Comme l'année dernière, j'ai obtenu une acréditation pour le Printemps de Bourges, qui aura lieu entre le 17 et le 22 avril. Encore plein de vons groupes à aller voir, plein de sons à se mettre entre les oreilles !
Comme d'habitude la programmation est écléctique. Il y en aura pour tous les goûts. Je vous livre mon programme perso, avec mes hésitations...




Mardi 17 avril

Vu que je bosse ce jour là, qu'il faut que je passe d'abord à mon hôtel, puis au bureau de presse pour retirer mon accréditation, je pense arriver trop tard pour voir Nosfell et Gotan Project. Dommage.

En revanche, j'irai voi la soirée du 22 ouest / 22 est, avec Nelson, Nadj, Stuck in the sound, The Automatic, Pravda, Just Jack et Peter Bjorn & John.

Jolie introduction, tout de même !


Mercredi 18 avril

En fin d'après midi, je compte aller voir Son of Dave au théâtre St Bonnet.

Ensuite, j'irai bien voir Abd Al Malik au Palais d'Auron, par curiosité, pour enchainer au 22 ouest / 22 est, pour les découvertes électros du Printemps de Bourges et de la Fnac : Billy B Beat (Nord Pas de Calais), Depth Affect (Bretagne), fmr.exe (Bretagne), Carabine (Aquitaine), Klanguage (Aquitaine), Dick Voodoo (Haute Normandie), Trash aka L (Languedoc Roussillon)


Jeudi 19 avril

La journée débutera dès midi, avec les Découvertes Rock, dans les salles jumelées de la Hune et de la Soute Triste Sire (Rhône Alpes), Minitel (Aquitaine), Cocoon (Auvergne), Nutcase (Ile de France), Joshua (Belgique), Tang (Nord Pas de Calais).

Juste le temps de prendre un goûter, et j'irai bien voir Joanna Newsom au théâtre St Bonnet.

Je raterai probablement Jacques Higelin, Olivia Ruiz, Feist, Justice, ou encore Erik Truffaz, histoire d'avoir un peu le temps de me reposer les oreilles...

... avant d'aller me poser au théâtre Jacques Coeur pour écouter The Konki Duet, Joan as Police Woman et Peter von Poehl.

Avant de retourner à mon hôtel, je passerai peut être par le 22 ouest / 22 est pour voir The Rakes qui, paraît-il, dépotent sec !

Ce sera tout pour le jeudi !...


Vendredi 20 avril

Là encore, la journée commencer à midi, pour de nouvelles Découvertes Rock à la Hune et la Soute : Narrow Terrence (PACA), Microfilm (Poitou Charente), The Sugar Plum Fairy PR (Centre), Celyane (Suisse), Eternal Tango (Lorraine), Pest Sound (Alsace), Daddy Longlegs (Ile de France).

Ensuite, en fin d'après midi, direction l'Auditorium pour y écouter Shannon Wright et Seb Martel.

Encore quelques groupes à côté desquels je vais être obliger de passer, puisque je raterai Miossec, The John Butler Trio, Brigitte Fontaine...

Fin de soirée à ce qui sera finalement mon QG, au 22 ouest / 22 est, avec entre autres Goose, Metronomy et The John Venture.

Quoi que, en me forçant bien, je devrais réussir à caser The John Butler Trio au milieu de tout ça....


Samedi 21 avril

Ca commencera à 14h au Théâtre St Bonnet, pour écouter la belle Julie Doiron.

Puis le Grand Concert Djeun's de ce festival, avec Mademoiselle K, Cold War Kids, Maximo Pak, Phoenix et Bloc Pary ! Ca va remuer du popotin !...

Et pour finir cette soirée, la Grande Nuit Electro, avec Ivan Smagghe, Tekel, Missil, Yelle, Amon Tobin, Cassius, Alexander Kowalski, et Agoria. C'est censé durer jusqu'à 5h30... je ne sais pas jusqu'à quel point je tiendrai le coup !


Dimanche 22 avril

... D'autant qu'en cette belle matinée de dimanche, je devrai faire l'aller-retour à Montluçon pour accomplir mon devoir de citoyenne, et être revenue à 13h, histoire de profiter du concert de clôture avec Exsonvaldes, Eiffel, Les Plasticines, Florent Marchet, Rike, Elista, Les Fatals Picards...


