Les Hommes De Fer

posté le 06 September 2006 à 01:34


C'est le titre de mon troisieme texte sur l'excellent site de la zone (depuis le temps que je fais la pute pour ce site, il pourraient m'offrir une bite en bois) mais la n'est pas la question.

http://zone.apinc.org/

Vous pouvez donc aller lire la premiere partie de ma derniere bouse litteraire ici, un genre d'hommage a mon film prefere.

http://zone.apinc.org/article.php?id=1515
tags : aguirre, texte, zone

Bienvenido a California II

posté le 04 September 2006 à 19:55
Fraichement debarque dans la poussiere, je prends un taxi. Alors les taxi c'est rigolo, il faut parler absolument espagnol sinon le type il comprend pas, pas de compteur et un prix paye a la gueule du gringo.

J'arrive au campus mais comme il est plus de 5 heures, il n'y a bien evidemment personne. Je commence a errer dans les jardins tout en transpirant avec ma valise de 35 kilos...





Je crois que c'etait le reflexe qui sauve parce que la vue des salles de classe m'a apaise.

Je finis par tomber sur une femme de menage (benit soit-elle) qui ne parle pas non plus anglais mais qui appelle quelqu'un pour moi. Un type vient a ma rencontre: premiere personne qui parle anglais, le coordinateur des programmes ou quelque chose dans le genre, tout affole de me voir la.

Il me fait faire un petit tour de voiture, et je depose mes affaires dans notre maison, pas de doute j'aime bien le jardin.





Malheureusement je suis encore seul vu que personne n'est arrive. Il me faut bouffer et ca c'est le drame je flippe carrement de marcher dans la ville. J'en profite pour faire quelque photos;










Je demande ou est le Mexique et on me montre une grande barriere rouillee, ok c'est donc a environ hum... 50 metres de chez moi.






Pour ma premiere arrivee dans le coin j'assiste en direct a un evenement des plus flokloriques: trois types sautent par dessus la barriere et courent comme des derates avant de se faire legerement violenter par une voiture de la bordel patrol. Personne n'en a rien branler, ca arrive apparemment 4 fois/ jour.






Je deambule encore un peu dans la ville et finit par rentrer dans un espece de fast-food qui fait office de bar a pochtron avec plein de gens dedans et des grands chapeaux. Je ne sais pas si le bar a putes d' ''Une nuit en enfer'' vous evoque quelque chose mais la c'est un peu pareil. Non j'exagere mais l'ambiance y est. (sans les peripatetiputes)

Je bouffe dans un coin en priant pour que personne ne m'interpelle, pour cela j'ai un technique infaillible. je fixe obstinement le mur. Je n'ai pas ose sortir mon appareil dans le quartier mexicain, mais ca viendra. La nuit tombe, et premiere journee assez marrante en fin de compte.




Bienvenido a California, I

posté le 25 August 2006 à 19:04


Pas trop de photos encore parce que j'attends mon über new portabeul. Je vais vous conter mon arrivée O combien merveilleuse a la place, et sans accents, parce que le Qwerty c'est de la boule.

Le voyage a ete bien sur totalement merdifique, c'est-a-dire que j'ai attendu des heures a Londres avec les raisons de securite que vous connaissez, multiples fouilles a gogo des mon arrivee a Chicago avec 5 heures de retard et joie! la moitie de mes bagages manquants.

Resultat j'ai loupe mon avion pour San Diego mais British Airways m'a paye hotel et restau au Hyatt de Chicago, d'ailleurs j'ai bien aime la chambre avec 3 lits King Size dedans (au cas ou pendant la nuit je voudrais changer de lit) et la tele LCD geante multi-porn-channel. La bouffe etait pas top, mais bon on est aux states hein.

A san Diego des la sortie de l'aeroport, ca sent bien les vacances, il fait 30 degres, les palmiers se balancent doucement sous le ciel azur, on voit des photos de surf, les flambeurs debarquent et se font charger leurs bagages dans des limousines.

