argent

VO, VF, localisation et pédanterie

posté le 28 January 2009 à 03:31

[c/c du site de cuisine]

Bonjour tout le monde. Aujourd'hui un petit billet d'humeur sur le merdonnier (c'est un maronnier où il pousse du caca) de la VF, parce que j'ai la gastro et que j'arrive pas à dormir.

Je lisais, dans le forum dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom, un débat avorté (dieu merci) sur l'adaptation dans la langue de Nicolas Sarkozy. Dans le topic south park précisément. Du coup, j'en profite pour relancer le débat.

 

Napalm : "De toute façon dénaturer le texte original en "l'adaptant", c'est débile et condamnable."

 

Il faut garder le sens des proportions : si en effet un doubleur qui prend sur lui de changer la fin d'une histoire en adaptant le scénario est une quasi-hérésie (quoiqu'il faudrait voir dans quelles circonstances ce changement est intervenu), ce n'est pas pour autant que les adaptations ("localisations" pour parler correctement) sont toutes irréfléchies et débiles. Si tu fais de la traduction mot-à-mot, c'est-à-dire sans adaptation, tu cours le risque d'avoir des dialogues maladroits et/ou incompréhensibles, voire ridicules. Le fait est que la localisation est nécessaire, parce que tout le monde n'a pas la même connaissance de l'anglais que toi. Si on peut arriver à voir, via une mauvaise adaptation, le texte original en anglais, ça peut flatter notre intelligence mais c'est maladroit, même dans des trucs insignifiants (exemple tout con : traduire "dozen" par "douzaine" = echec). On peut aussi citer le "tu ne veux pas voir ça", popularisé parce que sans cesse rabâché ces dernières années par des localisateurs qui otn échoué faute de talent, de temps ou de possibilité d'insertion dans le film ; ou encore les haïssables "mec" ou "bébé" popularisés aussi parce qu'inadaptables autrement niveau doublage.
Et il peut arriver que parfois, le texte original n'a aucun sens si traduit tel quel, à cause des expressions consacrées anglaises ou des choses qui n'existent que dans des pays anglo-saxons. C'est ce qu'on voit dans les strips des céréales du dimanche matin : le mec qui traduit possède un sens de la formule française plutôt prononcé et une connaissance poussée de la culture anglo-saxonne, mais pourtant il lui arrive de traduire maladroitement (en tout bien tout honneur). Et il lui arrive de s'"excuser" parce qu'un gag est tout simplement intraduisible, le dessin étant lié à un "acte culturel anglo-saxon" qui n'existe pas ici-bas.

La localisation, sans déconner, est nécessaire, quoi que tu en dises Napalm ; et mon point de vue c'est que autant il ne faut pas trop en faire, autant tu ne peux pas faire ton chienchien et traduire précisément ce que dit l'auteur (genre on va pas traduire "burnout 3" par "les couilles à l'air 3", si tu vois ce que je veux dire) au risque de perdre ton lectorat cible.

Les films des ZAZ dans les années 80 sont de parfaits exemples de petits chefs-d'œuvre de localisation : le fabuleux "il suffit que je pense à ma mère" remplace un désastreux "il suffit que je pense au baseball" s'il avait été traduit tel quel. Ou encore "tu as voyagé avec une star du top 50" au lieu de "tu as voyagé avec Weird Al Yankovic".

La solution alternative à ce problème, c'est le sous-titrage, qui permet de glisser des explications au risque de faire emmagasiner un trop plein d'informations.

Ce qui nous amène à la viabilité de la VF.

Attention : ce qui va suivre n'est que mon avis qui n'engage que moi© (axiome de Niko, Factornews, 2007). C'est bien entendu discutable.

 

95% de l'internet français : "La VF c'est de la merde t'entends ?"

 

Je m'adresse à toi, le petit prodige de la langue anglaise qui rêve son monde du haut de tes 18 ans. Non, la VF, ce n'est pas de la merde.

Quelques constatations pour commencer :

Oui, la VF n'est parfois pas fidèle.
Oui, la VF a du mal à faire passer certaines subtilités (voir plus haut).
Oui, la VF a parfois des choix de doubleurs malheureux.

