AAARRgile Suite

posté le 31 May 2009 à 19:55

deux "scuptures", indépendantes à la base, mais qui s'accordent pas mal du tout.

et d'autres trucs

- un machin genre sphinx

- Bibi Phoque Blues Bar

- et le fameux Conikaka

(note pour Repiemink: matte un peu c'te profondeur de champ minimaliste :)


Gorgone d'argile

posté le 25 April 2009 à 23:52

pas très original comme machin, mais j'la trouve pas trop moche

(pour se donner une idée de l'échelle, elle tourne dans le mauvais sens sur une tour de CD)

 

+ Couille sur main:

 

+ Bébêtes:

 


Ralph Mustang et le Hagagoo Pouët Pouët

posté le 22 April 2009 à 20:13

Après avoir glandouillé des mois sans vergogne aux frais des contribuables, Ralph décide enfin de reprendre le cours de sa vie  rêvée d'aventurier. Il retrouve le chemin de sa première passion de concepteur/raconteur d’histoires : le journalisme.

Tous ses articles précédents paraissaient trop fantaisistes aux différentes rédactions auxquels ils avaient été soumis.

Avec l’infime espoir de se voir enfin publier, Ralph mit de l’eau de cohérence dans son vin d’imaginaire puis rajouta un peu de vin, puis encore un peu d’eau, afin d’aboutir à un savant mélange devant lui permettre d’atteindre l’état d’esprit d’un vrai journaliste : retranscrire des faits sans tenter de les améliorer ou de les rendre plus intéressants.

Le sujet de cet article est une série de meurtres qui débuta au début des années 90, à peu près en même temps que la première guerre d'Irak. Ces meurtres touchèrent la région de Poneyville, cité qui vit naître Ralph et qu’il habite encore à ce jour.

Le premier mort était un magnifique loup en pleine force de l’âge, retrouvé dépecé dans un bosquet de la forêt de Glandoir. épluché en quatre pelures, telle une banane prête à être consommée. Le deuxième mort qui survint le même mois était le garde forestier de cette même forêt, retrouvé dépecé sur son trône, à la Banana Style également. Puis le maire de Poneyville l’année suivante, dans la cour de l’école. Le conseiller régional est pour l’instant la dernière victime.

Sa mort venait tout juste d’être révélée aux informations radiophoniques du soir quand Ralph décida de rédiger son article. Il fêtait un truc flou avec son pote Fred. Tous deux avaient oublié la raison de cette descente de liquide mais passaient une très bonne soirée dans un bordel hanté de Deux-Virages ou celui de Deux-Rivages. Quoiqu’il en soit, la soirée et leurs hôtesses étaient floues, la route du retour également.

Arrivés à leur immeuble de Poneyville, Fred s’était endormi, l’entrée de l’appartement à peine franchie. Ralph dût néanmoins le bouger pour parvenir à refermer la porte. Il admira dans un premier temps le concert de ronflements de Fred, l’accompagna de quelques applaudissemnts, se vida un dernier verre avant de ressortir sa bonne vieille machine à écrire.

17 hares plas teurd exuctement, Ralph sé reivelle infen. Lê tate a vrenc.

 

Tête sous l’eau. Café chaud.

 

17 heures plus tard exactement, Ralph se réveille enfin. La tête en vrac.

Son bureau. Sa machine.

Telle n’est pas sa surprise de découvrir qu’il avait réussi à écrire quelque chose avant de s’effondrer et de vomir dans les bras de Morphée. Et ce quelque chose semblait avoir un sens.

Une théorie sur cette série de meurtres. Ceux-ci étant probablement le travail d’un Serial-killer venu de l’espace : Le Hagagoo Pouët Pouët, un surnom judicieusement trouvé par sa fille Adeline.

 

« Débarqué sur notre planète « par hasard » (en attendant de trouver mieux), le Hagagoo Pouët Pouët n’attaque que les mâles dominants des clans qu’il rencontre ; partant de la stratégie militaire qui demande l’élimination du commandant en chef de l’armée adverse.

Ennemi désorienté -> Ascendant psychologique -> la victoire va résonner.

Fraîchement débarqué donc sur notre planète Terre, en attendant de trouver mieux, dans la forêt de Glandoir, le Hagagoo tomba nez à truffes avec une meute de loups qui l’attaqua sans crier gare.