Je chope un taxi et me dirige vers le campus principal de l'universite de San Diego ou je fais quelques paperasses. Ca fait peur, vraiment immense, une veritable usine a etudiants mais bon moi de toute facon comme je suis un ''exhange student'' et que je paye rien je suis sur un campus secondaire beaucoup plus familial a une heure et demie vers l'interieur.

La gare routiere est crade mais pas grave, je monte dans un greyhound bourre de mexicains. Le voyage est interessant, nous traversons de vastes etendues arides et meme quelque montagnes rouges assez belles, tapissees de cactus. Je commence a realiser que la ca va etre sport tout ca.

Une heure et demie plus tard, le bus lache une cargaison de latinos a El Centro et 10 minutes plus tard j'arrive a Calexico.
Je sors du bus et la bam! un vent ultra brulant vient litteralement me dessecher la gueule. Meme au fin fond de l'outback australien je n'ai jamais ressenti une chaleur pareille. Il est cinq heures de l'apres-midi et il doit bien faire 40-45 facile.

J'ai l'impression d'etre en plein milieu du mexique. Ca parle espagnol dans tous les coins, pas un truc ecrit en anglais. Honnetement, l'ambiance, la chaleur, la poussiere... J'en crois a peine mes yeux. Je decroche un telephone au milieu d'un groupe de mexicanos qui me devisagent assez curieusement. On m'interpelle dans un espece de spanglish mais je ne bite absolument rien. J'arrache toutes les etiquettes de l'aeroport collees sur ma valise pour eviter de faire un peu trop le gringo. Pour une fois je suis heureux, mais alors ultra heureux d'etre un peu bronzé.

Je decroche le combine et essaie d'appeler l'universite pour qu'ils viennent me chercher. Pas de reponse. Plus de quarter dans mon portefeuille, je cherche pendant des heures un truc pour faire de la monnaie, tout en tirant ma valise de 35 kilos, avec mon espagnol minable et finit par y arriver. Je rapelle moultes fois, et toujours pas de reponse. Et la j'ai comme qui dirait senti un leger vent de panique.

Going To California

posté le 31 July 2006 à 23:43


Bleurp. Ma visite à Paris a été l'occasion de goûter aux joies des connards de l'ambassade des USA, la concrétisation de 6 mois de galères, de démarches dans tous les sens et de concours en tous genres. Donc bref je me lèche le pied moi-même et je m'auto-congratule très fort puisque enfin j'ai mon visa, ma place assurée et je pars le 21 Août pour San Diego faire mon master et ma dernière année d'étude à la California State Univ sans débourser un rond en plus.

D'ici là et bien je rajouterai des photos comme d'hab' et puis y'aura de la tranche de vie made in USA sur ce présent magnifique blog, peut-être même des photos de paysages aussi si il y a quelque chose à voir.
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Tiwi Islands, Territoires du Nord , Australie

posté le 22 July 2006 à 15:36
Je fais une pause dans mes reportages pour vous montrer les shots d'un ami qui m'a grâcieusement envoyé ses photos des îles Tiwi, à l'extrême Nord de l'australie, entre la Papouasie Nouvelle-Guinée et Darwin. Ce sont des photos très simples de vie quotidienne à l'occasion d'un match de footy local, mais tout bonnement exceptionnelles car dans un endroit relativement peu visité. Je vous met mes préférées. Pour y aller on prend un petit avion au départ de Darwin le matin, qui vous ramène le soir. Il faut un permis temporaire pour visiter cet endroit, généralement immédiatement délivré, mais les touristes ne sont pas autorisés à séjourner sur ces îles.

les îles Tiwi sont peuplées par une communauté aborigène assez particulière, qui ont généralement le visage peint, un peu comme leurs voisins papous en Nouvelle-Guinée. Vous y verrez un lac désséché (puisque c'est la saison sèche, le dry en ce moment bien qu'il fasse très humide) et puis quelque photos des lieux et de l'ambiance populaire. Le beau python qu'on y voit est assez commun des territoires du Nord.

