Comme il y a deux ans, je m'éloigne de mes serveurs, étudiant(e)s et montagnes d'adoptions (et de madame aussi) pour passer une semaine avec plus d'un millier d'informaticiens de l'enseignement supérieur, histoire d'assister à tout un tas de conférences de bon niveau.

En 2005, c'était Marseille, là pour le coup c'est Strasbourg. Jolie ville, même si les visites le soir dans le froid sont assez courtes.

Et les restaurants ne sont pas mal non plus.

Vive les Jres !

Ceux qui serait intéressés et qui n'y sont pas : jettez un oeil sur le site, il y a des retransmissions vidéo.

PS pour Kane : l'accueil est réalisé par des étudiantes en BTS Tourisme ou Hotellerie (cela compte comme stage d'études).

L'établissement où je bosse est en pleine restructuration.

Enfin le terme officel est 'restructuration', mais a y regarder de plus près, le grand responsable aurait voulu disloquer l'ensemble des services qu'il n'aurait pas fait mieux, sauf à décider de mettre la clé sous la porte.

Et comme pour des raisons diverses et variées je n'ai pas envie de postuler sur le poste qui m'est "naturellement proposé" cela complique un poil la procédure. Je me retrouve du coup avec plus d'une dizaine de profils sur lesquels postuler, sans réelement savoir si Machin, qui entretien des rapports avec le monsieur/madame qui rendra la décision, sera prioritaire sur le dit profil.

Bon d'autre part j'ai tout de même des gentilles personnes qui m'appellent et me demandent si je serais intéressé de venir bosser par chez eux. Rien de garanti, évidemment, mais ça semble déjà plus ouvert.

Bref, je pourrais avoir plus de chance à jouer mon avenir professionnel aux dés ou à la roulette russe.

Et dans l'histoire, il y a peu de chances que je me retrouve dans un bureau entouré d'étudiantes (pour Kane qui pose la question : oui mon bureau sera disponible, mais je doute que tu puisses y prétendre).

Grace à la commande suivante (1) :

for plop in *.gz ; do echo $plop ; tar xfz $plop ; done

il ne reste plus qu'à relever les identifiants des utilisateurs concernés et leur annoncer "voilà, tu dois avoir un mauvais karma, mais la sauvegarde de ton compte n'est pas récupérable".

(1) : certes il y a moyen de faire plus fin avec des redirections d'erreur et tout.

Deux choses importantes aujourd'hui :

- réparation du chat (le vétérinaire doit lui retirer son plâtre)

- petit passage au festival de BD de Chambéry

Bon, il paraît qu'à partir de 30 ans on doit être adulte, responsable, poli et tout.

Et qu'à partir d'aujourd'hui je suis concerné.

...

Bon on va continuer comme d'hab', et puis ça ira bien.

Ou en tout cas ils se réceptionnent assez mal après une chute de trois étages.

De fait, commencer la journée par s'inquéter, chercher son chat un peu partout et finalement l'emmener à la clinique vétérinaire, on fait mieux.

Mais avec seulement une patte un peu amochée, il ne devrait pas avoir de gros souci d'après le vétérinaire.

Mise à jour : 3 semaines de plâtre...

Mise à jour bis : le petit convalescent est revenu du week-end chez le vétérinaire, il va devoir s'habituer à ne plus crapahuter partout...

Bon, il semble que ce 31 Août soit officellement le jour des bloggeurs.

Et qu'il faille dénicher cinq blogs sympas à faire partager, autres que ceux dont on a l'habitude.

C'est gentil, mais je n'ai pas le temps-là.

Vous risquez de le louper, ce documentaire ne passe pas dans les grandes salles mais cela vaut pourtant le déplacement.

Site officiel, avec bande annonce

L'histoire est celle de Dominic Noonan et son gang, qui 'règne' sur un morceau de banlieue (pauvre évidemment) de Manchester.

Le type n'est pas inhumain, ni vraiment déplaisant. À la rigueur ses acolytes (quelque chose du genre 20 ans de moyenne d'age, s'ils sont jeunes, ils sont plus loyaux) sont plus impressionnants. Il fait même dans le social, à régler (à sa manière) les problèmes des habitants du coin.

Il raconte comment il est arrivé là - fort peu de chose en fait, il a surtout hérité du gang famillial - comment il essaye de développer une entreprise de protection, le tout entre quelques aller et retour au palais de justice, dont il ressort sans trop de soucis.

Le mieux n'est pas tant le portrait qui est présenté mais aussi la vie et le peu d'espoir qu'il y à Manchester. On s'étonne de voir que même les truands bien habillés se retrouvent aussi mal lotis que certains de leurs voisins. De l'art de braquer des banques pour se payer des bières...

Le documentaire ne porte pas de jugement (voir l'article du Monde à ce sujet) mais chacun pourra se faire une idée du personnage, de ses enfants et sa famille.

Par ailleurs pour les personnes ayant apprécié Snatch et Arnaques, crimes et botanique vous retrouverz le même genre de truands, y compris avec un réçit de braquage foireux.

Ce documentaire à été récompensé par le grand prix et le prix spécial police du film de Cognac.