Muni de son « super couteau laser » (en attendant de trouver mieux), PAF il dépeça d’un tour de main la bête la plus agressive, susceptible d’être  le mâle dominant, muni des plus grosses gonades. Le reste de la meute prit la fuite. La stratégie militaire vérifiée, la victoire a résonné.

Poursuivant son exploration forestière, notre mystérieux tueur venu des étoiles observa au loin un groupe de jeunes, accompagné du garde forestier. Par la grosse voix et l’attitude générale de ce dernier, le Hagagoo constata rapidement qu’il était le chef du groupe et le suivit le plus discrètement possible jusqu'à sa demeure.

Il mit fin à ses jours au moment même où il était le plus fragilisé, en plein effort. L’autre option  retenue étant l’orgasme,  qui sait le temps qu’il aurait fallu attendre. (pas con ce Hagagoo)

Avec une expérience de plusieurs semaines et un don d’observation hors du commun, car extra-terrestre, le Hagagoo  a eu le temps de se renseigner sur son nouvel environnement. La forêt dépend d’une ville. Un Maire la dirige.

Conclusion : le Maire de Poneyville sera sa nouvelle cible. Et PAF, le Maire.

Aux infos régionales, le Hagagoo apprend que la ville dépend d’une région : nouvelle hiérarchie et nouvelle cible.

Qui sera le suivant ? le Président ? Puis le Maître du monde ? Quittera-t-il notre planète pour s’attaquer à Dieu ? Son super couteau laser n'y suffirait peut-être pas…»

 

Ralph relit ses notes, satisfait. Les dates coïncident avec sa théorie. Son texte lui paraît bolide, son solide tient la route.

La gloire est à la porte ; il suffirait juste que Fred daigne se réveiller à son tour pour la laisser entrer.

Malheureusement, une fois de plus, personne ne croira cette histoire. L’existence des extra-terrestres n’est toujours pas publiquement prouvée, bien que Ralph en ait déjà rencontré quelques uns.

Un journal le publiera tout de même. Certes, celui-ci est peu fiable et se plaît surtout à relater l’improbable. Mais Ralph a été publié et c’est un grand pas en avant.

Quelques jours après sa publication, des lettres de remerciements envahiront sa boîte aux lettres. L’une d’entre elles attirera particulièrement son attention.

Son article, découpé, annoté au feutre rouge, noté sur 20, signé de l’Hagagoo Pouët Pouët en personne.

Ralph pourra se flatter d’être le seul de la profession à avoir la moyenne.

Aurait-il eu raison ? Aurait-il eu tort ? Ralph s’en foutra un peu, il a la moyenne et c’est déjà pas mal.

 

Et PAF ! au suivant !


Raoul Servais

posté le 05 March 2009 à 21:21

Semble-t-il, un Grand de l'animation belge

 

Chromophobia (1966) - 1er Prix du film d'animation au festival de Venise

 

Sirene (1968)

 

Operation X-70 - Prix Spécial du Jury Cannes - 1972

 

Harpya - Grand Prix du court-métrage à Cannes - 1979

 

Extrait de son film Taxandria (1994)

 

Petite Interview du Monsieur sur son oeuvre:

L'intégrale de ses court-métrages devrait être trouvable dans le e-commerce (mais pas à la Fnac)


Conseillés par un poulpe

posté le 22 February 2009 à 18:51

- Roman Polanski: Wanted and Desired sur son difficile procès pour viol de mineure ("Méééh, M'sieur, c'est pas de ma faute, c'est elle qu'a demandé"), aggravé par un juge obsédé par les paillettes.

 

- L'avocat de la terreur: Jacques Vergès, son histoire, ses convictions, ses combats et sa mystérieuse disparition pendant 8 ans (de 1970 à 1978). Surprenant, intéressant, un enfoiré militant. Même qu'on découvre qu'il est humain. [spoiler]cet individu sait pleurer.[/spoiler]

 

- Tabarly: un beau portrait de champion, embrouillé par un chevauchement d'images d'archives confusionnant.

 

- Pour me changer les idées du réalisme audiovisuel, j'ai aussi maté Les Maîtres de l'Univers (un vieux rêve de gosse).

Verdict:

 

 

C'était l'opération mensuelle de rafraichissement de blog. Merci de votre inattention.

