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Un petit tour à Seattle

posté le 23 May 2008 à 21:00
Petit, le tour. Trois jours dont 26 heures d'avion. Dire que j'ai été décalqué une partie de la semaine n'est qu'un doux euphémisme, mais bon, grâce à mon boulot, j'ai pu visiter les locaux d'un de mes développeur préféré : Monolith Productions, à l'origine de F.E.A.R., Blood, Condemned, Alien versus Predator 2 ou encore No One Lives Forever...

[SI LES PHOTOS DÉCONNENT, CLIQUEZ ICI]

Décollage de Roissy à 14h40


On survole le Groënland (hublot dégueulasse)


Petit détour par Chicago et son aéroport gargantuesque


Arrivée à l'Hotel 1000 (nmdudjuuuu)


Ma chambre, pour moi tout seul








Le bus qui nous emmène chez Monolith


Les bureaux, de l'extérieur


C'est bon, c'est là !


Je veux le même chez ouame


Les récompenses dans l'entrée


La présentation a lieu dans le studio de Motion Capture




Les seuls trucs que j'ai eu le droit de shooter dans le studio... De vieilles connaissances












Après une vingtaine de minutes de présentation, une vingtaine de minutes de jeu, et un tour complet des studios, il est temps de rentrer.




Le lendemain matin, go to l'aéroport pour un décollage à 7h (merci les gens qui ont réservé le vol)


Les hublots, c'est beau









tags : en, le, ouamdu, voyage

A quel âge doit-on euthanasier les vieux ?

posté le 07 March 2008 à 22:53
Je ne suis pas sûr, mais il me semble que la loi qui indique qu'il est absolument nécessaire d'abattre les vieux après un certain âge n'est pas encore passée. Ni celle qui leur interdit de prendre les transports en commun aux mêmes heures que les gens normaux. Il serait temps.

Alors que la journée fut dure mais justement récompensée par l'obtention d'un jeu (Guild Wars Eye Of The North, merci quitusais), je me rentrais chez moi gentiment. Alors que plein de gens s'agglutinaient dans l'abribus pour, sans doute, s'abriter du froid, je décidai comme d'habitude d'attendre le 'seub (comme disent les jeunes délinquants) sur le trottoir, en me plaçant stratégiquement. Alors que je commençais à meubler les deux minutes d'attente annoncées par un vague regard bovin au loin, un vieux coiffé à la Emmett Brown avec un air hautin m'apostrophe :

-"Vous vous rendez compte que vous allez passer devant tous ces gens qui attendent depuis 10 minutes ?"

De surprise, j'ai regardé autour de moi, les gens dans l'abribus, il a bien dû s'écouler quatre secondes avant que je ne rétorque :

-"Mais, euh... rien ne les empêche d'attendre au bord du trottoir..."
-"Ah oui ! C'est comme ça que vous le voyez! Eh bien vous être un sacré sophiste, monsieur ! Bravo ! Vous irez loin dans la vie ! Nan mais j'y crois pas !" me réponds le bonhomme en m'applaudissant.

Toujours sous le choc, j'ai regardé à nouveau autour de moi et j'ai capté le regard attéré de ma voisine qui par un léger balancement de la tête me signalait que le vieux avait dû oublier de prendre ses médocs ce matin.

Le bus arriva finalement, le vieux marmonnant toujours contre moi, il essaya de convaincre deux personnes un peu agacées de pas se laisser faire et de passer devant moi ! Il passera son voyage à se lever et se rasseoir, sans trop qu'on sache pourquoi. Pour ma part, un petit Knights of Cydonia a permis de calmer mes petits nerfs, et de penser à ce merveilleux moment où ce gros tas de merde crèvera tout seul chez lui, dans pas trop longtemps j'espère.
tags : c'est, le, les, mal, vieux

Fibroscopie oeso-gastro-duodénale

posté le 03 February 2008 à 15:44
Rien que pour toi, public, j'ai testé la fibroscopie oeso-gastro-duodénale... Deux fois. Moi, les problèmes de bide, vous voyez, c'est ma vraie passion, alors j'ai testé le truc à fond, dans deux conditions complètement différentes, deux vraies expériences de vie on pourrait dire.

