Hostel
posté le 09 March 2006 à 04:50
Vu Hostel. Très bon voire excellent si on le prend "du bon coté".
Hostel, c'est ce que je qualifierais de stade 3 du film de glandes grand public.
Ce genre ne cesse de s'améliorer contrairement à la situation des bébés phoques, et j'aimerais dire citez moi un seul loisir de masse qui en fait autant ?
Retrospective:
1 - Scream: de la petite pisse pour ado branleur /§ A ete INTERDIT au mineurs dans certaines salles /§ Les films d'horreur ont ils influencés ces petits jeunes venus avec des armes en classe et tout le tintoin ?
A l'époque y'en avait pour se pisser dessus à la vue d'une blonde à la con qui se fait poignarder. Bref de la merde.
2 - Remake de massacre à la tronçonneuse par exemple: on passe à la vitesse supérieure; toujours très près des clichés de nos belles jeunesses libertaires, les gros seins siliconés se font néanmoins hachés menus avec plus de sauvagerie explicite, le style est plus travaillé, devient esthetique. Certes pour aller au fond des choses et faire un véritable film dérangeant, il y eu fallut se débarrasser de tout ces lieux communs remplis de freaks campagnard en mal de douleur, mais quelque part ça fait parti du show et le rend en fait que plus pervers. Cerveau non requis, plaisir décuplé.
La donnée essentiel qui entre en jeu est ici le sadisme, avec beaucoup de scenes de tortures et un plaisir essentiellement axé sur la fascination pour la douleur (mais que va t'il faire avec cet épluche-légumes ? Oh non ! Pas dans le cul ! Pitié pitié oh mondieu).
3 - Hostel: le stade 2+1. Les clichés se font moins ténus (j'ai dit moins, faut pas réver), l'esthetique et l'ambiance sont toujours très soignés et on assiste à l'introduction de scenes de fesses assez poussées (pour du cinéma grand public).
Mais surtout, le gore commence à devenir vraiment saignant. Hostel ne fait peut être pas encore le poid face à un Camp 731 et ses membres gelés cassés au marteau, mais à ce rythme on y sera pour le stade 4. (Hey ! Y'a quand même un cramage de gueule au chalumeau assez fameux ! Mais chut, spoiler pas bien).
En bref plus la mise en scene se complexifie, plus le message devient basique (du cul du sang) et plaisant.
Moins hypocrite aussi; parce que si on veut faire dans l'extrême faut pas faire sa pédale nom de dieu: tu l'as voulu tu l'as eu, un grand coup dans ton cul. Moins de suggestionplus d'action.
On note également un retrait des effets de surprise à deux roubles, dits effets de "j'allume la lumière et je tombe sur satan qui encule mon chat". Le ciné de flippe se mute en véritable ciné d'horreur en somme.
Je dirais donc que pris sous l'angle des qualités susdite, on passe un très bon moment. Alors oui oui, il arrive bien une dizaine de fois que l'on puisse prédire la scène suivante; le scénar tient peut être sur une feuille mais reste relativement réaliste et immersif pour ne pas tout gacher.
Quand bien même les protagonistes sont justes des marionnettes débiles et clichesques qui se rencontrent (comme le monde est petit) au bon moment sur une grande pièce de théatre, au fond on s'en fout. Le reste est si bassement animal que l'on en garde un très bon souvenir. Ca gicle bien, on sort, on fume sa cigarette et on se dit que c'etait pas mal.
Pour conclure je citerais la réference universelle que sont les inrockuptibles avec une phrase qui m'a bien fait marrer:
Hostel, c'est ce que je qualifierais de stade 3 du film de glandes grand public.
Ce genre ne cesse de s'améliorer contrairement à la situation des bébés phoques, et j'aimerais dire citez moi un seul loisir de masse qui en fait autant ?
Retrospective:
1 - Scream: de la petite pisse pour ado branleur /§ A ete INTERDIT au mineurs dans certaines salles /§ Les films d'horreur ont ils influencés ces petits jeunes venus avec des armes en classe et tout le tintoin ?
A l'époque y'en avait pour se pisser dessus à la vue d'une blonde à la con qui se fait poignarder. Bref de la merde.
2 - Remake de massacre à la tronçonneuse par exemple: on passe à la vitesse supérieure; toujours très près des clichés de nos belles jeunesses libertaires, les gros seins siliconés se font néanmoins hachés menus avec plus de sauvagerie explicite, le style est plus travaillé, devient esthetique. Certes pour aller au fond des choses et faire un véritable film dérangeant, il y eu fallut se débarrasser de tout ces lieux communs remplis de freaks campagnard en mal de douleur, mais quelque part ça fait parti du show et le rend en fait que plus pervers. Cerveau non requis, plaisir décuplé.
La donnée essentiel qui entre en jeu est ici le sadisme, avec beaucoup de scenes de tortures et un plaisir essentiellement axé sur la fascination pour la douleur (mais que va t'il faire avec cet épluche-légumes ? Oh non ! Pas dans le cul ! Pitié pitié oh mondieu).
3 - Hostel: le stade 2+1. Les clichés se font moins ténus (j'ai dit moins, faut pas réver), l'esthetique et l'ambiance sont toujours très soignés et on assiste à l'introduction de scenes de fesses assez poussées (pour du cinéma grand public).
Mais surtout, le gore commence à devenir vraiment saignant. Hostel ne fait peut être pas encore le poid face à un Camp 731 et ses membres gelés cassés au marteau, mais à ce rythme on y sera pour le stade 4. (Hey ! Y'a quand même un cramage de gueule au chalumeau assez fameux ! Mais chut, spoiler pas bien).
En bref plus la mise en scene se complexifie, plus le message devient basique (du cul du sang) et plaisant.
Moins hypocrite aussi; parce que si on veut faire dans l'extrême faut pas faire sa pédale nom de dieu: tu l'as voulu tu l'as eu, un grand coup dans ton cul. Moins de suggestionplus d'action.
On note également un retrait des effets de surprise à deux roubles, dits effets de "j'allume la lumière et je tombe sur satan qui encule mon chat". Le ciné de flippe se mute en véritable ciné d'horreur en somme.
Je dirais donc que pris sous l'angle des qualités susdite, on passe un très bon moment. Alors oui oui, il arrive bien une dizaine de fois que l'on puisse prédire la scène suivante; le scénar tient peut être sur une feuille mais reste relativement réaliste et immersif pour ne pas tout gacher.
Quand bien même les protagonistes sont justes des marionnettes débiles et clichesques qui se rencontrent (comme le monde est petit) au bon moment sur une grande pièce de théatre, au fond on s'en fout. Le reste est si bassement animal que l'on en garde un très bon souvenir. Ca gicle bien, on sort, on fume sa cigarette et on se dit que c'etait pas mal.
Pour conclure je citerais la réference universelle que sont les inrockuptibles avec une phrase qui m'a bien fait marrer:
"Hostel" s'affirme dans chacun de ses plans comme l'une des choses les plus putassières que l'on ait vues.
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