Thrice
Après une (trop) longue période d'écoute de chansons joyeuses - Leonard Cohen, The Avett Brothers, Damien Rice, entre autres, je me suis décidé à m'essayer à la chanson. Doté par ailleurs des aptitudes musicales d'une bernique (j'ai peu ou prou le même sens du rythme qu'un compteur Geiger à Fukushima), je pars avec un léger handicap.
Ce qui va suivre, deux ou trois lignes plus bas, est le résultat - susceptible de changements, si le temps le permet. Je le mets uniquement pour que des hordes de sublimes donzelles de l'Internet, aux bras blancs et cheveux soyeux, viennent me demander, émues aux larmes et émerveillées par mon talent, de venir contempler leur collection d'estampes japonaises - que voulez-vous, j'ai beau me contrecarrer des estampes japonaises, on a les phantasmes qu'on peut se permettre.
Et puis j'aimerais votre avis, aussi. Accessoirement.
I
Whisper your name once, twice, thrice
And then wait for you to appear
I've done my share
I did my best
But believe me it's cold up there
Ripped off my lungs and froze my tongue
I speak no more - this is my song
Though i have learnt to dance alone
You should never
(oh, but you did
and took everything i had
and still too heavy was the rest)
You should never, ever have gone
(oh, but the scar
is still livid)
Please just tell me when you'll come
Please just tell me where you are
Because i find it hard to breathe
And your green eyes they fade away
I
Summon your name once, twice, thrice
And then pray for you to appear
I wasn't bad
Not yet at least - not in those times
But when the bottles are empty
And no Santa Claus in the chimes
When the morning tastes of whiskey
(alcohol and pain and no tear)
Yes, when the heavens were empty
No, Virginia, no Santa Claus
I made a deal
It didn't work
My soul was all yours already
Please just tell me when you'll come
Please just tell me who you are
Because i find it hard to live
And your gray eyes they fade away
I
Forget your name once, twice, thrice
And then laugh while you disappear
I wasn't mad
Not yet at least - not at that time
I'd have laid down my life for you
I'd have forsaken anyone
But when the battles are empty
And no temptation in the crime
(give up and betray and disown)
Here is the man
Yes here i am
Because it was too hard to breathe
And i needed to find a way
Please just tell me why you'll come
Please just tell me who you are
'Cos i find it hard to believe
And your blue eyes they fade away
Please just tell me why you'd come
Please just tell me who you were
'Cos i found it hard to believe
And your black eyes faded away
En guise de commentaire, il est sans doute approprié de préciser que certains passages pourraient paraître quelque peu abscons. C'est bourré de références plus ou moins obscures, snobisme oblige : que diable, on se chauffe au diamant ou on ne le fait pas.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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