Moi généralement je n'aime pas prendre la gueule des gens en photo donc profitez-en, mais les photos des p'tit nenfants à la fin sont tout de même grandioses.































Cape Tribulation, Australie

posté le 18 July 2006 à 20:09
Quelque shots de cet endroit classé au patrimoine mondial. Sans aucun doute un des plus beaux parcs nationaux d'australie, Cape Tribulation est un des seuls endroits au monde où une des dernières forêts primaires de la planète déborde directement sur la plage, ce qui donne un charme "sauvage" à l'endroit des plus sympas. Pas d'autres commentaires à faire si ce n'est que c'est chiant d'y aller (la route est longue et sinueuse) mais complètement Imax approved© comme d'hab'.

Ci dessous quelque vues de la plage avec la forêt en arrière-plan:














Des mangroves les pieds dans l'eau:









Une noix de coco. Elles sont lourdes et tombent d'assez haut ce qui fait qu'elles éclatent généralement sur le sable. (attention à ne pas s'en prendre une sur la gueule)
D'ailleurs celle-ci trône désormais sur mon bureau. Oui pas bien je sais.




Quelque coraux échoués.




De grosses lianes.




La couleur de l'eau un peu marron le long des côtes s'explique par tous ces cours d'eau douces qui se jettent dans la mer et alimentent la végétation et les mangroves qui borde les plages. Le corail lui prospère dans l'eau salée qui est bleu turquoise quelque dizaine de mètres plus au large.



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Cow Bay, Australie

posté le 10 July 2006 à 01:31
Normalement nous n'aurions jamais dû nous arrêter dans cet endroit, puisque complètement à la bourre dans notre planning nous décidâmes de tracer comme des barbares et de bouffer du kilomètre.

Mais je ne peux résister à la tentation de voir au moins une de ces plages quasi-désertes que l'on peut apercevoir par les vitre de la bagnole.

Cow Bay est tout simplement magnifique.

Les palmiers se balancent doucement au grès d'un vent doux et chaud, les vagues viennt lécher le sable blanc d'une des plus belle plages du continent.

Comme toujours en Australie, l'endroit est au premier abord pas très accueillant.



Le vinaigre est mis à disposition un peu partout dans le Nord, même dans des endroits très reculés. C'est généralement la chose la plus efficace à faire si vous êtes piqué. (laver à l'eau de mer, avec du sable ou autre aggrave les symptômes)

Il existe ainsi plusieurs types de méduse en australie. Les bluebottle, que l'ont retrouve en masse l'été sur Sydney, et un peu partout sur pratiquement toutes les côtes font très mal quand elles vous piquent, (on le sent passer sa maman) mais ne sont pas mortelles. (Ou très rarement si la personne est cardiaque ou a des gros problèmes pulmonaires)

Les Box Jelly Fishes aussi nommées "stingers" sont ce qu'on appelle des cuboméduses et sont mortelles. Un contact même très léger avec un tentacule s'accompagne immédiatement d'une douleur horrible, décrite par les quelques rares survivants à la chose comme la douleur la plus atroce qui soit. C'est aussi l'animal le plus venimeux du monde. Vous n'avez virtuellement aucune chance de survie si le ratio dose de poison injectée/centimètre carré de peau touché dépasse un certain chiffre en fonction de votre poid et résistance (les gamins sont beaucoup plus vulnérables), et de plus la plupart des victimes meurent d'un arrêt cardiaque ou se noient. Cependant, traitée immédiatement avec du vinaigre et un anti-venin dispo dans les pharmacies locales, les victimes adultes survivent.

