Dimanche soir - 20h30 - Gare du Nord
posté le 17 March 2008 à 22:01
Sur le quai du RER B, un gars chauve, veste kaki, écharpe en laine autour du cou. Il tient un bâton autour duquel est enroulé un drapeau. Il a un écusson sur la manche de sa veste : "Tibet libre". Elle s'approche : "Excusez moi ?" Lui : "Oui ?" Elle : "Il y avait une manif' pour le Tibet, aujourd'hui ?" Lui, un sourire éclairant son visage : "Oui". Et il commence à raconter. Les oppressions ; l'information muselée ; la communauté internationale qui n'ose pas intervenir à cause du poids économique de la Chine ; les Jeux Olympiques ; le symbole de la flamme, qui va se séparer en deux et se rassembler à Lhassa...
Un RER arrive. "Excusez moi, je dois prendre celui là." Elle vérifie sur le panneau : "Je prends le prochain. Au revoir". "Au revoir".
Train suivant, les portes s'ouvrent. Une femme précédée d'une poussette tente de sortir. Le quai doit être plus bas qu'ailleurs, il y a une marche. Elle s'empêtre un peu avec sa poussette. De part et d'autres des portes, deux gars qui attendent pour monter dans le wagon, deux jeunes gars qui ne se connaissent pas, un black et un beur, se penchent d'un même élan vers la poussette. Ils attrapent chacun une roue avant, et aident la femme et son enfant à descendre du train. La femme prend le temps de remercier avant de continuer sa route. Les deux gars montent dans le wagon, et comme les autres passagers, se replongent dans leurs pensées.
Dans le RER. Elle sort un cahier à spirale et commence à y noter que finalement, l'humanité n'a pas complètement disparu de notre monde. Qu'il reste un espoir. Et cette pensée la rend heureuse.
Hop
Un RER arrive. "Excusez moi, je dois prendre celui là." Elle vérifie sur le panneau : "Je prends le prochain. Au revoir". "Au revoir".
Train suivant, les portes s'ouvrent. Une femme précédée d'une poussette tente de sortir. Le quai doit être plus bas qu'ailleurs, il y a une marche. Elle s'empêtre un peu avec sa poussette. De part et d'autres des portes, deux gars qui attendent pour monter dans le wagon, deux jeunes gars qui ne se connaissent pas, un black et un beur, se penchent d'un même élan vers la poussette. Ils attrapent chacun une roue avant, et aident la femme et son enfant à descendre du train. La femme prend le temps de remercier avant de continuer sa route. Les deux gars montent dans le wagon, et comme les autres passagers, se replongent dans leurs pensées.
Dans le RER. Elle sort un cahier à spirale et commence à y noter que finalement, l'humanité n'a pas complètement disparu de notre monde. Qu'il reste un espoir. Et cette pensée la rend heureuse.
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