Mais dans l'ensemble, non, les doublages ne sont pas si catastrophiques qu'on aimerait nous le faire croire. Pour une simple raison : les dialogues, à part si on est un fan du cinéma d'auteur américain/anglais/ouzbek où tout n'est que texte, n'ont pas besoin d'être nécessairement traduits à la Baudelaire pour être compréhensibles et/ou de qualité.

Je ne m'en cache pas, les films en VO, ça ne me fait ni chaud ni froid. VO, VOST, VF, tout est bon pour moi, je peux suivre sans problème. Je rigole souvent en entendant les discussions sur ce sujet, 75 % de mauvaise foi en général. Cette folie de la VO est le fait d'une fange d'activistes de la culture parfois raisonnés, souvent pédants, qui se vautrent dans une espèce d'élitisme de supermarché en ligne. "Nous on est des cerveaux tu comprends, on aime les livres des auteurs anglo-saxons du milieu du XXè siècle, les strips de la perry bible fellowship, et la constestation politique on adore en faire pendant des heures pour se dire qu'on est trop des rebelles, puis on retourne jouer à ARMA. On a passé le stade anal de Bigard, ça c'est pour le peuple (qui aime la VF)."

A mon sens, quatre avantages à la VO :

-tu vois le film "avant tout le monde" (quoique les canadiens sont là pour nous de toute façon ; et puis, c'est devenu relatif vu que maintenant tout le monde voit le film "avant tout le monde" du coup) ;
-ça peut faire apprendre des trucs sur la langue source (pour les étudiants en langues ou les gens qui voyagent un peu, principalement) ;
-pourquoi pas ;
-c'est un excellent filtre à cons au cinéma.

A part si vous êtes ces fameux cultivés de qualité et/ou pédants qui ne regardent aucune daube, je m'autorise à penser qu'au moins 75 % des films et séries qu'on regarde ne sont pas assez travaillés niveau dialogue pour justifier un matage en VO. Honnêtement, quid des subtilités d'un 24h chrono, d'un Battlestar galactica, et dans une certaine mesure, qui a été dérangé par le doublage de films comme, je sais pas, Broken Flowers, Lost In Translation ou d'un ZAZ, comme dit plus haut ? La synchronisation est la plupart du temps très correcte et plutôt crédible.
Quelques exemples, je l'accorde, où la VO est un plus : des films à la Tarantino (bien que je ne pense pas que les leets qui ont maté Pulp Fiction en VO y aient compris grand chose) par exemple, qui ont un sel particulier. Ou encore, pour éviter les animes où les traducteurs se sentent obligés de localiser les noms des protagonistes en "Tristan" ou "Jean-Michel". Ou encore les films qui font usage d'un parler principalement argotique ou à fort référencement culturel.

A part ça, je souris aux éclats quand j'entends des gens dire "moi, je préfère Star Wars en VO" (quand je vois la teneur des dialogues des derniers SW en VO, je pleure). J'ai également vomi sur tous mes potes lors d'un fabuleux débat sur "on regarde destination finale 3 en VO parce que c'est mieux que la VF".

Sinon, tout va bien chez vous ?


Le chien

posté le 09 November 2008 à 16:07
Avez-vous déjà pris quelques secondes pour vous arrêter et regarder cet être, là, juste à côté de vous ? Cet animal parfois fier, souvent câlin, qui vous regarde avec des yeux tendres et est toujours là quand vous rentrez du travail ? Non, pas votre femme, encore à droite. Oui, lui. Le chien. Je le vois, vous n'avez jamais vraiment pris soin de l'examiner. Je suis là pour vous aider.

Le chien est un mammifère terrestre quadrupède, en celà assez proche de l'éléphant, du cerf et de Clara Morgane. Quand on le regarde de près, on s'aperçoit que le chien possède un organe lubrifié tirant sur le rose, qui pend la plupart du temps. C'est sa langue. Elle est ainsi sortie car le chien transpire par la bouche. On dit alors qu'il halète, à la différence de la chienne qui allaite parce qu'elle n'a pas d'organe lubrifié tirant sur le rose, la nature est décidément bien faite.

Le chien a trois fonctions principales : manger, faire des câlins, et chier sur le trottoir.

