Oh ! un ancien stagiaire !

posté le 16 May 2006 à 10:51





Au commencement, une courante histoire d’heures supplémentaires impayées, au final, un passage prolongé par la case chômage. Depuis un an maintenant, Christophe, Nadia et leurs collègues - 22 en tout - sont sans emploi. Jonathan, lui, avait réussi à retrouver un boulot comme vendeur-démonstrateur... Pas de chance, c’était à la Samaritaine. Les raisons de cette inactivité subie ? Avoir voulu faire appliquer le Code du travail dans leur société, SWS Eurovente qui, jusqu’au 29 septembre 2004, tenait des stands sur le trottoir des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann à Paris. Ils ont porté plainte pour licenciement abusif. Jugement prévu le 30 septembre prochain aux prud’hommes. Avec toutes les preuves accumulées, leur victoire paraît assurée. Mais leur société n’existant plus, ils ne retrouveront pas leur emploi. De même, leurs indemnités seront versées par la collectivité et non par SWS, qui s’est étrangement retrouvée en cessation d’activité du jour au lendemain.

Pas de doute, certains dirigeants d’entreprise, comme Serge Conquet à SWS, savent se jouer des droits sociaux sans se faire coincer dans la maille juridique. Alors, étudiants fraîchement sortis des écoles de commerce ou directeurs un peu trop humanistes, voici un bref manuel destiné à devenir un parfait patron voyou.



1. Ne pas tenir compte des nouvelles lois sociales

Malgré une demande d’application de la loi Aubry relative à la réduction du temps de travail dès 2000, se servir du manque d’informations précises pour grappiller quelques milliers d’euros. « Malgré le passage aux 35 heures, nous continuions à travailler 39 heures par semaine mais payées 35, on bossait donc quatre heures gratuitement », explique, indignée, Michelle, une ancienne employée.


2. Utiliser son pouvoir pour exercer des pressions

En février 2004, six salariés envoient des lettres recommandées à Serge Conquet pour exiger un rétablissement de la légalité. Après quelques semaines de politique de l’autruche, le gérant de SWS accède aux revendications mais, parallèlement, quatre employés demandent la tenue d’élection de délégués du personnel et créent une liste CGT. Les menaces patronales pleuvent sur le personnel. « Tout le monde y passait », explique un ancien de SWS qui a préféré garder l’anonymat. « Ma responsable m’a par exemple menacé de me licencier pour vol » ! Au premier tour, l’unique liste n’obtient pas la moitié des voix nécessaire à l’élection. Finalement, une liste « maison » apparue au second tour l’emporte.


3. User avec tact de la « restructuration »

Grâce à la tenue des élections, les leaders de la contestation sont identifiés. Ne reste plus qu’à les licencier ! Quinze jours après le scrutin, soit le 16 juillet 2004, Serge Conquet restructure sa société : de 17 stands, SWS n’en conserve que quatre. Et ne garde que 22 salariés qui ont la plus grande ancienneté, mais aussi les femmes enceintes ou en congés maternité, ainsi que les candidats CGT et la plupart de leurs votants. Le reste du personnel (une trentaine de personnes) est immédiatement reclassé dans trois nouvelles sociétés : Fionali, Royal Thermes et Accessoirement Mode... Les trois - sociétés reprennent, par contrat avec les Galeries Lafayette, les treize stands délaissés par SWS.


4. Se servir du réseau familial

Serge Conquet n’est que le gérant de SWS. Au-dessus de lui, un dénommé Michel Hily, dont les rares traces mèneraient du côté du Luxembourg. Coïncidence, les dirigeants de Fionali, Royal Thermes et Accessoirement Mode se trouvent être des membres proches de la famille Hily ! « Il existe de nombreux liens - même adresse, mêmes personnes physiques, mêmes sociétés luxembourgeoises - entre les sociétés de la nébuleuse de la famille Hily qui se succèdent les unes après les autres depuis une quinzaine d’années sur le boulevard, lesquelles -

se terminent souvent par d’étranges dépôts de bilan », constate Christophe Claverie, ancien salarié syndiqué CGT.


5. Se choisir une destination de vacances

Les quatre stands restants affichant les produits les moins lucratifs et étant en surnombre de personnel (quasiment six employés par stand de 0,41 m² !), quelques semaines suffisent pour que le tribunal de commerce déclare la société en cessation de paiement. Le 29 septembre 2004 au matin, Serge Conquet attend ses 22 employés sur le trottoir pour leur annoncer la mise en liquidation judiciaire. Pour toute réclamation, s’adresser au liquidateur mandataire. Serge Conquet n’a plus qu’à choisir une agréable destination pour disparaître quelques mois. Mais au niveau judiciaire, il semble désormais hors d’atteinte.


6. Faire confiance aux impératifs de la précarité... et au ministre

Début octobre, les employés se retrouvent salariés d’une entreprise en cessation d’activité et, de fait, ne perçoivent plus aucun revenu. « Tout en comprenant notre indignation, l’inspection du travail nous a suggéré d’accepter leur autorisation pour notre licenciement par le liquidateur mandataire, car sinon nous nous serions retrouvés dans un no man’s land financier ! », relate Nadia Laloui, également ex-salariée candidate à l’élection des délégués du personnel. Indignés, ils écrivent une lettre à Jean-Louis Borloo, ministre du Travail et de la Cohésion sociale pour demander justice. Réponse : le ministère ne peut malheureusement agir, étant donné que la liquidation judiciaire a été prononcée par le tribunal de commerce de Paris et que l’inspection du travail a accepté les licenciements ! La boucle est bouclée.


la source.






