La suite des évènements
posté le 24 February 2009 à 14:34
J'ai décidé de quitter ma boîte, et en ai fait l'annonce à mon chef il y a quelques jours, demandant un licenciement à l'amiable.
On me proposa à la place, les licenciements à l'amiable ne faisant pas partie des "coutumes" de la boîte, un licenciement pour faute grave, avec une faute grave à commettre.
Cette alternative me paraît ahurissante et il est hors de question que je commette une faute grave, car j'ai un minimum d'estime pour la qualité du travail que j'effectue au jour le jour.
J'ai donc proposé une Rupture Conventionnelle du contrat de travail. Cette option permet la séparation de l'employé et de son employeur sans avoir à motiver les raisons du départ, et laissent droit aux assedic.
Oui, mais le délai est trop long, selon mon supérieur. 6 semaines de validation sont 6 semaines payées par mon employeur.
J'apprends aujourd'hui que mon départ provoque l'annulation de mes congés: je les touche, mais c'est ça en moins d'assedic. Autrement dit, si je quitte mon entreprise, je perds le droit à mes congés en pratique, et devrai à nouveau bosser dix à douze mois pour pouvoir prendre des congés payés. Il en est de même dans le cas d'un licenciement pour faute grave.
Le seul moyen de concerver mon droit à ces congés serait d'embrayer sur un autre CDI ou un CDD.
Pourtant, au vu des horaires que je fais, je persiste à croire que des congés payés, c'est pas du luxe.
J'envisage donc, hélas, de griller mes congés payés pendant la validation de la rupture conventionnelle, ainsi mon chef direct n'aura pas à m'imputer sur son projet et ne perdra pas d'argent. Je payerai donc de mes congés pour avoir une situation de chômeur en attendant que ma rupture soit effective.
Sauf si vous avez une meilleure idée...
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