C'est un animal qui ne manque jamais de témoigner de son affection et de sa bonne humeur dans toutes les circonstances. C'est pourquoi il est toujours présent lors des réunions de famille, réunions où il ne manquera pas de passer son temps à sentir l'entrejambe des invités et à sauter au cou des gens, voire même, dans les cas les plus extrêmes, à tenter de s'accoupler avec la maîtresse de maison ou avec toute autre personne faisant attention à lui.

Les adeptes de la sagesse populaire nous disent que le chien est le meilleur ami de l'homme. Ce à quoi je répondrai qu'il faut avoir des bouts de bois dans le crâne pour accoler « sagesse » à « populaire ».

Le chien n'est pas le meilleur ami de l'homme. Le chien est le meilleur ami du con.

On distingue deux types de chiens : Les chiens gentils et les chiens méchants.

Les chiens gentils

Le chien gentil, à l'instar de son alter ego extraterrestre, est souvent con. Mis à part deux célèbres chiens télépathes des années soixante, l'intellect du genre canin se situe à peu près ici :



Les humains semblent attacher une importance toute particulière à la laideur de leur futur compagnon. Les chiens très laids font fureur. Ainsi voit-on souvent les fameux chiens sans cul ni tête, frisés à la limite de la légalité, et dont l'utilité ne dépasse pas le stade du tapis d'entrée. Citons également le fabuleux bouledogue français, qui, en plus d'avoir une gueule tout droit sortie de l'enfer, se permet de sentir mauvais et d'être tout mou, rejoignant ainsi au panthéon du ridicule l'ornithorynque et Françoise de Panafieu. Certaines personnes trouvent ça mignon. Certaines personnes trouvent Picasso joli, vous me direz.

Les chiens méchants

Nous autres pays d'Europe ayant fait l'embargo sur les armes, il fallait bien trouver une façon légale de tuer. Nous avons ainsi le choix entre deux possibilités : les armes blanches et les chiens de combat.



Le chien de combat, une arme d'1m50 de long qui chie sur les trottoirs.


Le choix peut s'avérer difficile. Il faut penser en termes d'emmerdement maximal : le chien est une arme qui ne nuit pas seulement par son aspect agressif. Il possède également une odeur, une présence et une autonomie que lui envient nombre de ses congénères létaux, le couteau en tête. En effet, là où il faut toujours tenir le couteau par la main pour lui apprendre ses besoins, le chien pourra très bien courir chercher son pain bénit lui-même, vous permettant par-là même de Vak-er à d'autres occupations. Le seul inconvénient par rapport au couteau est qu'on ne peut pas lancer son chien.

Dieu merci, le nombre de gens dressant leur chien pour cet usage n'est pas légion. La plupart du temps, le chien sert de substitut d'esclave à un maître qui le dressera à faire des tours qui émerveilleront ses amis, comme aller lui chercher ses pantoufles ou lui ramener une bière pendant qu'il se branlera une énième fois devant le JT de Laurence Ferrari, rejoignant ainsi le petit enfant chinois et la femme dans le triptyque de la soumission généralement transmis de père en fils depuis les âges obscurs de l'humanité, comme les années 60 par exemple.

Des centaines de connards ne s'y sont pas trompés : pour un emmerdement maximum, un chien est le choix idéal.



Sauvez un chien, mangez un Chinois.

Photos de ci de là (mise à jour avec commentaires)

posté le 25 October 2007 à 19:26
Je faisais un peu de tri dans mes photos, et je me suis dit que je pourrais en faire profiter les autres. Rien de fantastique, pas mal de déjà vu pour beaucoup de monde je suppose, mais bon ON A PAS TOUS LES MOYENS D'ALLER EN INDE HEIN §§

Liège :

Vue depuis la stèle commémorative de la guerre :


Les escaliers de la montagne de Bueren, juste à côté. Une montée et tu perds 4 kilos.



Le palais des princes évèques, actuel palais de justice, avec l'oignon au fond, ancienne église maintenant salle d'exposition



Vue depuis l'extrémité de l'île centrale



Une église parmi les 154213 églises du coin, j'aimais juste bien l'angle que ça donne sur la photo...



