Bin alors, et le CNE ?
posté le 18 April 2006 à 11:09
Alors que la rue criait sa haine du libéralisme et du grand capital acoquiné aux connards qui nous gouvernent, je faisais passer avec Mathieu aka Jean Dujardin des entretiens d'embauche pour un emploi à temps partiel en CNE.
Le premier constat, c'est que tous les candidats qu'on a reçu n'en avait strictement rien à battre de cette particularité de leur hypothétique futur contrat.
Non, ce qui les interessait le plus c'était le salaire et les horaires, autant que moi leur cursus.
Je trouve ça plutôt positif pour l'avenir dans le sens où les gens que nous avons rencontré trouvaient plus normal de se vendre pour obtenir et conserver leur emploi, que de se réfugier derrière des contrats qui leurs garantissent une sécurité maximale, même si au final se sont des grosses quiches.
Bien entendu, le fait qu'on soit une petite structure avec des relations personnelles quotidiennes, une ambiance decontractée du gland joue en la faveur du CNE, mais bordel, c'est la même chose que le CPE, alors il était où le grand soulevement national quand la loi a été votée ?
Avec 400000 contrats déjà créés, et l'absence de contestation des syndicats, ce contrat a été enteriné de fait par toutes les parties, ce qui est ridicule par rapport aux manifs qu'on a dû supporter puisque 96% des entreprises nationales y ont accès (- de 20 salariés).
La seule différence avec le CPE : aucune réduction des charges patronales, ce qui pue du slip, mais ça vous vous en foutez, c'est des trucs de capitaliste.
Par contre, cette flexibilité permettra surement aux bons gestionnaires de limiter la casse, voir même de sauver leur entreprise en cas de baisse de régime.
En effet, pour licencier économiquement, il faut que l'entreprise soit au bord du dépot de bilan. En revanche, si on s'y prend à l'avance, le résultat est le même pour le salarié, sauf qu'on peut sauver la boite en lui évitant de dépasser le point de non retour... et donc de réembaucher par la suite.
Bien entendu cette flexibilité du travail n'est pas du gout de certains, mais je crains qu'il faille s'y habituer.
Il faudrait également mettre en place un suivi renforcé en cas de rupture de contrat, et mettre les patrons sous surveillance "étendue" pour éviter les inévitables abus.
Sinon, pour en revenir à l'essentiel, l'heureuse élue est une joueuse de Wow de 23 ans. Et elle s'appelle Vénusia. Oui, c'est pas commun.
Elle commence demain, et moi je vais enfin pouvoir lever le pied et reprendre des horaires normaux, ce qui n'est pas un mal étant donné que l'accouchement de Cactus est imminent (on a failli partir à l'hosto hier soir).
Pour en revenir à un sujet plus léger, je poste ici un truc que Shad nous a proposé pour la home, mais qui a plus sa place ici (il ne souhaitait pas le poster dans son blog).
Y'a pas à dire, ça vous inspire tout ça.
Le premier constat, c'est que tous les candidats qu'on a reçu n'en avait strictement rien à battre de cette particularité de leur hypothétique futur contrat.
Non, ce qui les interessait le plus c'était le salaire et les horaires, autant que moi leur cursus.
Je trouve ça plutôt positif pour l'avenir dans le sens où les gens que nous avons rencontré trouvaient plus normal de se vendre pour obtenir et conserver leur emploi, que de se réfugier derrière des contrats qui leurs garantissent une sécurité maximale, même si au final se sont des grosses quiches.
Bien entendu, le fait qu'on soit une petite structure avec des relations personnelles quotidiennes, une ambiance decontractée du gland joue en la faveur du CNE, mais bordel, c'est la même chose que le CPE, alors il était où le grand soulevement national quand la loi a été votée ?
Avec 400000 contrats déjà créés, et l'absence de contestation des syndicats, ce contrat a été enteriné de fait par toutes les parties, ce qui est ridicule par rapport aux manifs qu'on a dû supporter puisque 96% des entreprises nationales y ont accès (- de 20 salariés).
La seule différence avec le CPE : aucune réduction des charges patronales, ce qui pue du slip, mais ça vous vous en foutez, c'est des trucs de capitaliste.
Par contre, cette flexibilité permettra surement aux bons gestionnaires de limiter la casse, voir même de sauver leur entreprise en cas de baisse de régime.
En effet, pour licencier économiquement, il faut que l'entreprise soit au bord du dépot de bilan. En revanche, si on s'y prend à l'avance, le résultat est le même pour le salarié, sauf qu'on peut sauver la boite en lui évitant de dépasser le point de non retour... et donc de réembaucher par la suite.
Bien entendu cette flexibilité du travail n'est pas du gout de certains, mais je crains qu'il faille s'y habituer.
Il faudrait également mettre en place un suivi renforcé en cas de rupture de contrat, et mettre les patrons sous surveillance "étendue" pour éviter les inévitables abus.
Sinon, pour en revenir à l'essentiel, l'heureuse élue est une joueuse de Wow de 23 ans. Et elle s'appelle Vénusia. Oui, c'est pas commun.
Elle commence demain, et moi je vais enfin pouvoir lever le pied et reprendre des horaires normaux, ce qui n'est pas un mal étant donné que l'accouchement de Cactus est imminent (on a failli partir à l'hosto hier soir).
Pour en revenir à un sujet plus léger, je poste ici un truc que Shad nous a proposé pour la home, mais qui a plus sa place ici (il ne souhaitait pas le poster dans son blog).
Y'a pas à dire, ça vous inspire tout ça.
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