Changer de vie
Des études prestigieuses, un salaire plutôt bon, un statut social, mais pourquoi faire ?
Arrivé à un certain age, on se rend compte que l'on a pas vraiment choisi sa vie, on s'en laissé porter par les choses, son environnement. On fait des études non par parce que l'on en a envie, mais parce qu'on en est capable, on est performant à l'école, et on est capable de rentrer dans des grandes écoles. Ca fait plaisir aux grands parents, les parents sont fier et on se sent intégré dans le modèle de société capitalistique dans lequel on vit.
Après quelques années, on obtient un petit bout de papier pour lequel on s'est battu pendant des années, un bout de papier si important que l'on pensait que tout dépendait de lui, que le rater serait une catastrophe alors que l'on n'en est encore qu'au début de sa vie, et on commence à travailler.
20 ans d'efforts pour finalement faire un travail que l'on n'a pas vraiment choisi. On peut toujours dire que ce sont mes choix qui m'ont mené là où je suis arrivé, et que j'ai aimé certaines choses que j'ai faites, mais au fond, qui peut dire que les choix que l'on a fait à 15 où 20 ans correspondent à nos aspirations d'adulte ? Combien d'entre nous peuvent se vanter d'avoir choisi à 18 ans le métier qui correspond à nos aspirations profondes ? Combien d'entre nous sont à 18 ans capables d'envoyer bouler 15 ans de conditionnement, d'attente comme quoi il fallait faire des études, pour suivre ce qui nous fait rêver ?
Récemment, je suis tombé sur deux articles décrivant tout cela mieux que moi, le premier dans courrier international, le second dans Rue86, et comme je suis un peu feignasse sur les bords, je vous laisse les lire, ça m'évitera de répeter tout ça. Et accessoirement, ça me permettra de finir l'article plus tôt
Lorsqu'on arrive à ce stade de réfléxion, on a alors deux options, on s'accroche à son métier que l'on a passé tant d'années à apprendre, son salaire et son statut social et la relative sécurité de son avenir et on se retouve à 40 ans à se demander ce que l'on a fait de sa vie, où on fait tout péter. On repart de zéro, en direction de ce rêve un peu fou mais qui nous tient éveillé la nuit le coeur rempli de rêves ,et avec des cojones grosses comme ça.
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