Bruxelles :

Vue du centre, de loin (avec un satané camion de glaces qui me pourrit mon effet)



J'aimais bien cette perspective, c'est effectivement Don Quichotte et son pote sur la bien nommée place d'Espagne :



Même endroit que la vue du centre de loin, sauf que je me suis retourné :



Une des ruelles de la Grand-Place :



L'Atomium (A mon sens encore plus une arnaque que la Sagrada Familia, un conseil, ne payez pas pour rentrer, le meilleur est dehors) :




Namur :

Petite ville bien tranquille du sud de la Belgique, peu de monuments d'intérêt mais j'aime bien le rendu de celle-là :



Barcelone :

Vue de Montjuic depuis la place adjacente



Un des deux immeubles de la ville olympique



Vue du parc olympique, j'ai été extrêmement surpris par le rendu (je rappelle que j'ai un APN de prolétaire à 120 €)



Reims :

Petite photo d'une fontaine tarie laissant entrevoir la cathédrale :



Louvain :

L'hôtel de ville. BTW si vous allez en Belgique visitez-là en priorité, ce n'est pas Bruxelles mais c'est extrêmement convivial, il y a plus de vélos que de voitures (les rues sont remplies de parkings pour vélos) :


MAL AU CUL !!

posté le 29 August 2007 à 19:15
Aujourd'hui, un petit jeu des 7 erreurs :





Je suppose que ce sont les chrosomes qui ont volé les objets manquants. Salauds, je vais vous frire.

Guide de tourisme en Ukraine

posté le 25 April 2007 à 01:02
En ces temps d'insatisfaction politique, il est bon de souffler un peu, et de partir prendre des vacances. Aujourd'hui, je vous propose l'Ukraine. Un très joli pays, bien bucolique, avec un joli parterre de demoiselles en fleurs à butiner. Attention toutefois aux us et coutumes assez inhabituelles, qui pourraient sembler frustes, iconoclastes,voire même cariogènes, à nous autres Européens de l'Ouest. Dieu merci, STALKER nous en fait une superbe vitrine.

Quelques choses à savoir avant de réserver son billet :

1 - la campagne ukrainienne est parsemée de coffres magiques. Pour qu'ils se remplissent, il faut tuer leur propriétaire et récupérer son PDA. Une coutume assez choquante au premier abord mais bon, ils ne pourront pas dire qu'ils ne l'ont pas cherché.

2 - vous croiserez des tas d'ennemis sillonant le pays à la recherche de souvenirs. La bienséance veut que vous les tuiez tous. Malheureusement pour vous, les Ukrainiens, contrairement aux Allemands, ont une âme qui leur permet parfois de ressuciter (vécu : à l'entrée de la bouche d'égoût pour aller voir Doctor, 7 bandits que j'ai tué et qui ont ressucité quand j'en suis ressorti, le jeu ayant la bonne idée de me mettre automatiquement sur les jumelles). Ils se dupliquent à l'infini selon l'endroit. Surpris de ce phénomène, je questionnai un ami qui avait déjà fait le voyage :

Spoiler : afficher/masquer
[18:58] hohun: bon là je viens de buter 10 personnes en plus avec mes 6 grenades mais ILS RESPAWNENT QUAND MEME
[18:58] hohun: non mais jeu de merde quoi
[18:58] Zyblets: tu te serai pas mis en hard ?
[18:59] hohun: stalker (ndlr : stalker = normal)
[19:00] Zyblets: ouais voila
[19:00] Zyblets: tu t'es fais toute la base ? :p
[19:00] hohun: non mais c'est n'imp quoi
[19:00] hohun: oui presque*
[19:00] hohun: mais j'ai fui un peu avant la fin parce que c'était trop hard
[19:00] hohun: mais là les mecs naisent d'une faille spatio-temporelle, je vois que ça
[19:00] hohun: ce serait pas ça la fin du jeu par hasard ?
[19:00] hohun: :D
[19:00] Zyblets: ben en fait pour te spoiler un peu :p c'est éxactement ça

...