Voilà, ça va encore être dense, la semaine prochaine !!

Arf, l'affiche du Coachella Valley Music and Arts Festival est encore bien alléchante, cette année !!



Je les envie vraiment beaucoup beaucoup.

Donc, mon Top 15 albums 2006, par ordre alphabétique, parce que je suis bien incapable de les classer par ordre de préférence.

Archie Bronson Outfit - Derdang Derdang
Architecture in Helsinki - In case we die
Battles - EP C / B EP
Dominique A - L'Horizon
Ellen Allien & Apparat - Orchestra of Bubbles
Grandaddy - Just like the fambly cat
I like Trains - Progress - Reform
Isobel Campbell & Mark Lanegan - Ballad of the broken seas
Laudanum - Your place and time will be mine
Midlake - The trials van occupanten
Mojave 3 - Puzzles like you
Nosfell - Kalin Bla Lemsnit Dunfel Labyanit
The Spinto Band - Nice and nicely done
Two Gallants - What the Toll tells
Yo la tengo - I am not afraid of you and I will beat your ass

Comme d'hab, si je l'avais fait hier ou dans une semaine, il serait probablement différent.
Et oui, on n'est pas encore à la fin de l'année, l'album de l'année va peut être sortir la semaine prochaine, tout ça...
Mais bon, on me l'a demandé pour Liab, je l'ai fait.

J'essaierai de faire un article un peu plus détaillé plus tard, pour présenter ces albums.

Vous connaissez Jarvis Cocker ? Le chanteur de Pulp.
Je l'ai découvert il y a maintenant bien longtemps. Ca devait être en 1994 ou en 1995; lors d'un concert à la Cigale, où son groupe partageait l'affiche avec Elastica (vous savez, ce groupe dont la chanteuse s'appelle Justine Frischmann...)
Un grand moment dans mon éducation musicale, ce concert !

Et donc pour moi, le meilleur album de Pulp reste His'n'hers, suivi de près par This is hardcore, même si je reconnais que Common People est un putain de tube !



Allez, pour le plaisir :

Do you remember the fist time (His'n'hers - 1994) Version live



Après avoir tenté l'aventure Relaxed Musles avec Richard Hawley (je dois avouer qu'à sa sortie, j'ai eu du mal à accrocher à cet album ; mais je l'ai réécouté il y a peu de temps, et en fait il vaut vraiment le détour), après de nombreux mix dans les boites parisiennes, après avoir collaboré sur le dernier album de Charlotte Gainsbourg, Jarvis (Jarviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ! - pardon) nous revient en solo, avec un album dont le single a été proposé sur son MySpace il y a déjà pas mal de temps.

Je n'ai pas encore entendu l'album en entier, mais je suis déjà fan !

Bon, ce n'est pas le groupe de l'ann�e, loin de l�, je ne suis m�me pas sure d'arriver � �couter tout un album sur la longueur, mais je voulais juste vous montrer leurs clips, qui sont vraiment excellents ! Des effets sp�ciaux � couper le souffle, des chor�graphies r�alis�es sans doublage...

Attention les yeux !


A million Ways




------

Merci CaptN pour cette balise. T'es un chef.

Dans la série "il n'y a pas que Sony-Universal-Virgin dans la vie", aujourd'hui laissez moi vous parler d'un micro label indépendant - comme ils se définissent eux même - tourangeau : Another Record.



On trouve dans leur catalogue 13 artistes, dont certains n'auront pas dépassé le cap du premier album, dont d'autres sont allés voir ailleurs pour leur second album (c'est malheureusement bien souvent le lot de ces petits labels dénicheurs de talents : il découvrent des groupes jusque là inconnus, ils prennent le risque financier de sortir leur premier album, et si ça se met un peu à marcher pour le groupe, un label plus important vient les débaucher...). Mais ce qui est rassurant c'est que d'autres groupes encore viennent de sortir leur second album sur Another Record.

Citons donc leurs deux sorties de cette année :
- Life was the Answer de Jullian Angel, tout d'abord, dont l'électro-pop présente sur le premier album prend des accents plus folk sur cette nouvelle mouture.
A écouter : Mystic friend, qui peut rappeler New Model Army, autant dans les arrangement que dans la voix du chanteur.

