RealWorld Remixed

posté le 08 October 2006 à 17:28
RealWorld, le label de Peter Gabriel, a organisé un concours de remixes autour d'un des titres de l'artiste "Shock The Monkey" (issu de l'album sans titre n°4)

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Présentés par mon idole absolu, à peu près aussi enthousiaste qu'un sopalin en fin de goûter, les 12 remixes de RealWorld Remixed parviennent à danser sur des styles très différents: électro-glauque, balade mélancolique, rock décadent ou festif. Le résultat est à chaque fois surprenant. Pour ceux que la voix de P.G. insupporte, l'écoute des morceaux est fortement déconseillée, car le seul élément communs aux remixs est la voix elle-même.

Comble de raffinement, l'un de ces artistes en hautes herbes ose utiliser l'air de "Carmen" de Bizet (suis pas sûr, sûr) pour son titre intitulé A monkey named Don José.

Perso, dans l'ensemble je trouve tout très bon. Ceci dit, je ne garantis rien de mes propres goûts.

N.B: Certains arrangements (des cuivres notamment) ont la fameuse Bontempi's Touch et révèlent le manque de moyens (de goût?) de la réalisation. Bien qu'étant un grand fan, je tiens à rappeler que Peter Gabriel lui-même a manipulé ce genre de clavier à ses débuts et qu'il utilise toujours des samples de cuivres dans ses concerts (mais avec de vrais morceaux d'instruments dedans cette fois).

Enjoy !

Or not.

L'écologie a besoin de nous tous.

posté le 06 October 2006 à 16:10

Le 3 octobre 2006, le Ministère de l'Ecologie et du développement durable de la République Française lance une vaste campagne de sensibilisation.

Le sujet: lutter contre le changement climatique et sauver la biodiversité. Préoccupations essentielles des retraités en manque de conversation, éleveurs de légumes et marins-prêcheurs.

Pour plus de détails, veuillez cliquer ICI



(ndlr: ce texte a été intégralement rédigé sur un clavier biodégradable)

et finalement... ce sera le bec !

posté le 03 October 2006 à 20:09


In memoriam


(copyrights F_R A_D)

D'après une photo de JiHeM

posté le 27 September 2006 à 18:57
FAAAAAAAKE !!!!!!!!!!



Je le savais, j'en étais sûr !

sources: http://www.l-asile.fr/blog/JiHeM/1555/#art1555










PS: quel gros menteur c'ui là !


La première femme bionique

posté le 19 September 2006 à 23:50
CHICAGO, 19 septembre (AFP) - "Une jeune femme américaine équipée d'un bras bionique
peut pour la première fois contrôler sa prothèse juste par la pensée et "sentir" son bras,
la chaleur ou une poignée de mains. Claudia Mitchell, soldat dans les Marines, s'est
faite opérée deux ans après avoir perdu son bras dans un accident de moto.


Son bras bionique est contrôlé par des nerfs qui ont été reroutés vers des muscles
sains sur ses pectoraux. Cette nouvelle innervation de cette région du corps lui permet
d'envoyer des signaux au bras robotique via des électrodes qui répondent aux impusions
de son cerveau.


"Avant l'opération, je ne pensais pas pouvoir avoir de nouveau une vie normale",
a déclaré Claudia Mitchell, 26 ans, dont le cas a été présenté par des chercheurs américains
cette semaine.

"Mais ce bras et l'institut de réhabilitation de Chicago m'ont permis de retrouver une
vie plus agréable et active que je ne l'aurais jamais espéré", déclarait la jeune femme
brune et souriante. "Je suis heureuse, pleine de confiance et indépendante", a-t-elle ajouté.

Cette avancée majeure dans le domaine des prothèses depuis la deuxième guerre mondiale
permet aux amputés de retrouver une plus grande faculté de fonctionnement.



Ils peuvent ouvrir des couvercles, attraper des objets sur des étagères, s'habiller plus facilement.

Les chercheurs espèrent que ces bras bioniques pourront être utilisés pour aider les quelque 400 estropiés qui ont perdu un membre pendant les combats en Afghanistan ou en Irak.

"C'est si gratifiant pour moi en tant que médecin et scientifique de conduire une recherche qui a des conséquences si positives dans la vie des amputés, notamment pour ces femmes et hommes qui ont servi dans l'armée américaine", a déclaré le Dr Todd Kuiken qui a développé la technologie utilisée en tant que directeur de l'institut de réhabilitation du Centre de neuro-ingénierie de la médecine bionique (Neural Engineering Center for Bionic Medicine) à Chicago.

"Mon équipe et moi considérons que c'est un grand honneur d'avoir pu servir notre pays de cette manière ainsi que tous ceux qui souffrent de handicaps dans le monde entier", a-t-il ajouté.

Depuis les débuts du bras bionique en 2002, les tentatives pour innerver des muscles ont été réalisées sur six amputés mais seulement un d'entre eux est parvenu à contrôler la prothèse par la pensée avec un reroutage de ses nerfs.