Il y a 3 ans - à l'hôpital : Juste un rendez-vous. Le médecin m'avait juré craché "tu verras, c'est juste un peu désagréable, en plus tu vas pioncer tout du long, du velours". Okay, mec. C'est donc pas trop stressé que je me rends à l'hôpital à côté de chez ouame. Je patiente depuis un petit quart d'heure quand une infirmière énorme vient me chercher sans un sourire, en prenant soin d'écorcher mon nom et me traîne vers une porte estampillée "Coloscopie". "Ahouimainon, m'exclame-je, je viens pour une fibroscopie.", "Je sais, c'est bien par là.", me réponds l'autre".

J'entre donc, en espérant qu'ils n'utilisent pas le même appareil pour les deux examens. J'aperçois le doc assis à son bureau qui me salue avec un fort accent germain sans lever la tête. La grosse dondon me demande de virer mon sweat et de m'allonger. "Mais, euh, normalement, je devrais pas être endormi ?", "Non. Allongez-vous sur le dos et faites AAA". Je fais aaa et reçois dans la bouche un truc absolument dégueulasse sensé, me dit-on, endormir la zone explorée. Puis on me fait me tourner sur le côté et mettre un truc blanc, solide, avec un trou au milieu, enre les dents de devant, histoire que je ne morde pas l'endoscope. Mon coeur battait déjà la chamade avant que le nazi ne s'amène devant moi, s'empare de son tuyau, et me le fourre dans le gosier.

Autant dire qu'à ce moment-là je jongle. Il existe, paraît-il, des gens qui s'en foutent, des gens qui ne réagissent pas, qui ne ressentent rien. Pour ma part, le tuyau rigide enfoncé jusqu'à l'estomac avec des va-et-vient me font vomir de l'air pendant 10 minutes, sans parler de la douleur. Au début j'essaye d'empoigner le médecin pour le tuer sur place, mais l'infirmière m'en empêche en me disant de me calmer. Puis j'essaye de fixer un truc, l'horloge, mais mes yeux s'emplissent de larmes tous seuls. Oui, autant dire que je me sens affreusement misérable. Ca se termine enfin, je me décrispe, j'ai mal. Le gastro-entérologiste, puisque c'est son nom, me dit que j'ai rien, et me renvoie chez moi sans rien de plus. Finalement seul le médecin aura eu un compte-rendu, y'avait bien un truc qu'on a fini par guérir en quelques semaines.


Il y a 4 jours - à la clinique : Déjà eu un rendez-vous Lundi avec l'anésthésiste, ça se présente mieux. J'arrive à la clinique à 13h15 pour passer à 13h30. On m'installe dans une chambre avec un mec complètement shooté par une anésthésie. On m'indique de me foutre à ouallou et d'enfiler une chemise, des chaussons et une charlotte. Oui, c'est ça, ils m'ont déguisé en Schtroumpf. On me dit que je vais descendre au bloc d'ici 15 minutes.

Une heure et demie plus tard, on vient me chercher. Décidément, je me lasserai jamais du lit qui roule et qui prend l'ascenseur. On me laisse dans un coin, à l'entrée du bloc. J'entends des bruits un peu dégueu et vois passer des gens, au loin, qui ne me prêtent aucune attention. Quinze minutes plus tard, une blonde vient me voir, m'explique qu'elle va me poser la voie veineuse (une sorte de robinet, en gros), en précisant par la suite qu'elle est l'anesthésiste de service, qu'elle a mon dossier, que tout va bien mon chaton cui-cui.

On pousse mon lit jusqu'au bloc. Le médecin se présente et on papotte cinq minutes sur mes symptômes, mon histoire, ma vie, mon blog sur l'asile. Il m'explique ce qui va se passer : "toi dormir, moi regarder, toi te réveiller comme un sou neuf". On me refait mettre sur le côté, je reprends le truc (vert, cette fois) entre mes dents, et une douce voix surgit dans mon dos : "Je commence à vous endormir". Je regarde devant moi, il y a un papier au loin sur le mur avec des trucs écrits dessus. Tout à coup, plein de points blancs envahissent mon champ de vision et le monde disparait.

