Promenons-nous dans les bois

posté le 06 July 2009 à 21:33


Comme tous les dimanches soir, hier je suis parti courir dans le Luberon.

Cela fait deux ou trois fois que j'y vais avec mon appareil photo au cas où je reverrais le faon croisé deux fois.
Evidemment, je ne l'ai pas encore revu :/

Je pars donc pour mon itinéraire à peu près habituel (il varie selon mon état d'esprit ou la recherche de créature sauvages :)

Je dois dire que depuis la rencontre avec le faon j'ai mes sens de la vue et de l'ouïe très ouverts lorsque je cours.

Au bout d'une demi-heure, en passant à coté d'un champ de pommiers, j'entends un gronk gronk et des pas pesants.
C'est clairement pas un faon, mais ça a l'air sauvage.


Je ralentis, j'explore et j'aperçois la source du gronk gronk :



Le sanglier a l'air tranquile et ne me calcule pas trop (il vaque paisiblement et me jette un coup d'oeil distrait de temps à autre).
Il a du remarquer que je suis Gentil tout plein (tm).



Vu qu'il a l'air de même, je tente un rapprochement : "petit petit..."

Ca marche, il s'approche pour faire connaissance...



Bon, il a un frère. Moins curieux, il m'a jeté un oeil et ne s'est pas approché.



Je les regarde un moment puis je reprends ma route.





Après tout, c'est plutôt le faon que j'aimerais voir...

Je suis passé à coté d'un des endroits où je l'avais déjà vu.
J'ai entendu un déplacement vif et léger derrière un bosquet touffu d'arbres. Il me semble reconnaitre le pas du faon.
Mais il a du comprendre qu'en ne faisant pas de bruit il était invisible.
Du coup, le temps de contourner le bosquet il a du filer...

J'ai continué ma balade.

J'ai vu un élevage d'humains dans un enclos.



Puis un trou de hobbit (mais ça me semble un peu rustique pour un hobbit normal).



Finalement, le soleil allant se coucher, j'ai décidé de rentrer pour faire de même...

 

Voilà. 1h45 de course à pied et toujours pas de faon :/

 


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