- Poland de The Wedding Soundrack. Ne vous laissez pas duper par le nom du groupe : si vous passez leur album à un mariage, vous courez à la catastrophe ! Un écriture dépouillée, une musique simple et riche, très mélancolique...
A écouter : Bigger, sur lequel la voix, sans cesse sur le fil, est à peine supportée par une guitare acoustique, avant d'être happée par un flot de cordes entêtant.

A la fin de l'année dernière, j'avais déjà été impressionnée par l'album d'Odran Trümmel, Down Louishill, un disque plutôt folk aux mélodies complexes et aux arrangements fourmillant d'inventivité.
A écouter : Swimming over the Dam, dont la guitare aux airs un peu psyché est par moments soutenue par une rythmique blues assez surprenante.

Je ne peux pas citer dans cet article tous les groupes présents sur le label, vous les retrouverez ici, et vous pourrez télécharger pas mal de leurs titres sur cette page, mais je ne résiste pas à l'envie de rappeler que c'est le label Another Record qui a fait connaître en France les demoiselles belges de Half Asleep en sortant leur album Palms and Plums, en 2003.
A écouter : Le magnifique Fill the turkey with your stupid jokes.


Mais Another Record, ce ne sont pas que des disques, c'est aussi une philosophie. Le lien sur la page d'accueil vers eucd.info donne le ton. Quand on voit que certains des artistes du label sont également sur Jamendo et que tous les titres proposés en mp3 ou en ogg sont sous licence Creative Commons, on cerne mieux le label. Parce que la libre diffusion de la musique est pour certains groupes le seul moyen de se faire connaître, parce que refuser dans les systèmes "classiques" marchands de distribution permet de diminuer fortement le coût des disques et donc de vendre les cds à un prix plus raisonnable, le label a fait de la libre diffusion une véritable philosophie. Rien que pour ça, il mérite que vous alliez y faire un tour.

Quelques photos d'ambiance. sans commentaire.

Le week end prochain, à Evreux (Normandie - France), se tiendra la 23è édition du festival Le Rock dans tous ses Etats.



J'ai une tendresse particulière pour ce festival.
Tout d'abord parce qu'il se passe chez moi. La où j'ai passé le plus grand nombre d'années de ma vie. C'est l'occasion de retrouver tout un tas de copains que je ne vois maintenant pratiquement plus qu'à cette occasion, de boire des bières assis dans l'herbe en plein soleil ou collés à l'une des scènes. Parce qu'à une heure de Paris, on trouve le premier vrai festival de l'été, en plein air, qui reste à taille humaine.

J'aime également l'organisation de ce festival. Deux scènes principales où les "gros" groupes peuvent alterner. Pendant qu'un groupe joue sur une scène, un autre fait ses balances sur la seconde, et peut commencer à jouer dès que le précédent a terminé son set. En parallèle, le Banana Club, une tente où passent des groupes plutôt électro. Et depuis peu, la Papamobile, scène ouverte aux groupes régionaux.

C'est ainsi que cette année, sur les deux jours, se dérouleront 45 concerts. Au programme, des têtes d'affiche comme Franz Ferdinand, Dionysos, Cali, dEUS ; des groupes montants dans le milieu pop-rock comme The Infadels, Art Brut, Dirty Pretty Things ; des groupes aux styles aussi variés que Marcel et son Orchestre, Adam Kesher, Jack the Ripper, Anna Ternheim, Nathan Fake ou Bumcello.

Si la météo est clémente, le week-end promet d'être beau !

Et malgré tout celà, c'est très probablement la dernière édition de ce festival. Pourquoi ? Parce que l'équipe organisatrice du RDTSE est également l'équipe qui gère l'Abordage, la salle de musiques actuelles d'Evreux. Parce que depuis maintenant plus de trois ans il est question de construire une nouvelle salle, l'Abordage n'étant plus tout à fait aux normes de sécurités. Parce que de promesses en dédits, le maire fait trainer les choses, ayant trouvé un lieu puis finalement n'acceptant plus la nouvelle implantation. Parce que le directeur Jean-Philippe Aplincourt en a assez qu'on le mène en bateau et a décidé d'aller voir ailleurs s'il y est.