3 - En Ukraine, les bandages sont vendus séparément des kits de secours. Impossible de remettre les bandages dans le kit pour utiliser le tout en une fois, vous devrez donc vous panser et vous soigner (?) en même temps.
Mais alors me direz-vous, que peuvent-ils bien mettre dans ces grosses boîtes de medkits ?
C'est une bonne question élève Chaprot, vous avez 20 minutes.

4 - Les Ukrainiens sont prévoyants : même le plus aguerri des néo-soldats en exosquelette cybernétique ne sort jamais sans sa baguette de pain et son saucisson.

5 - L'Ukraine donne des spasmes à certaines personnes. Essayer de tenir une arme est parfois un vrai calvaire, surtout quand elle se décide à tirer toute seule, ce qui est drôle, surtout quand ce sont les grenades que vous avez en main.
Les armes ukrainiennes s'enrayent 134 fois par heure.

6 - Les Ukrainiens boivent de la vodka au plomb pour réduire les effets des radiations. Ca explique leur incapacité à diriger correctement une centrale nucléaire et à finir correctement un jeu.

Alors qu'à l'inverse de certaines personnes, j'ai trouvé les combats plutôt faciles, même au début, je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçu par un jeu manifestement fini à la pisse par endroits.
Ca rame en Dx9, ça plante parfois, certains mécanismes de gameplay sont foireux, l'IA est tantôt géniale, tantôt attaque en ligne à la Warcraft 2, les promesses de départs ont été sarclées à la hache.

Messieurs, 6 ans. vous avez eu 6 ans.

6/10 parce qu'il reste sympa niveau ambiance et fights, et que ça fait longtemps que j'ai pas eu un solo intéressant.

Dieu merci, les créateurs du XXIè siècle savent qu'ils peuvent bâcler le boulot, car une communauté de moddeurs le finira immanquablement à leur place. C'est aussi ça, la conscience professionnelle.

Week-end culture

posté le 26 March 2007 à 13:20
Ce week-end, j'ai enfin vu Chouchou : un film sympatoche, mais je ne vois vraiment pas ce que les gens lui ont trouvé à l'époque...un ersatz d'Almodovar période Talons Aiguilles, avec l'accent du bled. Mouais.

Ce week-end, j'ai enfin vu L'Auberge Espagnole : sympa, et avec un fort accent de nostalgie à mon goût (ou alors je me l'invente...mais je ne crois pas, "ça sent le vécu"). D'autant plus sympathique pour les gens qui ont déjà vécu ce genre de situation. Le film vaut surtout le détour pour la passage dans la voiture avec la mère du héros (ahah, le seul moment où j'ai ri de bon cœur).

Ce week-end, j'ai acheté Permanent : Joy Division 1995, un best-of. Enfin, je ne sais pas si l'on peut parler de "best-of" pour un groupe tel que Joy Division, dont la carrière plutôt courte invite à considérer l'ensemble de leurs morceaux comme un best-of. Parlons plutôt d'"introduction" au groupe : l'évolution du style musical au cours de ses quatre années d'existence ne peut tout simplement pas être rendue par 15 morceaux. La compilation entend satisfaire tout le monde, un peu de tel album, un peu de tel autre et un peu de singles. On y trouve les classiques Love Will Tear Us Apart, Atmosphere (dommage que Curtis y chante aussi mal) ainsi qu'une version très légèrement modifiée de Something must break, morceau assez atypique qui rappelle à la fois Sonic Youth, Bloc Party...un des seuls morceaux qui rappelle la nervosité du groupe en live. JD est par ailleurs le seul groupe que je trouve meilleur en live qu'en studio...

Ce week-end, j'ai acheté Citizen Kane : je pensais en faire une critique complète, mais en fait je crois que je vais juste dire "oh la vache".
Je suis le seul à trouver que les effets spéciaux à base d'environnements mi-dessinés mi-vrais (comme dans l'intro) claquent mieux que les effets spéciaux modernes ?

Pavement - Wowee Zowee

posté le 09 February 2007 à 11:19
Les années 90 n'en étaient qu'à leur moitié, que déjà Pavement en faisait le best-of.



Ca fait un bon moment que j'avais envie de parler plus en profondeur de cet album, que je n'ai découvert que l'été dernier (honte à moi). Wowee Zowee est le troisième album du groupe Pavement, qui, malgré un talent certain, n'a jamais réussi à (voulu ?) sortir du carcan "underground".