Jesse Sullivan, un ancien joueur de football qui a perdu ses deux bras, a été le premier à se prêter à cette expérience en 2005.

C'est en lisant un article à propos du cas Sullivan dans un magazine de vulgarisation scientifique peu après son accident, que Claudia Mitchell a contacté l'institut de Chicago pour leur demander si elle pouvait tenter l'expérience elle aussi.

Elle a subi l'opération le jour de son 25ème anniversaire et a passé un an à apprendre à contrôler sa prothèse avec laquelle elle peut désormais peler une orange.

Maintenant elle maîtrise son bras bionique, auquel elle a fait rajouter de jolis ongles manucurés."

j'ajouterai rien...

Ralph Mustang: le Grand Ras-Le-Bol !

posté le 28 August 2006 à 22:48
Désolé de vous infliger ça, mais je balance tout le bousin d'un seul tenant... ce sera fait.

Ca fait deux ans qu'il traîne ce putain de 1er épisode: 4 versions; 120 cartouches de clopes, 17kgs de shit, 17260 litres de bière et de café.

Putain, DEUX ANS §§§§











Et bon rétablissement aux survivants !

Allez, zou, je tourne la page et je passe à autre chose.





Petit Bassin / Décodeur non fourni / Int. Nuit

posté le 06 August 2006 à 19:04
Ne sachant pas comment faire pour que la BD de Ralph Mustang soit plus claire (si ce n'est en la refaisant totalement), je me tiens à votre entière disposition pour toute question.
Pour capter un minimum, je pense qu'il ne faut pas la lire comme une vraie BD mais plutôt comme le scénario storyboardé d'un potentiel sitcom.




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Petit Bassin / Reprise des activités / Int. Nuit... ou pas !

posté le 31 July 2006 à 21:46
Résumé de l'épisode précédent: Après qu'Adeline eut joliment grillée les testicouilles du photographe qui la shoota, Ralph et sa fille retournent dans "leur" pavillon perché dans les hauteurs de Poneyville.

Totalement immergés dans leurs occupations du dimanche après-midi, telle n'est pas leur surprise d'entendre sonner la porte.

Là, comme ça, paf, à vif, un dimanche ! Voilà qu'apparaît, sur le seuil de leur demeure... j'vous l'donne en mille... le mystérieux individu rencontré la veille; Fred Fouchal, acteur de profession, à la peau lisse et au faciès si peu évident (sa mère dut d'ailleurs en crever).

Fred est-il un de ces vampires que l'on ne saurait inviter (même si, en soirée, c'est toujours sympa quand y'en a... car ils châtoyent divinement)?
Vont-ils avoir l'inconscience de le laisser entrer ?
Ralph Mustang et sa progéniture vont-ils succomber à ses dents acérées avant d'avoir le temps de dire "Ouf, qu'estquen'est, arrêteçachatouilleblurpahahahah"







La suite très prochainement (AHAHAH, 'scusez, j'en rigole)
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Who is Henri Bergson ? Is there anybody here whose name is Henri Bergson ?

posté le 26 July 2006 à 19:49
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La Country vaut bien plus qu’un penny !

posté le 19 July 2006 à 15:17
Est-elle un art à part entier ? de la propagande libertarienne ? Une manière d’exprimer l’enfant qui dort dans chaque français ? Doit-on en sourire ? Ou en pleurer ?



Cet article résiste aux multiples galéjades et trublionneries dont ce style de musique est trop souvent victime. Il est important de se rappeler que nombre d’artistes que nous vénérons aujourd’hui se sont imprégnés de ce genre musical à l’univers si particulier: Bob Dylan, Ben Harper, Neil Young et Jean Passe...

Rien ne vaut une approche téléréelle pour vous planter le décor.

Il est 17h ce samedi 15 juillet 2006.

Shteve, Pete et Gerhardt McDermott, 3 véritables Rednecks en vadrouille dans le 32 (Gers) enfilent leurs casquettes du dimanche pour arpenter la terre du plus prestigieux Festival de musique transatlantéenne du département, voire même de la Navarre tout entière.



Ondulant de leurs jambes exagérément arquées, les trois compères font tâche dans l’atmosphère pieuse qui domine ce lopin de terre, trouvant dans leur gobage de bière une excuse à leurs bruyants sarcasmes.

Jamais ils n’auraient imaginé leurs compatriotes capables d’un tel respect, d’une telle dévotion au Rêve Américain aussi élégamment mis en musique. Car il s’agit bien d’un rêve que vivent ces milliers (?) de visiteurs qui foulent la paille du Festival de Country Music de Mirande 2006.



Même dans ces contrées les plus reculées, voire hyper mal desservies par la SNCF, personne n’a oublié qu’après avoir fêté notre Nation, il est important de fêter aussi la Culture de ceux qui nous protègent de l’horreur foiegraso-religieuse qui nous menace chaque jour que Dieu fait.

