Oberhausen jour 0

Je hais les aéroports. On passe son temps soit à courir comme un dératé sans même être sûr d'aller au bon endroit, soit à attendre coincé dans une zone où les seuls centres d'intérets sont une pub pour le casino d'une ville qu'on veut quitter et une boutique de parfums. Même pas un McDo alors que je crêve la dalle depuis 7h.
Au moins ce matin j'ai appris qu'il y avait deux rues Germain dans Montpellier : celle où j'habite et celle de l'autre côté de la ville où m'attendait mon taxi. Heureusement que l'avion a décollé avec 25 minutes de retard. Du coup à la correspondance course effrennée pour finir dans les bas-fond de Roissy à attendre un autre avion avec 45 minutes de retard. Un petit contrôle au faciès des douanes allemandes à l'arrivée histoire de vraiment être sûr d'être en retard et 60 euros de taxi plus tard me voici à Oberhausen, riante ville de la Ruhr.
Etonnement, il fait beau. Bon accueil de mes collègues allemands qui pratiquent un open-space viril : 4 tables pour 20 personnes dans la même pièce. Pas d'Enfer pendant 3 semaines...
Le boulot finissant au pire à 18h, je suis vite à l'hôtel. Enfin une bonne surprise : un appartement de 40m² dans un hôtel 3 étoiles. Bon pas de connexion internet mais on ne va pas trop en demander. Après le déballage de ma valise de 25,4 kilogramme, je me suis pêté le ventre au restaurant de l'hôtel. Enfin ce qui m'a pêté le ventre c'est surtout l'entrée : un plat de "tapas" qui aurait nourri une famille de doberman. Il faut le savoir, les allemands coupent le chorizo comme le bois : une tranche de 2 centimètres que l'on coupe en 4 parts.
Pour en revenir à la connexion internet, le WiFi d'hôtel à 10€ les 60 minutes c'est le mal.
Bref aujourd'hui on s'est bien amusé. On verra dans 2 semaines si c'est toujours aussi drôle.