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[EXCLU] CKK se la joue Francois Mitterrand

posté le 12 May 2006 à 16:33
Il a un fils caché :

tags : sodomie

Deux.

posté le 10 May 2006 à 16:01
tags : sodomie

EDIT C'est beau un palais présidentiel qui explose !

posté le 02 May 2006 à 15:24
[Edit]Ouverture des commentaires.



Grâce à cet homme EVO MORALES, on va sûrement connaître un nouvel Irak dans très peu de temps en Bolivie.

Ah ah ah les cons.

Bon moi je vous laisse, je vais aller me goinfrer d’action Dassault armement.

Ps : Vive la démocratie ! ah ah ah les cons.
PPs : enfin bon,si les cowboys avaient bien fini leur boulot, on en serait pas là, sans rancune les indiens.
tags : sodomie

Mon amour.

posté le 26 April 2006 à 12:02
Dédicace à Laurence Parisot



Jacques Brel - Les Marquises - Collection l'origin...

Pour faire une bonne dame patronnesse
Il faut avoir l'œil vigilant
Car comme le prouvent les événements
Quatre-vingt-neuf tue la noblesse
Car comme le prouvent les événements
Quatre-vingt-neuf tue la noblesse

Et un point à l'envers et un point à l'endroit
Un point pour saint Joseph un point pour saint Thomas

Pour faire une bonne dame patronnesse
Il faut organiser ses largesses
Car comme disait le duc d'Elbeuf
" C'est avec du vieux qu'on fait du neuf "
Car comme disait le duc d'Elbeuf
" C'est avec du vieux qu'on fait du neuf "

Et un point à l'envers et un point à l'endroit
Un point pour saint Joseph un point pour saint Thomas

Pour faire une bonne dame patronnesse
C'est qu'il faut faire très attention
A ne pas se laisser voler ses pauvresses
C'est qu'on serait sans situation
A ne pas se laisser voler ses pauvresses
C'est qu'on serait sans situation

Et un point à l'envers et un point à l'endroit
Un point pour saint Joseph un point pour saint Thomas

Pour faire une bonne dame patronnesse
Il faut être bonne mais sans faiblesse
Ainsi j'ai dû rayer de ma liste
Une pauvresse qui fréquentait un socialiste
Ainsi j'ai dû rayer de ma liste
Une pauvresse qui fréquentait un socialiste

Et un point à l'envers et un point à l'endroit
Un point pour saint Joseph un point pour saint Thomas

Pour faire une bonne dame patronnesse
Tricotez tout en couleur caca d'oie
Ce qui permet le dimanche à la grand-messe
De reconnaître ses pauvres à soi
Ce qui permet le dimanche à la grand-messe
De reconnaître ses pauvres à soi

Et un point à l'envers et un point à l'endroit
Un point pour saint Joseph un point pour saint Thomas

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Victoire !!!

posté le 24 April 2006 à 09:14

J'accuse !

posté le 20 April 2006 à 17:23


Cet homme vient de perdre le pouvoir de son pays qu'il aime comme le bas peuple qui adule la misère !

C'est un scandale ! c'est un complot judao-communo-gauchiste ! la preuve en est des multiples bulletins de vote fallacieux !

Je l'ai toujours dit ! ce n'est pas le plus grand nombre qui doit pouvoir décider du pouvoir mais l'élite.

Adieu l'ami, prends bien soin de toi.
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oh Bwana.

posté le 13 February 2006 à 10:11
Le temps des colonies

Paroles: Michel Sardou, Pierre Delanoë. Musique: Jacques Revaux


Moi monsieur j'ai fait la colo,
Dakar, Conakry, Bamako.
Moi monsieur, j'ai eu la belle vie,
Au temps béni des colonies.
Les guerriers m'appelaient Grand Chef
Au temps glorieux de l'A.O.F.
J'avais des ficelles au képi,
Au temps béni des colonies.


On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t'as pas, on en a.
Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence
En France, mais des idées, ça on en a.
Nous on pense,
On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t'as pas, on en a.


Pour moi monsieur, rien n'égalait
Les tirailleurs Sénégalais
Qui mouraient tous pour la patrie,
Au temps béni des colonies.


Autrefois à Colomb-Béchar,
J'avais plein de serviteurs noirs
Et quatre filles dans mon lit,
Au temps béni des colonies.


On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t'as pas, on en a.
Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence
En France, mais des idées, ça on en a.
Nous on pense,
On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t'as pas, on en a.


Moi monsieur j'ai tué des panthères,
A Tombouctou sur le Niger,
Et des Hypos dans l'Oubangui,
Au temps béni des colonies.
Entre le gin et le tennis,
Les réceptions et le pastis,
On se s'rait cru au paradis,
Au temps béni des colonies.


On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t'as pas, on en a.
Y a pas d'café, pas de coton, pas d'essence
En France, mais des idées, ça on en a.
Nous on pense,
On pense encore à toi, oh Bwana.
Dis-nous ce que t'as pas, on en a.
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vDFvsosvnkqmMORTvssvzveSYNDICATSdvs

posté le 16 December 2005 à 15:22
tags : sodomie

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