californie

Bienvenido a California II

posté le 04 September 2006 à 19:55
Fraichement debarque dans la poussiere, je prends un taxi. Alors les taxi c'est rigolo, il faut parler absolument espagnol sinon le type il comprend pas, pas de compteur et un prix paye a la gueule du gringo.

J'arrive au campus mais comme il est plus de 5 heures, il n'y a bien evidemment personne. Je commence a errer dans les jardins tout en transpirant avec ma valise de 35 kilos...





Je crois que c'etait le reflexe qui sauve parce que la vue des salles de classe m'a apaise.

Je finis par tomber sur une femme de menage (benit soit-elle) qui ne parle pas non plus anglais mais qui appelle quelqu'un pour moi. Un type vient a ma rencontre: premiere personne qui parle anglais, le coordinateur des programmes ou quelque chose dans le genre, tout affole de me voir la.

Il me fait faire un petit tour de voiture, et je depose mes affaires dans notre maison, pas de doute j'aime bien le jardin.





Malheureusement je suis encore seul vu que personne n'est arrive. Il me faut bouffer et ca c'est le drame je flippe carrement de marcher dans la ville. J'en profite pour faire quelque photos;










Je demande ou est le Mexique et on me montre une grande barriere rouillee, ok c'est donc a environ hum... 50 metres de chez moi.






Pour ma premiere arrivee dans le coin j'assiste en direct a un evenement des plus flokloriques: trois types sautent par dessus la barriere et courent comme des derates avant de se faire legerement violenter par une voiture de la bordel patrol. Personne n'en a rien branler, ca arrive apparemment 4 fois/ jour.






Je deambule encore un peu dans la ville et finit par rentrer dans un espece de fast-food qui fait office de bar a pochtron avec plein de gens dedans et des grands chapeaux. Je ne sais pas si le bar a putes d' ''Une nuit en enfer'' vous evoque quelque chose mais la c'est un peu pareil. Non j'exagere mais l'ambiance y est. (sans les peripatetiputes)

Je bouffe dans un coin en priant pour que personne ne m'interpelle, pour cela j'ai un technique infaillible. je fixe obstinement le mur. Je n'ai pas ose sortir mon appareil dans le quartier mexicain, mais ca viendra. La nuit tombe, et premiere journee assez marrante en fin de compte.




Bienvenido a California, I

posté le 25 August 2006 à 19:04


Pas trop de photos encore parce que j'attends mon über new portabeul. Je vais vous conter mon arrivée O combien merveilleuse a la place, et sans accents, parce que le Qwerty c'est de la boule.

Le voyage a ete bien sur totalement merdifique, c'est-a-dire que j'ai attendu des heures a Londres avec les raisons de securite que vous connaissez, multiples fouilles a gogo des mon arrivee a Chicago avec 5 heures de retard et joie! la moitie de mes bagages manquants.

Resultat j'ai loupe mon avion pour San Diego mais British Airways m'a paye hotel et restau au Hyatt de Chicago, d'ailleurs j'ai bien aime la chambre avec 3 lits King Size dedans (au cas ou pendant la nuit je voudrais changer de lit) et la tele LCD geante multi-porn-channel. La bouffe etait pas top, mais bon on est aux states hein.

A san Diego des la sortie de l'aeroport, ca sent bien les vacances, il fait 30 degres, les palmiers se balancent doucement sous le ciel azur, on voit des photos de surf, les flambeurs debarquent et se font charger leurs bagages dans des limousines.

Je chope un taxi et me dirige vers le campus principal de l'universite de San Diego ou je fais quelques paperasses. Ca fait peur, vraiment immense, une veritable usine a etudiants mais bon moi de toute facon comme je suis un ''exhange student'' et que je paye rien je suis sur un campus secondaire beaucoup plus familial a une heure et demie vers l'interieur.

La gare routiere est crade mais pas grave, je monte dans un greyhound bourre de mexicains. Le voyage est interessant, nous traversons de vastes etendues arides et meme quelque montagnes rouges assez belles, tapissees de cactus. Je commence a realiser que la ca va etre sport tout ca.

Une heure et demie plus tard, le bus lache une cargaison de latinos a El Centro et 10 minutes plus tard j'arrive a Calexico.
Je sors du bus et la bam! un vent ultra brulant vient litteralement me dessecher la gueule. Meme au fin fond de l'outback australien je n'ai jamais ressenti une chaleur pareille. Il est cinq heures de l'apres-midi et il doit bien faire 40-45 facile.

J'ai l'impression d'etre en plein milieu du mexique. Ca parle espagnol dans tous les coins, pas un truc ecrit en anglais. Honnetement, l'ambiance, la chaleur, la poussiere... J'en crois a peine mes yeux. Je decroche un telephone au milieu d'un groupe de mexicanos qui me devisagent assez curieusement. On m'interpelle dans un espece de spanglish mais je ne bite absolument rien. J'arrache toutes les etiquettes de l'aeroport collees sur ma valise pour eviter de faire un peu trop le gringo. Pour une fois je suis heureux, mais alors ultra heureux d'etre un peu bronzé.

Je decroche le combine et essaie d'appeler l'universite pour qu'ils viennent me chercher. Pas de reponse. Plus de quarter dans mon portefeuille, je cherche pendant des heures un truc pour faire de la monnaie, tout en tirant ma valise de 35 kilos, avec mon espagnol minable et finit par y arriver. Je rapelle moultes fois, et toujours pas de reponse. Et la j'ai comme qui dirait senti un leger vent de panique.