Ce n'est que moi II

posté le 28 February 2006 à 16:40
Le train arrive enfin à destination , je descends et me dirige vers la caserne , comme j'arrive la veille je suis seul ( du moins c est ce que je crois) à la gare. Je me dirige donc moi et mon sac vers la caserne ...
Et 1,5 km avec un sac sur le dos , ça pique , mais bon passons! Bon me voilà devant les grilles de la caserne, les élevas gendarmes qui gardent l'entré m'ouvrent en me souhaitant la bienvenue.
Un grand gaillard me dit qu'il m'accompagne à la compagnie ou je suis affecté et dès le début ça à le mérite d'être ... comment dire....ha oui .. direct:
"Bon vu ta coupe , tu vas vite te retrouver chez le coiffeur !"
"Vraiment ? " là je passe à encore plus blanc que blanc ...(HOMO)
"Puis bon t'en fais pas, à notre compagnie on nous appelle la Easy compagnie car on est ceux qui avons fait le plus de marche de nuit, la dernière elle faisait plus de 25 bornes.."
"Haaaaa, parce qu'on marche la nuit aussi ?" la je suis lessivé (MIR EXPRESS).
"BIEN SUR, c'est l'armée mon gars !"
"Ha oui ca me rassure...." mes jambes ... je sens plus mes jambes....Vite un déambulateur et une bombonne d'oxygène !
Je me ressaisie tant bien que mal , finalement je l'ai choisi ... je me suis quand même imposé beaucoup de choses pour arriver ici ...je vais pas faire ma "bourse molle" maintenant !
Allez on respire ... on met du MIR Couleur et ça repars !
Me revoilà gonflé à bloc grâce à mon orgueil devant l'entrée du bâtiment dans lequel je vais passer 10 mois ...
J'attends dans le couloir, et voilà le coups de blues que je prends ... moi qui avait quand même l'habitude d'un minimum de standing... me voilà quand même dans un endroit austère, merde il est ou le chandelier en cristal .. ? ( là j exagère... :) )
Il faut donc que je rentre dans le bureau de 'La' chef , je décide de faire une entrée dite : Normale ...
On me dit alors de rentrer , je rentre donc :
Mise en situation pour vous expliquer la situation:
J'ai des cheveux mi-longs , j'ai ma chemise noire queen of the stone age avec un spermatozoïde géant sur l'étiquette , j'ai un baggy et mes Vans .
Et me voilà moi et ma gueule d'enfariné en train de faire l'entrée du siècle , sous les yeux ébahis du chef que la dernière pose (les coudes sur le bureau les paumes de mains sur le visage) et une phrase qui n'a pu qu'énerver :
"Salut c'est moi" ! avec un grand sourire...
Bon , oui c'est vrai j'aurai pu mieux faire me dit-on... Mais je vous assure c'est déjà pas mal...
Je me suis pris une remonté de canne Terrible
"MAIS VOUS VOUS CROYEZ OU ? ON EST PAS DANS UN MOULIN ICI ! SORTEZZZZ"
Merde c'est vraiment des malades ici !
Donc, je sors et on me demande d'apprendre une formule pour me présenter , que j'oublies immédiatement ... c'est vite parti au désastre...
"MAIS VOUS ETES NUL , VOUS N'AVEZ PAS DE MEMOIRE OU QUOI ?"
Et là , le truc qui ne fallait pas faire.. je rigole...
"VOUS ALLEZ VOIR SI VOUS ALLER RIRE LONGTEMPS!"
Ce n'est que 8 mois plus tard lors d'un échange de DIVX avec des gars de la compagnie que j'ai cru reconnaître dans mes débuts un certain héro de film américain appelé Maoney dans un film appelé "police académie", sauf que là je ne le faisais pas exprès ...
Allez hop allons en chambre, il est 19h , je suis déjà épuisé…

Tout Bi continiou
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Commentaires

UltraVox a dit :
posté le 28 February 2006 à 16:42
là je passe à encore plus blanc que blanc ...(HOMO)

Hahahahahahahaha !
(Omo)

Kane a dit :
posté le 28 February 2006 à 16:47
On voit que cet homme à été traumatisé par la lessive.

Conikafik a dit :
posté le 28 February 2006 à 16:48
Sympa l'entrée, elle a du essayer de te faire roter du sang après ce coup ci :p.

Estacado a dit :
posté le 28 February 2006 à 17:10
Non ce n'est pas encore du style full metal jacket , mais y a des grands moments...

gloozy a dit :
posté le 28 February 2006 à 17:59
Je préférais les aventures d'estacado à la plage (derrière le buisson).
C'est un plaisir de te (re)lire.

Turalyon a dit :
posté le 28 February 2006 à 20:33
Je suis content de relire tes aventures Estacado.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai le sourire aux lèvres dès que je lis un de tes textes. Je m'attends toujours à THE BOULETTE, et là encore tu as fait fort je dois dire !
Enorme l'entrée !

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