Entre les stands de souvenirs, arcs, stetsons, et veste en pagaille qui garnissent la principale rue marchande de la ville, deux qui-sont-pas-vraiment-indiens s’essaient à la flûte de Pan accompagnés d’enregistrements synthétiques du plus mauvais effet.


Leur heure d’arrivée étant tardive, les 3 nuques-rouges ne purent assister au lâcher de montgolfières et au défilé de bikers... de rares moments envolés à jamais. Ils ronchonnent bruyamment, annonçant une soirée sous les plus bas auspices.

Cette semaine de Festival est la seule de l’année où adultes et enfants peuvent revêtir leurs costumes, fleurant bon la poussière des grands espaces de housses plastique fabriquées en Chine.

C’est la seule semaine où adultes et enfants peuvent jouer au cow-boy sans peur du ridicule.



Le temps d’une Line Dance enflammée, chacun peut fouetter librement le plancher de ses santiags amoureusement brossées et crottées, sans qu’on les assomme d’insultes ou de «sales adorateurs d’enculeurs d’irakiens en slip».

A la vue des têtes d’affiche du jour, Shteve, Pete et Gerhardt n’eurent qu’à s’incliner devant la noblesse de ces artistes français rigoureusement sélectionnés pour assurer la première partie du spectacle: The Shoepolishers (Celtics Rock), Country on the rock (country Rock), Armadillo (country Rock). Comme aux Stètss, un orage menace la suite des réjouissances. Mais il n'en fut rien. 1/2h suffiront avant que les artistes ne rebranchent leurs grattes.

Après ces quelques amuse-bouches sonores, que le public applaudit aussi mollement qu’ils l’auraient fait pour un soufflé raté, il commence peu à peu à sortit de sa torpeur estivale et se lève pour acclamer la véritable star du Jour : le parrain 2006, j’ai nommé... Judson Mills

(vous ne rêvez pas, il s’agit bien du Ranger Gage dans la série Walker Tegzas Ranger).

Celui-ci, excité comme un poney gavé de piment, gambade frénétiquement sur la scène, balayant l’espace d’une énergie communicative.



Judson Mills est THE STAR, et il le sait.

Les gentilles chorégraphies des Pom-Pom Girls ne font d’ailleurs pas oublier la fantastique prestation de l’acteur. Généreux comme pas deux le Judson, il offre un sourire BeGibb’s et un pouce levé à quiconque les réclament.

Il essaye juste d'être à la hauteur de ses illustres prédécesseurs.



Le léchage des verres plastique de leur 3e bière (payées en dollars mirandais=1euro) n’empêche ni Shteve, ni Pete et encore moins Gerhardt de rejoindre leur tablée. Ils ont réservé leurs places la veille afin de se remplir la panse, suffisamment bien placés pour glisser l’œil en coin et admirer les prestations des groupes phares de la soirée.



Après avoir partagé quelques aimables propos-coups-de-coude-clins-d’oeil avec leurs voisins de table, ils élisent enfin leur menu. De préférence le plus exotique possible : terrine de foie gras aux figues, Pavé de bœuf grillé aux aromates et Poire Belle-Hélène.

Shteve, de retour de sa vidange horaire, profita d’une absence du service de sécurité pour approcher Judson.



Charmé par les quelques rudiments d’anglais que le nuque-rouge lui adresse, l’acteur lui dédicace aussi sec son propre Menu, s’appliquant à mal écrire chacune des lettres de son nom.

Un sourire narquois au coin des lèvres, Shteve rejoignit ses camarades. Gerhardt eut l’honneur de se voir offrir ce Saint-Graal, ce qui le mit d’humeur charmante.



La suite des festivités auditives :

La canadienne Jodi Lyn Hawkshaw qui ressemble à s'y méprendre à Evelyne Thomas, la Oprah Winfrey française (New Country) et "le grand frère américain" pour le final : Jesse Dayton (qui joue de la Tegzas Country comme chacun sait). Une sacrée affiche quand même.

Les bières, vins et whisky ingurgités les mettent en état de transe connerienne.

Après avoir beuglé comme des ânes pendant le concert, avoir tenté de pénétrer la magie des coulisses du Festival et s’en être faits poliment jetés... Shteve, Pete et Gerhardt sortent avec le reste du troupeau.



Ils s’amusent comme des gosses, s’empoignent, se projetant mutuellement, disparaissant brutalement dans les fourrés, sous les rires des passants qui applaudissent la cascade.

Pete, autoproclamé capitaine de soirée tente de ramener ses congénères jusqu’à la demeure parentale. La baston se poursuivant à l’arrière du véhicule jusqu’à épuisement total des participants.

Un pet fumé plus tard, la soirée se termine dans un champ, à écouter du Magma, du Pink Floyd... et v’là que ça pense... et que ça ronfle en rythme.

Mais, après tout, ces péquenauds qu’est-ce qu’ils y connaissent à la vraie musique ?

En direct de l'Asile,

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