patagou

Les Patagou

posté le 25 September 2007 à 15:00


J'ai dû me rendre à l'évidence ce matin: je suis malade. Et pas qu'un peu. Mon nouvel ami est ce mal de tête qui m'accompagne toute la journée. Ca plus les crampes dans le dos et le nez qui coule, vous avez de brossé le tableau idéal pour une nouvele recette de cuisine o/

Car en effet, je me suis souvenu que lorsque nous étions malades, enfants, mon père nous préparait un plat imparable aux vertus magiques: les Patagou.

Les Patagou (ou "pâtes à goût"), comme le dit son créateur: "c'est des pâtes avec du goût".

En voici donc la recette, pour notre salut à tous.

Les Patagou

Des pâtes
Un pot de crème fraîche
Du jambon blanc
Du gruyère râpé
Un oeuf
Du sel
Du poivre

Attention, cette recette est une recette "à l'avenant", c'est à dire que vous y mettez les ingrédients dans les proportions de votre choix. Ne vous dites pas que c'est n'importe quoi, dites-vous plutôt que cette recette à l'avenant permettra à votre corps malade d'influencer les proportions de la recette pour aboutir à la formule la plus propice à votre guérison.
Oui, c'est pipeau. En même temps, c'est moi le malade ici, et de plus j'ai horreur qu'on me coupe.

Vous versez dans une casserole de la crème fraîche, du jambon blanc découpé en petites lamelles et un chouïa de gruyère râpé. Ou d'emmental. Le truc à trou qui du coup, une fois râpé, perd tout son intérêt. Vous mélangez à feu doux. Ajoutez du poivre si vous voulez vous faire saigner du nez, perso j'aime bien.

Faites bouillir les pâtes, égouttez-les, mélangez-les dans un plat avec la sauce, puis cassez un oeuf pour n'y déposer que le jaune, au sommet des pâtes, comme le dôme d'or qui trônait jadis, impérial, au sommet de la pyramide de Kephren. Ou Kehops (le plus riche des deux, quoi).

Voilà, un plat simple mais efficace, qui fait plaisir aux malades.

Quand j'étais petit, ça me guérissait direct. Il faut dire qu'il y a énormément d'antibiotiques dans le jambon blanc.

Accompagnez avec une rasade de vodka dans un shooter glacé, destiné au chef, qui lui, bien entendu, est bien portant.