Parisienne
posté le 13 February 2006 à 21:03
Elle était assise devant moi.
Nous n'étions séparés que par la porte du métro qui donne habituellement sur le quai.
Elle était chatain, les yeux marrons, le visage vide de toute singularité.
Elle faisait la gueule.
Après un regard sur son téléphone portable à peine sorti de la poche de son manteau, elle se remit à faire son sudoku et changea la chanson de son ipod.
Elle recroisa ses jambes chaussées de bottes.
De son sac à main sortait légèrement un livre, Da Vinci Code.
Le metro s'arrêta, la porte s'ouvrit, quelques secondes s'écoulèrent, le signal sonore retentit.
Elle leva alors la tête, bondit au moment où la porte se fermait, tira son sac resté légèrement coincé dans la porte, soupira, fit la gueule, et se retrouva alors sur le quai de la station Convention.
Nous n'étions séparés que par la porte du métro qui donne habituellement sur le quai.
Elle était chatain, les yeux marrons, le visage vide de toute singularité.
Elle faisait la gueule.
Après un regard sur son téléphone portable à peine sorti de la poche de son manteau, elle se remit à faire son sudoku et changea la chanson de son ipod.
Elle recroisa ses jambes chaussées de bottes.
De son sac à main sortait légèrement un livre, Da Vinci Code.
Le metro s'arrêta, la porte s'ouvrit, quelques secondes s'écoulèrent, le signal sonore retentit.
Elle leva alors la tête, bondit au moment où la porte se fermait, tira son sac resté légèrement coincé dans la porte, soupira, fit la gueule, et se retrouva alors sur le quai de la station Convention.
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