Allez, zou on continue le road trip direction San Francisco, la ville où il faut t'assurer de porter des fleurs dans tes cheveux et d'avoir un peu de change si jamais tu veux être un peu charitable avec les clodos, parce que là-bas, il y en a (plein).


On y passe quatre jours à visiter différents quartiers, en se déplaçant en Cable Car, en Métro voire à pinces mais surtout pas en bagnole (fear teh voiture à SF), on rencontre des gens dont une petite vieille qui tient à nous donner un sac pour notre voyage ou encore ce vendeur de t-shirts qui pensait que je venais de New York (!). Bon souvenir que cette balade à San Francisco, bien qu'on aurait aimé en voir encore plus mais bon.

On part ensuite vers Los Angeles, l'ultime étape de notre trip, via la côte, parce qu'il paraît que c'est magnifique.

Putain d'ophtalmo qui me pose un lapin, rendez-vous à 19h, mon cul ! Pute, puuuuuuuuuuute.

J'en profite de ne rien avoir à jouer ce soir pour continuer à vous conter en image mes tribulations états-uniennes.

On est donc repartis de Las Vegas en direction de San Francisco, on allait traverser la Death Valley et le Yosemite National Park.
Alors qu'on allait entrer dans la Death Valley, on est tombé sur ceci :



On s'arrête à la station service et questionnons la vieille ténardière qui nous apprend qu'on est à une centaine de miles de la fameuse Zone 51. Dommage, ça fait un peu loin. Dans la station, plein de ballons/peluches/posters avec des aliens dessus... Un peu glauque quand même. On quitte le lieu et on s'enfonce dans la Death Valley.

Que dire sur la Death Valley ? C'est grand, c'est désertique, on y crève de chaud et youpi vive la clim'. Il fait tellement chaud qu'on peut voir son pipi s'évaporer à l'oeil nu (enfin j'ai pas testé passqu'ils faisait vraiment trop chaud à rester dehors).



Bon on s'attarde pas trop non plus, le désert ça va bien cinq minutes. En quelques heures on sort du parc national avec les yeux tout ensablés et il ne nous faut que quelques miles pour apercevoir à nouveau un peu de verdure et retrouver des températures un peu plus agréables.



On passe la soirée dans une petite ville nomée Bishop (comme le robot, ouais, c'est ça), on squatte le cinéma (Indy 4, boarf) et on se tape le premier Whopper du voyage. Vivement que Burger King revienne en France, bordel.

Le lendemain on reprend la bagnole et après quelques lacets de montagne on tombe sur un petit lac fort sympathique avec, oui m'sieur-dame, de la glace. Autant la veille on suait à grosses gouttes, autant là il a fallu sortir la petite laine...



Quelques miles plus tard on tombe sur l'entrée du Yosemite National Park où on passera la journée :

"Les américains sont cons, c'est pour ça que j'irai jamais aux États-Unis". Voici en résumé ce que mon interlocutrice m'a répondu lors d'une discussion sur les States.

Petit sondage : Êtes-vous anti-américain ? Si oui, pourquoi ?

De retour à Vegas, on passe garer la caisse à l'hôtel et on profite de la piscine en attendant que la nuit tombe.

Vegas est en réalité divisée en deux grosses parties (touristiquement parlant) : le strip (là où y'a tous les gros casinos) et le Downtown où se trouvent les vieux casinos de Vegas et la fameuse Fremont Street Experience, qui est en fait une rue piétonne surmontée d'un écran géant qui diffuse des shows à heures fixes.

On passe dans un bar histoire de voir la fin d'un match de finale de la NBA (les Lakers contre les Celtics), on nous demande nos ID, on nous dévisage, et on nous accepte. Une fois le match terminé et les verres éclusés, on se lance dans Fremont.



Ambiance complètement différente dans cette partie de la ville, plus familiale, vachement moins "bling bling". Les casinos font vieillots et n'invitent pas à la débauche comme ceux du strip. Reste que Fremont Street est un endroit vraiment à part, à visiter si vous passez à Vegas.

On finit gentiment la soirée pas trop tard, demain on prend la route vers San Francisco. Au programme : la Death Valley et le Yosemite National Park.

Après une folle nuit à Vegas et quelques heures de sommeil, on prend le petit déj dans un McDo (des pancakes noyés dans le sirop d'érable, ultramiam) et achetons une carte pour aller jusqu'au Grand Canyon par le sud. Après quelques heures de route, nous tombons sur le Hoover Dam, ce qui nous permet, entre autre, de pisser un coup et accessoirement d'admirer le travail :




On finit par arriver dans le parc du Grand Canyon et oui, ça a vraiment de la gueule, comme quoi, Dieu, il faut pas le faire chier, des fois (bon en fait c'est le colorado qui l'a creusé mais bon).