On en peut pas dire qu'il prend les gens en traître. Si la saison 2004-2005 avait été pour lui une saison d'ultimatum, il avait quand même pris en charge la saison 2005-2006, d'abord jusqu'à Noël, puis jusqu'à la fin de l'année. Et pendant tout ce temps, rien n'est venu débloquer la situation de l'Abordage. Pas de lieu, pas de nouvelle salle, plus d'équipe. c'est sans doute vers Rouen qu'ils iront exercer leurs talents d'organisateurs, de découvreurs de groupes. Et Evreux va sans doute mourir un peu plus.

Sinon, je pense que cette année encore, un groupe représentant les intermittants du spectacle montera sur scène pour nous expliquer comment leur situation n'évolue pas.

C'est bien triste.

Noise Digger est un "petit" label parisien fondé par Philippe, qui a fait ses classes chez Wagram, Virgin et Universal, excusez du peu. Ce qu'il a retiré de son expérience chez les "gros", ce n'est pas un formatage made in major, mais bel et bien une envie d'en découdre dans un milieu qui a tendance à confondre musique et marchandises, groupes et vaches à lait, public et gogos. Alors Philippe écoute des maquettes, plein ; il va voir des groupes en concerts, souvent. Et si le fealing passe, il leur propose de sortir leur album ; il les suit sur la promo, les pousse à sortir le suivant. Forcément, il subit des revers (quelqu'un qui le plante au dernier moment pour aller signer ailleurs, un artiste qui se fait débaucher par un plus gros label après le succès de l'album sorti chez Noise Digger...), mais qu'à cela ne tienne, il en tire les bonnes conclusions et poursuit son travail de défricheur.

Le catalogue n'est pas encore très épais, parce que suivre un groupe après la sortie de son album demande du temps et de l'énergie, mais on y trouve de très belles choses. Je vous préviens tout de suite, je ne suis pas forcément très objective, puisque je connais personnellement Philippe et la plupart des groupes qu'il a signé, mais si j'ai pris le temps de connaître ces gens, c'est aussi parce qu'à la base, j'aimais leur musique. Petite sélection subjective :


dont look back
Après un premier album autoproduit (Drunk in your arms), les drômois de dlb, comme on dit, ont pu sortir ce nouvel opus, Brighter chez Noise Digger, après avoir été remarqués lors d'un concert à Paris.



Si on ne devait retenir qu'une façon de définir leur musique, on parlerait sans doute de post-rock, mais des influences venant du métal sont très perceptibles chez ces fans de Nine Inch Nails, l'utilisation de samples et de sons électroniques complexifie la chose, et l'ajout quasi systématique de chant sur les titres du deuxième album vient encore brouiller les pistes...
Laissez vous emporter par Farewell to the bright side, et si vous en voulez encore, vous trouverez plein de mp3 et de vidéos sur la page médias de leur site ou sur leur page MySpace.


H-Burns
Projet parallèle du chanteur-guitariste de dont look back, qui sort dans la foulée son premier album solo.



Ici, c'est un son beaucoup plus folk qu'il nous propose, dans la lignée de Songs: Ohia ou de Leonard Cohen
A écouter : Cloud Killer, et d'autres titres sur sa page MySpace.


Exsonvaldes
Ca fait longtemps que je les suis, les ptits gars d'Exson : j'ai bien du les voir plus de dix fois en concert ! Pour un groupe qui n'a sorti qu'un seul album pour le moment, ça fait pas mal...



Leur musique est une pop aux guitares très caractéristiques. Des mélodies simples et épurées, mais qui touchent au but du premier coup. Un chanteur à la voix tout à fait troublante...
Pour vous faire une idée : Going away, et d'autres titres à écouter sur leur site ou sur leur page MySpace, pour patienter jusqu'à la sortie du deuxième album...

Au commencement, il y avait Diabologum. Non, ce n'est pas vrai : au commencement, il y avait le collectif Infra, Peter Parker Experience et Lucie Vacarme, mais vu que je ne connaissais pas du tout ces groupes avant de vouloir écrire cet article, je ne vais pas vous en parler pour le moment. Nous dirons donc que c'est Diabologum qui est à l'origine de tout. Cette origine se situant en l'occurrence à Toulouse.




Diabologum débarque dans le rock français (disons dans un premier temps que c'est du rock ; j'affinerai dans la suite) en 1992. Deux personnages charismatiques, Michel Cloup et Arnaud Michniak mènent le groupe de plus en plus haut au fil des albums.