Présentes d'Octobre à Mars, pendant le "wet", elles sont très difficiles à repérer et infestent malheureusement les côtes au nord du tropique du Capricorne. Mis à part l'aspect un peu sordide des histoires qu'on raconte sur cette méduse ou les photos de piqure qu'on peut trouver sur le net (on garde les traces à vie), ce sont des organismes fascinants, quasi-intelligents.

J'ai trouvé une traduction en français d'un article du national geographic (1994) sur des chercheurs qui tentent d'en capturer quelques-unes et les observent; c'est vraiment excellent à lire:

http://perso.orange.fr/aresub/medecinesubaquatique/cubomeduses.htm

L'autre espèce pas vraiment sympathique non plus est appelée "Irukandji", du nom d'une tribue d'aborigène. Cette médude de la taille d'une tête d'épingle, (et qui passe donc à travers la plupart des filets!) a été découverte seulement en 1964. Sa piqure provoque le "Irukandji syndrome", généralement d'horribles crampes un peu partout dans le corps, nausées, vomissements, accélératon des battements du coeurs, et des douleurs infâmes accopagnées de syndrômes psychologiques assez impressionnant (paranoia, claustrophobie, etc...) J'ai pu voir un jour sur la télévision australienne, un show du Discovery Chanel montrant qu'on sanglait fermement les victimes de ces méduses dans les hôpitaux. On voyait ensuite des pauvres types hurler et se débattre comme des forcenés sur leur lit, un mec ravager une pièce, une fille atteinte de convulsions monstrueuses, etc... Contrairement à la box jelly fish, (vous crevez direct ou vous vous tordez de douleur pendant 20 minutes) les symptômes durent jusqu'à deux semaines. Il n'existe toujours pas de traitement pour cette méduse mais elle est moins léthale que sa grande soeur.

Par prudence j'ai donc évité de me baigner. Le long de cette fantastique plage de Cow Bay, on trouve de belles mangroves et un espèce d'estuaire.




Estuaire = danger en australie, généralement les crocos ou les requins plus au large aiment bien. Je me suis donc approché avec circonspection de la petite rivière qui se jetait dans la mer mais l'endroit est envoutant.




Quand je me retourne, ça donne ça:




Je marche un peu le long du sable chaud et glande avec déléctation pendant une éternité le long de cet endroit qui est 100% Imax approved©, avant bien sûr de reprendre la route.















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Daintree Forest

posté le 08 July 2006 à 20:18
Nous passons la Daintree River sur son affluent le plus large via un bac pour continuer vers le Nord. C'est le seul et unique moyen et ça ne marche pas la nuit.




Nous rentrons dans le "Wet Tropics World heritage Area", en gros une immense zone de parcs nationaux inscrits au patrimoine mondial. Les routes commencent un peu à être sérieuses et sans gens, ce qui est bien.






Nous faisons une petite marche dans une section légèrement aménagée de la Daintree Forest, puisque de toute façon la forêt est impénétrable et en plus sur des espèces de passerelles en métal légèrement surélevées pour éviter que les touristes ne bousillent le sol très fragile ou marchent sur un bidule venimeux. La daintree forest est une forêt primaire, c'est-à-dire jamais touchée par l'homme. On estime qu'elle était quasiment telle quelle sur le Gondwana (mais à mon avis les variations climatiques ont dû tout de même la changer un peu).

"Gondwana est un supercontinent qui apparaît il y a 200 millions d'années lors de la fragmentation de Pangée en deux masses continentales, Laurasia et Gondwana. Il est formé de la plupart des terres qui se situent de nos jours dans l'hémisphère sud : l'Antarctique, l'Amérique du Sud, l'Afrique, Madagascar, l'Inde, l'Australie, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie." (wikipédia)

L'endroit est exceptionnel, et classé curieusement avant la forêt amazonienne comme la première concentration d'espèces animales et végétales au monde. Le classement au patrimoine mondial (mis à part l'exceptionnelle beauté de l'endroit) est justifié par le fait que la daintree abrite le plus important nombre d'espèces menacées ou en voie de disparition au monde comme par exemple le Casoar




ou le python vert (à ne pas confondre avec le boa émeraude)




A peine rentré dans la zone, l'humidité déjà très forte partout ailleurs frappe de plein fouet et il flotte légèrement. En fait je crois qu'il pleut en permanence dans cet endroit tout l'année. Mais ce n'est pas très grave puisque j'ai mon pancho de la mort.

