Hop, les voilà ! (click to enlarge)

Vendredi soir.
1/ Dableuf découvre avec joie ses alter-ego (ce qui est compréhensible). Hohun également (ce qui l'est moins)
2/ Victime collatérale
3/ et 4/ ChateauGAY §§§



5/ 6/ et 7/ Partie de Jungle Speed. Bilan, aucun doigt cassé. Un miracle.
8/ Comme on fait son lit, on se couche.



Samedi après midi
9/ Balade dans les gorges du Régalon (enfin pause dans une caverne)
10/ ... épuisante, la ballade !



11/ Ellendhel...
12/ ... et Tux.



13/ à 16/ Tux en situation.



Samedi soir Séquence gobage.
Spoiler : afficher/masquer

Je vous épargne les blagues flanby qui sont pires que les blagues carambar...

Gobage en trois phases : 1- Concentration / 2- Action / 3- Satisfaction.

Avec par ordre d'apparition :

- CAPTN_CAVERN



- Hohun



- LeChat



- Dableuf



- JiHeM



- Elhendel



Et c'est tout.

Faites pas gaffe, c'est pas important.

- Tente
- Tapis de sol
- Duvet
- Sac à viande (j'ai toujours adoré ce mot)
- Petits jeux
- Boules de jonglage
- Boules de pétanques
- Violon
- Crème solaire
- appareil photo
- doliprane
- adresse et numéros de téléphone

- Faire cake aux olives
- Mettre à charger batterie appareil photo
- Faire compile.
- Mettre a charger téléphone portable.

Hier, je me promenais dans le rayon livre d'un supermarché à la recherche de ma future lecture. Dans le rayon livres de poche, mon regard a été accroché par un titre qui a fait surgir bien des souvenirs en moi. et un souvenir attendri.

Des cornichons au chocolat.

C'est mon adolescence qui est remontée d'un coup avec ce titre. L'histoire d'une adolescente comme les autres, qui voit ses copines petit à petit devenir adultes, parce que ça y est, "elles les ont". Le livre date de 1983. J'ai du le lire quelques années plus tard, mais pile au moment où je pouvais m'identifier à son auteur, une certaine Stéphanie.

En revanche, ce qui ne collait pas, c'était le nom de l'auteur... Philippe Labro ! Ca fait bizarre, tout de même.

Je n'avais pas retenu ça à l'époque, mais il avait prétendu avoir mis au propre les carnets de Stéphanie. Ce qu'on sait depuis peu, donc, c'est que ce n'étaient pas des carnets ; c'est un véritable roman.

En fait, le livre a été réédité en 2007 sous son vrai nom, parce qu'il a écrit deux autres romans, dont "Des cornichons au chocolat" pourrait être le premier tome de la trilogie
Manuella en 1999 et Franz et Clara en 2006

Les trois sont des romans écrits à la première personne du singulier, où le je est une femme.

J'ai lu la préface du livre publié sous son nom. elle est touchante. Philippe Labro y admet qu'à l'époque, il y avait pour lui d'un côté la grande littérature (à laquelle il pouvait apposer son nom) et de l'autre une littérature plus légère (pour laquelle il devait prendre un pseudo).
Il s'excuse aussi auprès de toutes les adolescentes de ma génération qui ont pu écrire à la maison d'édition en disant qu'elles se reconnaissaient en Stéphanie (il n'a pas voulu rentrer davantage dans le jeu en répondant au nom de Stéphanie à ces correspondance), et signale qu'il espère que ces ados de l'époque, proches maintenant de la 40aine, le comprendront et ne lui en voudront pas.

Je ne fais pas partie de celles qui ont pu écrire à l'époque, mais je me suis vraiment sentie concernée par cette préface...

La Fondation Elie Wiesel pour l'Humanité remet chaque année un prix qui distingue «des êtres exceptionnels qui ont consacré leur vie à combattre l'Indifférence, l'Intolérance et l'Injustice».
Et vous savez qui serait l'heureux élu de la cuvée 2008 ?

Notre Imperador himself, j'ai nommé M. Nicolas Sarkozy !

(Nouvelle pêchée dans le Canard, commentée par Marianne de la façon suivante :

Trois I qui vont comme un gant (de boxe) à notre président qui se bat sur les trois points - et parfois même avec les poings.
1) Contre l'indifférence en faisant baver la France sur ses dîners au Fouquet's, ses vacances en yacht, sa montre à 45 680 euros et autre joujou extra exhibé devant les caméras.
2) Contre l'intolérance à coup de Kärcher, de «racaille» et de « casse-toi pauvre con »
3) Contre l'injustice avec sa proposition de loi sur l'ADN, son bouclier fiscal et ses quotas.

)

Vous avez entendu ce fait divers ?
Un gamin retrouvé dans un lac à moitié mort. Il reprend connaissance, dit qui il est, donne son adresse.
En allant chez lui, on retrouve sa mère, morte. Un homicide, visiblement.
On se croirait dans le début d'un épisode des experts.
On est en réalité en France.

Ce genre de fait divers me laisse complètement désemparée.
Ma réaction face à ce genre de fait divers m'inquiète un peu, aussi.