C'était un lundi après-midi comme les autres (1993) est un véritable pêle-mêle audio-visuel. On y croise en vrac Dominique A, Nirvana, Sailor et Lula, Sonic Youth, Nick Cave... On y entend en vrac de la pop lo-fi, du raï, de la country, du rock, des chansons plus folk, des expérimentations déjà presque post-rock... Des essais plus ou moins heureux qui laissent tout de même présager d'une suite inventive et intéressante.

Puis en 1994 vient Le goût du jour, plus construit, plus rock (on retrouvera les mêmes intonations que chez Zézé Mago, par exemple), avec des arrangements plus pop et une production beaucoup plus propre. Un disque a priori plus facile, qui regorge tout de même de petites perles et de subtilités. On reconnaîtra à la fin de l'album la ligne mélodique qui servira, deux ans plus tard, à habiller le long monologue de "La maman et la putain" de Jean Eustache.

Leur troisième et dernier album, sobrement intitulé #3 et beaucoup moins sobrement sous-titré Ce n'est pas perdu pour tout le monde..., est sans aucun doute leur meilleur album. La formation évolue, son style aussi. On se retrouve ici avec des textes froids et cyniques prononcés avec un phrasé hip hop sur des musiques plus rock et soulignés de samples plus électro. Le titre d'ouverture, "De la neige en été", est tout bonnement fabuleux. Et la suite ne perd pas en qualité. A découvrir absolument...

La page MySpace de Diabologum



Et là, c'est le drame ! Puisque le groupe se sépare en 1998.



Arnaud Michniak part de son côté et forme Programme avec Damien Betous. J'ai moins suivi leur parcours, donc je vais être moins prolixe à leur sujet. Il faut dire que le groupe n'a pas de site officiel (ni même une page sur MySpace, c'est dire...), que leur label a fermé boutique en 2004, que leurs passages sur les scènes de France et d'ailleurs se font rares.

Pourtant les albums de Programme valent vraiment le détour. Que ce soit sur Mon cerveau dans ma bouche (2000), sur Enfer tiède (2002) ou sur les ep produits suite à des projets particuliers Génération finale (2001) ou le dernier en date Bogue (2004), on y trouve les mêmes ingrédients : des textes sombres et froid sans concession sur des musiques souvent expérimentales, parfois minimalistes ou au contraire complètement saturées, sur des instruments très classiques comme le piano ou alors sur des sonorités enfantées par des machines... Arnaud Michniak n'est pas là pour entamer une opération de séduction auprès d'un nouveau public. Alors soit on le suit, quitte à s'en prendre plein la tête, soit on va voir ailleurs. Voilà, vous êtes prévenus !




De son côté, Michel Cloup forme Experience, plus dans la lignée du dernier album de Diabologum. Des textes revendicatifs, voire vindicatifs, déclamés avec un phrasé très hip-hop, sur un son rock de plus en plus riche et de plus en plus tranchant.

Un premier album en 2000, Aujourd'hui, Maintenant, pour donner le ton. Un second en 2004, Hémisphère gauche en 2004 pour enfoncer le clou(p). Invités sur ce deuxième album, on pourra y entendre les rappeurs de La Caution, qui auront d'ailleurs accompagné Experience sur cette tournée là. En 2005 sort un album de reprises Positive Karaoke with a gun accompagné d'un DVD Negative Karaoke with a smile, où le groupe réarange à sa sauce la play-list qui les accompagne pendant leurs déplacements en tournée. On y retrouve des titres de groupes aussi divers que Public Enemy, Shellac, Bonnie 'Prince' Billy, Mendelson, Q and not U, P.I.L... Cet album a été très diversement accueilli à sa sortie, mais il mérite d'être écouté rien que pour la génialissime adaptation de "The revolution will not be televised" de Gil Scott-Heron.

Un dernier conseil, concernant Experience : c'est vraiment un groupe à voir sur scène !

La page MySpace d'Experience



Pour finir, quelques liens si vous avez envie d'en savoir plus :

Un site consacré aux différents groupes de Michel Cloup et d'Arnaud Michniak : Peter et Tadz, dont la dernière mise à jour date de 2001.

Sur X-Silence :
- Diabologum
- Programme
- Experience

L'excellente initiative du webzine Le Cargo, qui a demandé à Arnaud Michniak et à Michel Cloup une chronique croisée d'Hémisphère gauche et de Bogue.