 

 

npmm: trouver

(d'après le bouquin de N.Gaiman)


ces trucs qui sont utiles et qui décorent

posté le 02 December 2008 à 15:00
"En architecture, les gargouilles (Étymologie, la gorge ou l'œsophage, du latin, gurgulio, gulia et autres mots similaires dérivant de la racine gar-, par allusion au glouglou de l'eau) sont des ouvrages sculptés d'évacuation des eaux de pluie des toitures, propres à l'art roman puis surtout gothique. Elles sont généralement des figures grotesques".

Photos d'ornements grotesques du château des Ducs de Bretagne (Nantes).



C'était juste histoire de rafraîchir ce blog.

PS: et si quelqu'un pouvait m'expliquer comment poster un diaporama flickr, j'apprécierai grandement.

PS2: grand merci groove, t'es génial !

glandouille

posté le 12 July 2008 à 23:03
Aujourd'hui fut une belle journée de glande. Au lieu d'aller faire la lessive, je préférai enchaîner la vision de quelques films, confortablement calé dans ma pile de linge.



Heureusement, les râles de plaisir qui jaillissaient de l'ordi (d'un niveau sonore un peu trop élevé) m'ont sorti d'un bien mauvais trip.

Merci bien vouloir réinventer l'eau chaude

posté le 18 May 2008 à 14:36
Comme promis, comment prendre une douche en mode survie/chaudière-collective-en-panne en 10 points.

Accessoires:
- bassines plastique
- casseroles
- plaques électriques
- électricité
- savon/gel douche/bile de nourrisson
- eau courante (froide)
- serviette propre
- brosse métallique
- magazine

1- vérifier que les plaques électriques fonctionnent

(à défaut d'électricité, faire un feu à l'aide de crottin de rennes)

2- remplir les casseroles d'eau (ou de neige fondue) et les porter à ébullition


3- feuilleter le magazine ou se laisser aller à quelque innocente songerie


4- une fois à ébullition, sortir du songe et verser le contenu des casseroles dans une bassine (ou dans une outre en peau de phoque)


5- compléter la bassine avec un peu plus d'eau du robinet (ou de neige fondue) parce que c'est super chaud l'eau bouillante

6- Répéter l'opération autant de fois qu'on a de bassines (fonction de la crasse accumulée)

7- se balancer l'eau (désormais chaude) sur la tronche


8- éventuellement se savonner et frotter son corps musclé avec la brosse métallique, se rincer et se sécher

9- s'apprêter pour aller bosser

et voilà !!!


ah bah non, merde, chuis con, ON EST DIMANCHE §§§§



10 se remettre en caleçon et glander



KtuLulu pour l'asile.fr

PS: la méthode la plus simple étant tout de même d'avoir des ami(e)s habitant à proximité.

Baba Zula, turkish psychedelic delights

posté le 03 May 2008 à 03:19
Baba Zula - Bulbul olsam varsam yanina (avec Brenna MacCrimmon


le truc rigolo c'est que je peux même inventer des titres, personne ira vérifier :)

Article de Tracks sur le renouveau de la culture turque.


stroboscope

posté le 01 May 2008 à 20:08
Les 3 photos prises pour me rire de Repiemink (:) s'enchaînaient bizarrement . Du coup, je les ai animé, et ça donne ça...





Ca n'a pas grand intérêt, certes, donc voici une information absolument pas capitale, la discographie du bassiste Tony Levin (qui joue du Chapman Stick).

Tony Levin , musicien de presque 62 balais, a plusieurs cordes à sa basse, 10 pour être précis : world pop avec Peter Gabriel, rock expérimental avec King Crimson, heavy metal instrumental avec Liquid Tension Experiment, jazz fusion avec Bruford Levin Upper Extremities… Tony (c’est un ami) popularisa le Chapman Stick, instrument phallique figurant sur la pochette, et conçut les funk fingers, accessoires prolongeant index et majeur et utilisés pour frapper les cordes. Rageur, pêchu, profond, Stick Man retranscrit bien le parcours musical du bonhomme**, «loin des lourdeurs indigestes de Peter Gabriel» (lol), et s'est révélé parfait pour déflorer un nouveau caisson de basse.
** sideman entre autres de «David Bowie, Tracy Chapman, Alice Cooper, Al Di Meola, Peter Frampton, Mark Knopfler, John Lennon, Liza Minelli, Pink Floyd, Shankar, Paul Simon, Tom Waits… Jeanne Mas, Catherine Lara » (et re-lol)



Ca n'a pas grand intérêt non plus donc femme nue





C'est mon blog, hein !?!?



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