J'imagine que pour un botaniste tout ceci doit être véritablement orgasmique et c'est la première fois de mon existence où j'ai regretté le fait de n'être pas du tout scientifique. C'est donc un véritable festival de vert et de plantes bizarroïdes dans tous les sens. Tout y est surchargé, étouffant, poisseux et humide, ça m'a presque filé un mal de crâne.

Des plantes sensitives (elles se rétractent quand on les touche) qu'on peut aussi trouver dans certains endroits d'asie je crois.




Moultes fougères géantes, un peu comme en Nouvelle-Zélande:






Un figuier géant (j'adore ces troncs)




Quelques vues de la forêt:






Des hum... espèces de feuilles sur les troncs






Des genres de palmiers locaux:








Un plan sur des racines:




Des lianes:




Une vue un peu en hauteur de la canopée:




Quelque photos artistiqueuh:








Nous parvenons à un point de vue en hauteur où miracle! nous apercevons l'océan.



Si vous regardez bien vous voyez que l'eau de mer (bleu) et eau douce (marron) ne se mélangent pas.




Sur celle-ci on voit bien les tâches de corail (eau plus sombre) dans la mer:




Si vous lisez des brochures sur la daintree vous verrez en effet beaucoup ce slogan, "when the reef meets the rainforest". Effectivement la grande barrière est à ce point précis extrêmement proche (à peine quelque kilomètres et même dizaines de mètres sur quelques plages) contre en moyenne 50 voire 100 kilomètres de distance sur les côtes plus au sud.

La Daintree forest est donc un endroit merveilleux que je conseille absolument de faire en Australie.
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Daintree River, Tropical queensland - Australie

posté le 07 July 2006 à 21:05
Nous quittons Port Douglas le lendemain à 4 heures du mat' pour une petite croisière sur la Daintree River en compagnie d'un naturaliste, en direction du Daintree village, un minuscule bled situé au bord d'une rivière somptueuse, un peu dans l'intérieur des terres. Les 34 kilomètres en pleine nuit sur cette route sinueuse et étouffée par la forêt tropicale, sont une expérience impressionnante.




Le jour commence tout juste à se lever lorsque nous approchons des eaux calmes. Nous avons choisi le matin pour éviter que le vent ne vienne troubler la surface de l'eau.




Nous nous mettons silencieusement à l'eau et découvrons avec le jour cet endroit d'une beauté et d'une plénitude stupéfiante. Le silence est impressionnant. Le temps est malheureusement assez gris avec quelques éclaircies de temps à autres et j'ai un peu de mal au début à faire des photos correctes, surtout avec le manque de lumière.






Le paysage reste pour le moment assez dégagé, avec des espèces de billabong remplis de plantes aquatiques et quelque champs autour. D'ailleurs regarde bien cette photo, si tu trouve la bestiole dans l'eau t'as gagnay.




A notre approche, des nuées de hérons et de cacatoès s'envolent des arbres; c'est absolument superbe.




Le paysage se densifie un peu et la rivière semble s'élargir...








Mais nous prenons une courbe et finalement déboulons sur un enchevêtrement de forêt vierge bordant des affluents plus petits. Je suis heureux ;)








L'eau prêt des berges est d'une espèce de couleur émeraude étonnante. De petites mangroves et plantes aquatiques tapissent le cours des embranchements d'eau.








