mighty

The Mighty Boosh

posté le 12 July 2008 à 16:56
Mercredi 14 mai 2008.
Dans la tourmente d'une vie solitaire privée d'internet, je cherchais -en vain, du moins le croyais-je, dans les recoins de mon disque dur la perle, le phare au milieu de la nuit, l'étoile polaire qui pourrait me guider vers le salut du divertissement de bon aloi et du rire libérateur.

Et c'est là que j'ai trouvé ça:



The Mighty Boosh, une comédie de la BBC (les mêmes qui proposaient Father Ted et The IT Crowd), mettant en scène Vince Noir, le jeune écervelé branché New Wave, toujours en quête du graal vestimentaire et fan de Gary Numan, et Howard Moon, indécrottable mythomane complexé, au passé mystérieux, en gardiens du Zoo le plus cheap que la terre ait porté.

(et là, je me dis que le trailer de la saison 3 illustre très bien l'idée, alors je copiecolle rageusement)



De quoi ça parle ?
De rien. C'est le meilleur moyen de pouvoir mettre en scène un désert onirique, une tundra abritant un secret millénaire, une jungle squattée par un homme fromage ou une lune qui parle. On est à mi-chemin entre dans le non-sens pratiqué par les monty pythons et l'humour anglais contemporain. Et c'est puissant.

Y'a qui dedans ?
Putain, des fois, tu poses des questions cons. Mais pas tant que ça. Dans The Mighty Boosh, il y a d'abord et avant tout des comédiens anglais. Vous avez certainement déjà vu Howard Moon dans quelques rôles, et Vince Noir, si vous avez vu The IT Crowd, ne vous sera pas inconnu. Comme je l'ai dit, c'est l'effet BBC qui permet de se retrouver avec des guest stars récurrentes que l'on a déjà vu dans the IT Crowd (Moss par exemple). Bref, vous ne serez pas en terrain inconnu.

Pourquoi il faut le voir ?
Parce que l'imaginaire débridé, l'humour débile et les prétexte innombrables à des chansons toutes plus dingues les unes que les autres sont les éléments clés d'un cocktail détonnant porté par deux rôles titres inspirés (les deux héros sont les scénaristes de la série) pour quelques minutes de bonheur en barre.

Ne faites pas comme moi, qui, en regardant le premier épisode, ai éteint mon lecteur au bout de deux minutes façon business man "J'ai pas le temps j'ai un agenda de ministre je veux du fnu tout de suite" en prenant le monologue d'Howard Moon (le fieffé mythomane) trop au sérieux. Rien n'est sérieux dans cette série. Dans le premier épisode, l'humour est omniprésent, mais met deux trois minutes à infuser (je pense qu'on doit comme toujours s'habituer à un style de comique nouveau, un peu comme lorsqu'on regarde pour la première fois un Monty Python Flying Circus: on reste en arrêt quelques instants avant d'éclater de rire). Tout est drôle, l'humour anglais est vraiment efficace, et à la fin du premier épisode, vous comprendrez que cette série est unique en son genre.

Plutôt qu'un long discours:


Le vent:


Tundraaaaa !


Eels !


JazzFunk


BouncyBouncy
tags : boosh, mighty