Voilà un album où vous ne trouverez aucun tube. Par contre, et c'est là où je le trouve génial, c'est que chacune des chansons a une personnalité réellement différente des autres. C'est totalement erratique, totalement imprévisible et totalement génial. On y trouve aussi bien du laid-back (Motion Suggests) que des guitares saturées (Flux = Rad), des rythmes dépressifs (We Dance) mais aussi des paroles déjantées (Serpentine Pad, Best Friends Arm). Les morceaux ne se terminent pas forcément comme ils ont commencé, et c'est tant mieux, c'est exactement ce qui me plaît dans la musique.

Cadeau Bonux, l'intégralité de l'album est dispo sur l'excellent radioblogclub. Mais je vous préviens, c'est le genre d'album qu'il faut écouter plusieurs dois pour l'apprécier à sa juste valeur.

http://www.radioblogclub.com/open/125707/pavement/01%20-%20We%20Dance%20-%20Pavement


Ma playlist :

Grounded - un morceau très agréable à écouter malgré un son de guitare saturé. Il a typiquement le feeling qui me rappelle pourquoi j'aimais bien les années 90.

Father To A Sister Of Thought - une chanson très calme, saupoudrée de "guitare hawaïenne" pour le dépaysement

Best Friends Arm - du "bon son" déjanté tant au niveau du rythme que des paroles

Grave Architecture - un morceau là encore très "90s"

Flux = Rad - plus un interlude qu'un réel morceau, il vaut le détour pour son rythme obsessionnel gratifié d'une explosion sonore à chaque mouvement.

Half A Canyon - un exemple de chanson qui ne finit pas comme elle commence, et aussi une occasion pour le chanteur de sortir sa camisole...

En fait c'est une playlist subjective, les morceaux sont de qualité égale. A vous de choisir...



Les babes du mois (+ des chats, des motos, du flan et In Memoriam 2)

posté le 28 December 2006 à 19:39
Je viens de redéterrer le .mod de Conrad pour briller en société, ce que je fis avec brio. Maintenant j'ai le souvenir d'une discussion sur la tribune avec LeChat et deux-trois autres personnes sur comment faire une musique mod (les logiciels nécessaires genre Audacity ou je ne sais quoi, les howto...).

Si vous avez la date ou la page de cette discussion, ou si vous avez les logiciels, samples et tutoriaux adéquats, ou mieux, si vous avez une nièce vierge de moins de 20 ans pas dégueulasse, je vous en serais reconnaissants.

Pour le titre, ben, genre vous avez besoin de moi pour trouver des trucs comme ça.

Evaluons le QI moyen d'un manifestant anti-CPE

posté le 24 March 2006 à 15:46
Ce matin, je retourne à la fac, bien décidé à avoir cours.




Ah non, ça va pas recommencer !

Je me résous à faire le tour de ma fac, pour voir. Et il apparaît que :



Les étudiants et les professeurs sont rentrés et ont fait cours.


Ces Putains d'Etudiants

posté le 22 March 2006 à 17:08
Hier soir, apprenant la reprise des cours avec joie, je me suis dit : cool, on va enfin pouvoir repréparer nos études convenablement.
Ce matin, je me lève tôt à cet effet. J'arrive devant la salle de cours :

"-oh bah les grévistes vont pas tarder à arriver pour tout bloquer"
"-mais les cours étaient pas censés reprendre ?"
"-si, mais ils vont bloquer quand même"

Je me suis tu pendant une semaine, mais là, prenant en fait le compte que j'aie du me lever tôt, je ne tiens plus : bordel de merde, j'aimerais bien réussir mes études ! Faire la grève d'accord, mais empêcher les autres de faire cours ALORS MEME que la reprise des cours a été décidée, là vous soulez clairement. Si ça dure encore, vous pouvez compter sur moi pour vraiment commencer à soutenir le projet de Villepin. Bah ouais, à con, con et demi.
Compris ? Non ? Tant pis, je m'en doutais.

En bonus, une petite BD, parce que quand on n'a rien à foutre, eh ben on 'a rien à foutre...



Ou pas.