Malheureusement le cyclone quelques mois auparavant a fait des ravages, on trouve pas mal de cadavres de nénuphars et certains arbres ont souffert, notamment ce superbe figuier qui est tombé en travers de l'eau.




En regardant attentivement les branches, j'aperçois un espèce de serpent arboricole. On les appelle "green tree snake" en australie alors qu'ils peuvent parfois être marrons ou même bleus. On en trouve un peu partout dans tout le continent, mais les sous-espèces du queensland sont de couleur verte jade et sont un peu plus aggressif qu'ailleurs.

Note guide nous indique qu'un énorme python vit sur un tronc accessible depuis une semaine, mais nous le cherchons en vain, la bestiole a dû bouger pendant la nuit.




Le soleil, désormais un peu plus haut nous permet d'admirer des reflets saisissants dans l'eau d'un calme absolu. On voit quelque têtes de croco disparaîtrent sous l'eau de temps à autre. Iutile de vous dire que la Daintree river en est infestée.






Nous avons justement repéré un croco prêt des nénuphars, dont nous nous approchons un peu. il en existe deux espèces en australie. Les "salties" (les plus gros reptiles vivant du monde) peuvent mesurer jusqu'à 5 mètres. Extrêmement dangereux, is habitent estuaires, rivières prêt de l'océan et se déplacent souvent en eau de mer. Celui-ci en est un petit, notre guide l'estime à 3 mètres. Les autres, qu'on appelle "freshies" beaucoup plus placides, sont plus difficilement visible et se nourissent exclusivement de poisson. Ils ont d'ailleurs une gueule allongée, un peu comme les crocodiles du mississippi. A noter que les deux espèces ne cohabitent jamais ensemble.





Beaucoup se sont laissés prendre par leur calme apparent. (Par exemple on peut leur jeter un bout de bois ou un caillou sur la gueule, ils ne bougent pas). Et il est surtout du fait de leur immobilité quasi complète (contrairement à ce que je pensais) extrêmement difficile de les voir. Le souci c'est que ces bestioles sont capables de faire des bond de plusieurs mètres hors de l'eau et de se mouvoir à une vitesse ahurissante si une poie passe à portée. Nous restons donc à une distance respectueuse.



Sûrement une des plus belles choses à faire si vous êtes dans le coin, la Daintree River m'a laissé un souvenir inoubliable. J'espère y retourner un jour. Nous rebroussons ensuite chemin pour passer le bac et continuer plus au nord...


Un grand arbre au-dessus des arbres...


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Port Douglas, Australie

posté le 06 July 2006 à 15:46


Nous continuons la route au Nord de Cairns, vers Port douglas, un des derniers patchwork de civilisation avant la forêt vierge.




J'ai été surpris par cet endroit à la beauté étonnante, au bord d'une baie sauvage donnant sur la mer de corail et dotées de plages magnifiques. Malgré le tourisme de masse dans le Queensland tropical, ce village plus modeste a su (contrairement à Cairns) préserver une expérience un peu plus authentique. Les locaux sont ultra relax, les quelques rues pavées assez charmantes. L'attraction centrale reste le pub du coin (inloupable avec son énorme panneau "cold beers", où l'on peut bouffer d'énormes steaks et regarder du footy. (Le sport national)

Bordée de palmiers et au hit parade des lunes de miel en Australie, la plage de 40 miles beach s'étend langoureusement vers le sud.



En continuant vers la pointe nord de la plage, on tombe sur quelque jolies mangroves. Une petite marche permet de monter en hauteur vers une boussole.








En longeant la baie on passe devant quelques balançoires postées au bord d'un lagon infestés de crocodiles (humour involontaire?) et devant une petite église au milieu d'une forêt de cocotiers.






Quelque fruits assez étonnants.




La baie de Port Douglas est fabuleuse. Les bateaux vers la Grande Barrière partent du ponton principal...




où on peut y admirer un bel estuaire.






De l'autre côté, derrière ces montagnes nous attendent les parcs nationaux.








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