J'ouvre un oeil, j'entends de voix qui parlent d'alcool au volant. Je mets au moins 5 minutes à me rendre compte que j'ai le hoquet. Je suis en salle de réveil, il y a deux infirmières qui papottent. "euhxcusez moa, ssébienpassé ?", "Oui, on va vous faire remonter" me réponds l'infirmière A qui apparemment comprends le langage du patient qui se réveille. J'ai pas mal du tout. Ils m'apportent à bouffe dans ma chambre, plein : muffins, compote de pomme, thé, seul la compote me signale qu'un truc est passé avant elle dans ma gorge. Vingt minutes plus tard, le gastro-entérologue passe me voir, me donne un dossier avec des photos et un rapport détaillé, et m'explique tout. Mon médecin traitant aura aussi ce dossier avec des recommendations de traitement. Je sors 3 heures plus tard de la clinique, dans les vapes quand même un peu, mais pas traumatisé, ce coup-là.


L'avis du testeur : Si vous avez une fibroscopie oeso-gastro-duodénale à passer, que vous n'êtes pas à 60€ (remboursés plus tard) près (35€ pour l'anésthésiste et 25 pour la clinique (me souviens pas du tout du prix de l'hôpital)), et que vous ne craignez une anésthésie générale de 15 minutes, choisissez une clinique ou demandez à votre hôpital s'ils ne font pas les AG, mais ça devient rare. Reste que si ça se trouve, vous faites partie de ces gens qu'un tube enfoncé dans la gorge par un néo-nazi, tenu par une infirmière obèse ne traumatise pas, dans ce cas, prenez la version hardcore, c'est plus r337.
tags : collector, double, le, test

Czech this out

posté le 30 December 2007 à 14:20
Même si j'en suis encore qu'aux balbutiements, je suis assez content de mes progrès dans l'utilisation du 400d (pour ceux qui suivent pas, c'est mon reflex numérique, pour ceux qui suivent aussi, d'ailleurs).

Voici quelques pics prises cet été à Prague (je pensais les avoir déjà publiées mais pas moyen de les retrouver) :


Nan c'est pas la ouamdute et moi...


Le tromé le plus classieux que j'ai vu


Du miam


Encore du miam


Toujours du miam


Pimp my tram


La plupart des bâtiments sont extrêmement bien décorés, là ça rend pas terrible, p'têtre à cause du mur pourri et des pubs...


Ici j'ai bu


Pour faire genre culturel


Praha by night


Oui, il y a aussi des voitures. Non ce ne sont pas toutes des traban.


La sainte pils

A noter : la grosse résolution des photos vous permet d'en apprécier tous les défauts et de constater qu'il est grand temps de faire nettoyer mon capteur.
tags : à, le, petit, praha, sort, zozio

Shrek le troisième

posté le 18 June 2007 à 07:33
Alors que j'avais bien aimé le premier pour sa fraîcheur et le second pour son rythme et ses références, Shrek le troisième m'a laissé comme un arrière goût pas terrible dans la bouche.

Déjà, le film ne dure qu'une heure trente trois. Comme les autres me direz-vous. Certes, vous retorquerais-je. Mais quand le film met 20 minutes à démarrer, ça fait court. Et puis, ça manque de références, de clins d'oeil, mais bon, à mon sens le plus gros souci de cet épisode est que les scénaristes ne sont jamais allé assez loin dans leur délire, alors que les différents lieux et personnages rencontrés s'y prêtent bien.

Restent les nouveaux personnages pour la plupart très réussis (spéciale cacedédi à Blanche Neige et la Belle au bois dormant), avec les scènes et les quelques gags qui vont bien avec. Shrek 3 n'est pas une bouse infâme, mais est bien en-dessous de ses prédécesseurs. Donc si t'es un vieux connard aigri qui avait déjà pas aimé les deux premiers (purs produits américains capitalistes qui votent à droite et qui trient pas leurs déchêts), c'est pas la peine, sinon si t'as une carte Ciné, pourquoi pas, ça te tuera un petit début de soirée.

tags : dtc, le, shrek, troisieme