LE VOL LIBRE

Le principe :

Cela consiste à faire voler des avions modèles réduits non télécommandés. Le but est de faire durer un vol au maximum 3 minutes.
Entièrement fabriqués à la main, ils sont réalisés en balsa, contreplaqué, carbone et kevlar. Ils peuvent atteindre une envergure de 2m40 mais ne peuvent pas peser moins de 430 grammes.

Composition du modèle :

L'avion est composé d'un fuselage, de deux ailes et d'un stabilisateur (aile arrière).

Le fuselage est en contreplaqué de 18 mm d'épaisseur avec une découpe pour pouvoir y installer une minuterie, un crochet pour le treuil et une balise. La partie arrière du fuselage est en fibre de verre ou kevlar de forme conique. Il n'y a aucune longueur réglementaire.



Les ailes sont en balsa et recouvertes de papier à l'aide d'enduit ou de film polyester collé au fer à repasser.
Le stabilisateur est fabriqué selon le même procédé que pour les ailes.






Technique de vol :

A l'aide d'un crochet verrouillé (ou non) fixé sous le fuselage, on attache au modèle un treuil de 50 mètres maximum permettant de le maintenir en l'air comme un cerf volant.



Le modéliste doit trouver l'ascendance (courant d'air chaud) qui permettra au modèle de planer seul. Une fois cette ascendance trouvée, le modéliste doit accélérer en tirant sur le câble pour effectuer une puissante traction et ouvrir le crochet.



Le modèle est alors libre et la minuterie s'enclenche. Il effectue des rotations dans le ciel tel un rapace (buse) pour rester dans l'ascendance. Une fois le temps écoulé, le dispositif lève le stabilisateur et permet au modèle de redescendre au sol.

Un modèle non équipé de ce dispositif, continuerait de voler selon les courants d'air chaud et serait totalement autonome, pouvant se poser à des kilomètres de son point de lancement et dans un temps illimité.

Lieu de pratique :

Cette discipline se pratique sur des terrains très vastes comme des champs ou des pistes d'aérodromes.

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Des concours sont réalisés via la Fédération Française d'Aéromodélisme au niveau national et international.




Plus qu'un passe temps, une réelle passion qui demande de la précision, de la patience et une bonne endurance. En effet, il faut bien évidemment courir après son avion pour pouvoir le récupérer. Celui-ci ne revient pas comme un boomerang !