Le clémenceau

Oh, qu'elle est grande la france !
Je vous cite la mère michèle : "le clémenceau a été désarmé en 1997. Entre 1997 et 2002 [NDLR : n'y voyez aucune coincidence], il était stationné à toulon.
Il aurait été facile d'agir durant ces 5 ans [là encore, RAS]. Or rien n'a été fait, alors que les pisse froid ferment leur gueule"

Qu'avons nous fait depuis 2002 ?
Un contrat de désamiantage avec une société française (qui a fait vivre des dizaines d'ouvriers pendant presque trois ans)., entre autres.
Un contrat probablement réduit à la portion congrue à cause des pressions du lobby trotskiste anti cancer du poumon.
Résultat : il reste des tonnes de merdes à bord !
Mais nous on est dfes malins, à la marine nationale : comme on a perdu des documents concernant le contrat et la quantité d'amiante retirée et pesée ensuite
dans une base militaire, ben nous ont dit que la société avec qui on a signé c'est des connards et qu'en plus ils mentent.

Alors nous on est malin : comme le lobby trotskiste (si ça se trouve, c'est même à cause des musulmans sionistes) est par trop franchouillard, on va faire travailler
des salariés indiens. Les indiens, c'est des gens bien : ils sont sous développés, et en plus ils travaillent pour que dalle.

Donc nous, peinard, on organise un petit convoyage, hop, un remorqueur, une épave pleine de cochoncetés, et vogue la galère.
Putain quelle galère ! D'abord, les musulmansémites disent que non, on regrette mais on veut pas de remorqueur dans notre canal. Canal qui je le rappelle a été CONSTRUIT PAR MES ANCÊTRES, PUTAIN.
C'est des enculés, ces connards. En plus ils ont gagné la CAN. Compétition de merde, d'ailleurs, c'est toujours le pays organisateur qui gagne. Au moins nous...
Donc finalement, bon, la grandeur de la France étant ce qu'elle est, on peut finalement réutiliser ce qu'on a construit.
Tout semble rouler.

Las ! Las ! Las !
L'Opus Dei s'en mêle à son tour. Résultat : les enturbanés non plus doivent pas toucher l'amiante avec leurs mains. Ils préfèrent mettre leurs gants sur la tête.
Les lobbys (ou plutôt lobbies, la nuance a son importance, comme nous ne le verrons pas) étant ce qu'ils sont, leur chef décide que non, finalement, on a pas le droit de donner du travail aux asiatiques.

S'engage alors un bras de fer d'une véhémence extrème, selon les réguliers des coulisses des milieux autorisés. Mais là, pas de fausses armes de destruction massive ! La menace est bien réelle !
Tel est pris qui croyait prendre, bis repetita, fluctuant nec mergitur.

Nous en sommes là. Nous allons reprendre notre dû ! C'est bien normal après tout. Pourquoi déconstruire une merveille pareille alors qu'on pourrait très bien la vendre aux brésiliens ?
Mais là, attention, astuce ! Elle est pas conne michèle ! Cette fois, on fait le tour de l'afrique. Y'a de l'espoir ?