Des fois, j'en ai marre de ces groupes de gamins sortis de nulle part et qui auront disparu dans deux ans.
Des fois, j'aime bien me rassurer avec ce ce que je considère être des valeurs sures. Des gars qui ont la classe. Qui ont une certaine prestance, souvent grâce à leur âge avancé.

Parmi eux :

- Alain Bashung : un grand parmi les grands.
Résidents de la république. Version guitare acoustique + voix. Pas besoin de plus pour poser une chanson. Grandiose.


- Rodolphe Burger : en un mot : classieux !
L'ex leader de Kat Onoma a quelque chose de super charismatique.
A écoute par là
Pote avec Olivier Cadiot (pour ceux qui connaissent cet écrivain), avec lequel il a fait un album conceptuel en langue welche.

- Dans la série "ange déchu", je ne peux pas ne pas citer Daniel Darc !
Je me souviens, je me rappelle...


- H.F. Thiéfaine qui n'a pas attendu le nombre des années pour faire de la qualité...
Les Dingues et les paumés


Et puis Mathématiques souterraines et puis Affaire Rimbaud...

Non Rien.



Ah si : o/

Sur le quai du RER B, un gars chauve, veste kaki, écharpe en laine autour du cou. Il tient un bâton autour duquel est enroulé un drapeau. Il a un écusson sur la manche de sa veste : "Tibet libre". Elle s'approche : "Excusez moi ?" Lui : "Oui ?" Elle : "Il y avait une manif' pour le Tibet, aujourd'hui ?" Lui, un sourire éclairant son visage : "Oui". Et il commence à raconter. Les oppressions ; l'information muselée ; la communauté internationale qui n'ose pas intervenir à cause du poids économique de la Chine ; les Jeux Olympiques ; le symbole de la flamme, qui va se séparer en deux et se rassembler à Lhassa...

Un RER arrive. "Excusez moi, je dois prendre celui là." Elle vérifie sur le panneau : "Je prends le prochain. Au revoir". "Au revoir".

Train suivant, les portes s'ouvrent. Une femme précédée d'une poussette tente de sortir. Le quai doit être plus bas qu'ailleurs, il y a une marche. Elle s'empêtre un peu avec sa poussette. De part et d'autres des portes, deux gars qui attendent pour monter dans le wagon, deux jeunes gars qui ne se connaissent pas, un black et un beur, se penchent d'un même élan vers la poussette. Ils attrapent chacun une roue avant, et aident la femme et son enfant à descendre du train. La femme prend le temps de remercier avant de continuer sa route. Les deux gars montent dans le wagon, et comme les autres passagers, se replongent dans leurs pensées.

Dans le RER. Elle sort un cahier à spirale et commence à y noter que finalement, l'humanité n'a pas complètement disparu de notre monde. Qu'il reste un espoir. Et cette pensée la rend heureuse.

Hop

Du 14 au 16 mars se tiendra à la cité des sciences la 6è édition du Carrefour de l'animation

Cette sixième édition ouvre les coulisses de la création : films d’animation, films de fin d’études, tables rondes, initiations aux prototypes de jeux vidéos, rencontres avec les écoles et les professionnels...

Personnellement, je pense y aller le dimanche, pour assister à une intervention d'un certain Monsieur Viennot sur les liens entre animation et jeux vidéo...

Y a-t-il moyen d'y croiser d'autres fous ?

Hier, je suis allée voir Morrissey en concert, à Clermont Ferrand.
Il ne fait que quatre dates en France sur cette tournée, et les trois autres dates ont été complètes très rapidement.
C'était la première fois que je voyais ce gars en concert, et je ne m'en suis toujours pas remise.

Pour l'historique, et pour ceux qui ne connaissent pas, Morrissey est l'ancien leader d'un groupe qui a connu ses moments de gloire dans les années 80 : Les Smiths.
Le monsieur n'est pas loin d'avoir 50 ans. Le visuel qu'il offre est très orienté 50's. Déjà, avant le concert, on a eu droit à des projections de vidéos de l'époque : des vielles chansons, des extraits de films en noir et blanc, etc. Le costume des musiciens rappelle également beaucoup cette époque. C'est une constante chez Le Moz depuis quelques année déjà, cette nostalgie. On se rappelle du clip de Irish Blood, English Heart (qu'il n'a pas joué sur scène) qui donnait déjà le ton.

Mais malgré ça, ce gars est complètement intemporel, et sa musique est extraordinairement moderne. Il nous a proposé tout au long de son set un pop-rock des plus contemporains. Même les anciennes chansons des Smiths donnaient l'impression d'avoir été composées dans les années 2000.

J'ai regretté de ne pas être aux premiers rangs pour faire partie de ceux à qui il a serré la main, mais c'est sans doute mon meilleur concert depuis pas mal de temps. Je ne sais pas si ça vous est arrivé au collège d'être amoureux de l'un de vos prof à cause du charisme qu'il dégageait (je ne parle pas du lycée, parce que là, les profs dont vous étiez amoureux avaient à peine 3 ans de plus que vous, et ce n'était pas une histoire de charisme), mais je me suis sentie exactement comme ça hier soir. La sensation de rencontrer une icône, et aussi, une irrésistible envie de danser sur sa musique.

Un grand moment que ce concert !