où il est.

tags : moi, narcissisme

Souviens-t'en l'été prochain.

posté le 22 July 2006 à 19:20

Non, je ne vais même pas essayer de faire la critique d'un film imaginaire. Pas la motivation. C'est l'été, et j'alterne, passant d'énergie débordante à mélancolie profonde. Il fait beau. Il fait chaud. La mer est tout près. Elle est bien la seule.
Je ne connais personne, ici, en fait. C'est assez drôle, quand on y pense : j'ai vécu seize ans dans cette ville, et je n'y connais personne. Je n'ai personne avec qui aller à la plage, personne avec qui aller au cinéma. Si, mes parents.
J'ai passé seize ans ici, et je n'ai que deux personnes que je peux contacter. Et encore, ils n'habitent pas vraiment au Pouliguen. J'ai perdu le contact avec la grande majorité des "potes" de mon ancien lycée, ou presque. Il en reste deux, trois ; les autres, ça se résume vaguement à un email tous les six mois. Alors, je passe mes journées à l'ordinateur, ou à aider mes parents, ou à lire, ou à faire du vélo. Une heure de vélo par jour, les écouteurs sur les oreilles. Je passe devant les gens dans une bulle, ils me sont inconnus, je leur suis inconnu.
Il y a bien quelques personnes que j'aimerais bien revoir, pourtant. Glenn, Thibault, Marie-Caroline, Sophie ... Je respecte la parité. Ca me fait une belle jambe. Avec un peu de chance, je ne finirai pas mort d'apathie.
Sur ce, j'amorce une transition. C'est mon blog, de toute manière, et j'ai déjà perdu environ quatre-vingt quinze pourcents des lecteurs - rien qu'en ne disant rien de drôle. N'empêche que la mélancolie, le sentiment de solitude, ce n'est pas seulement parce que je ne connais pas grand monde. C'est aussi parce que personne ne semble vouloir me contacter. C'est stupide, je sais, je ne pense même pas qu'ils sachent que je suis là. Ou même que ça les intéresse.
Prenez Sophie et Marie-Caroline, par exemple. Et ne riez pas trop, et toi, Binouze, je te vois venir. Sophie, c'est elle. L'amour déçu, tout ça. Je ne sais plus vraiment si je l'aime encore, je ne crois pas ; à force de n'être qu'un ami, on perd le désir d'être plus. Marie-Caroline, c'est encore plus risible. J'ai toujours eu un peu le béguin pour elle, un sentiment diffus, mais je n'ai jamais dépassé le stade de "pote". Oui, toute ma vie, quasiment, j'ai été un "pote" pour les gens, ou alors un idiot, ou une tête à claque imbue d'elle-même, ou un clown. Jamais plus.
Et puis, il y a Paris. J'ai des amis, là-bas, enfin, je crois. D'ailleurs, simple comme je suis, j'ai peur d'être aussi un peu épris de la soeur d'un d'eux. Ca vire au ridicule le plus total. Je sais. Je n'ai jamais dit que ça serait intéressant. Et puis merde.

Reste plus qu'à espérer que ma mère ne lise pas cet article.


Je ne serai pas déshérité !

posté le 03 July 2006 à 12:32
Mention "très bien". Youpi.
--
Et, en plus, ma soeur aussi ! Champagne !
tags : études, moi

Souvenirs, souvenirs ...

posté le 27 June 2006 à 11:54
Il y a trois ans, j'étais en troisième, je mettais des chemises multicolores avec des pantalons de survêtement.
Oui, j'ai retrouvé une photo.



Au moins, je n'ai jamais mis de chaussettes avec mes sandales.
tags : moi

Stockons les bouts de chandelle ...

posté le 14 June 2006 à 18:30

... les nuits de boulot sont à venir. Malgré les propos rassurants de notre bien-aimé professeur de mathématiques, qui nous réconfortait à ses moments perdus en nous affirmant que, nuls comme nous étions, nous bande de jeunes fumistes présomptueux, nous ne serions jamais pris nulle part et que nous finirions nos jours derrière les caisses de Franprix à compter les rares cheveux des clients en nous languissant des temps heureux de jadis, quand nous étions vifs, forts et pleins d'avenir, il semblerait bien que, sur trente-six élèves de notre classe de terminale scientifique option mathématiques, treize soient pris en classe préparatoire au lycée Henri IV, et je viens de faire la phrase la plus longue de ma vie, je crois bien, ce qui mérite quand même un ou deux "hurrah" bien sentis. Treize, soit environ 36%, quand même. Dont moi.
Cinq en MPSI (i.e, maths sup mais avec un nouveau nom), cinq en PCSI (là, plutôt orienté physique et chimie), et trois en filière économique. Pour ma part, je vais en MPSI, parce que j'aime bien les maths et que c'est la seule filière des trois avec une option algorithmique.

Avec un peu de chance, après deux ans à travailler dans le noir suite à la Mort du Soleil, j'aurai un bicorne ou une jolie pierre tombale. Qui sait ?

tags : études, moi, prépa

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Quelques mots ...

Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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