On repartira vers le sud pour trouver un hôtel (parce que vers l'est, c'est carrément désert) et tombons sur une ville un peu improbable composée de deux stations essence, d'un hôtel et... d'un ensemble de bâtiments dédiée aux Pierrafeu : Valle.




Après avoir squatté la piscine de l'hôtel et pioncé un peu aussi, on reprend la route vers le nord pour finalement contourner le Grand Canyon par l'est et retourner vers Vegas :




Dans le prochain épisode, le Downtown de Las Vegas...

Après une dizaine d'heures de vol, nous (un très vieux camarade et moi) atterissons à l'aéroport de Los Angeles. Objectif : faire un petit tour Los Angeles -> Las Vegas -> le Grand Canyon -> San Francisco -> Los Angeles en bagnole, soit environ 2000 miles, en deux semaines. Tout à fait jouable. La tête légèrement dans le fondement, nous prenons la direction de l'agence de location de bagnoles "Budget" (sans conviction particulière). "Just a small car ?" nous demande Zelda, la rondouillette de l'accueil. Ouais, ouais, djeuste eu smaule car, ça suffira bien, tant que ça a l'air conditionné ça fera bien l'affaire...
Après mes premiers essais à la conduite automatique (rognotudjuuuu) et aux routes de L.A., nous faisons quelques hôtels avant d'en trouver un avec de la place à Venice, et tant pis si on doit se partager un unique lit, on est trop nazes pour continuer les recherches.

Le lendemain, on prend la route pour Las Vegas, décidant de garder Los Angeles et les studios Universal pour la fin du périple. Monotone est la route, merci la radio qui ne passe que de la bonne musique sans jamais couper un morceau, n'hésitant pas à enchaîner plusieurs morceaux de Queen ou Metallica. Dès qu'on passe la frontière du Nevada, on tombe sur un espèce de casino géant/centre commercial avec rollercoaster intégré, on commence à comprendre la démesure qui nous attend à Vegas.

On reprend la route pour arriver dans un Motel minable à côté du Mandalay Bay en fin d'après midi et nous effondrons comme des merdes sur nos plumards. On émerge à 22h, le moment idéal pour aller se faire un petit tour du "strip", ou "la rue où c'est qu'il y a plein de casinos" :

En m'asseyant devant mon bandit manchot, je regarde par terre et oh ! 20 dollars. Bien évidemment je les joue et les perd en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Mon cher camarade de jeu ira jusqu'à gagner 100$ avant d'en perdre une grosse moitié en quelques roulements. On déambule dans les rues de LV, on croise quelques jeunes demoiselles fort sympathiques (certaines d'entre elles n'avaient même pas l'air de prostiputes), des centaines de mexicains essayent de nous refiler des cartes pour des call girls... This is Vegas, quoi ! On reste sages et on réintègre le motel vers 3h du matin, demain on part pour le Grand Canyon...

Petit, le tour. Trois jours dont 26 heures d'avion. Dire que j'ai été décalqué une partie de la semaine n'est qu'un doux euphémisme, mais bon, grâce à mon boulot, j'ai pu visiter les locaux d'un de mes développeur préféré : Monolith Productions, à l'origine de F.E.A.R., Blood, Condemned, Alien versus Predator 2 ou encore No One Lives Forever...

[SI LES PHOTOS DÉCONNENT, CLIQUEZ ICI]

Décollage de Roissy à 14h40


On survole le Groënland (hublot dégueulasse)


Petit détour par Chicago et son aéroport gargantuesque


Arrivée à l'Hotel 1000 (nmdudjuuuu)


Ma chambre, pour moi tout seul








Le bus qui nous emmène chez Monolith


Les bureaux, de l'extérieur


C'est bon, c'est là !


Je veux le même chez ouame


Les récompenses dans l'entrée


La présentation a lieu dans le studio de Motion Capture




Les seuls trucs que j'ai eu le droit de shooter dans le studio... De vieilles connaissances












Après une vingtaine de minutes de présentation, une vingtaine de minutes de jeu, et un tour complet des studios, il est temps de rentrer.




Le lendemain matin, go to l'aéroport pour un décollage à 7h (merci les gens qui ont réservé le vol)


Les hublots, c'est beau

Bon eh bien puisque JiHeM ne veut pas partir à Seattle voir Monolith, il fallait bien que quelqu'un y aille, alors je me porte volontaire, en dépit des mes soucis gastriques récurrents, en exclusivité pour l'asile.

Décollage à 14h40 de Roissy Charles de Gaulle, arrivée 16 heures plus tard à Seattle, à tôt-bien les copains.