Mens sana in corpore, salaud.
posté le 28 May 2006 à 14:26
On me taxe un peu trop facilement, je trouve, de sportophobe. Il s'agit là, je tiens à le souligner, d'un jugement non seulement hâtif et scandaleux, mais de surcroît erroné, qui mériterait bien que je me vengeasse si ce n'était pas une activité aussi fatigante. D'ailleurs, ce matin, j'ai marché jusqu'à la douche : si ce n'est pas une preuve, ça ! Une preuve que je prends des douches, au moins. Oui, je sais. Mais j'essaie d'arrêter.
Arrêtez de vous dissiper, un peu. J'en étais donc au spr... sport. Voilà. J'ai donc, afin de prouver au monde entier et à la moitié féminine du monde en particulier que je suis un jeune et beau athlète, décidé d'inventer un sport.
Le principe est très simple : chaque équipe se compose de sept joueurs, dont trois filles. Accessoirement, on peut remplacer une des filles par un cul-de-jatte, cela rend le jeu plus amusant. Une partie oppose trois équipes, sur un terrain à forme elliptique d'aire soixante-dix mètres carrés.
Au début du match est posé, au milieu du segment formé par les deux foyers de l'ellipse, un récipient en terre cuite contenant deux virgule trois litres d'eau. Les trois équipes sont, initialement, placées à distance égale de ce récipient ; de plus, chacune dispose d'un autre récipient, en osier tressé cette fois, un peu comme ça, mais avec un fond étanche. Dans chaque équipe, avant la partie, un tirage au sort est effectué pour savoir qui sera chargé dudit truc en osier.
Au coup de sifflet annonçant le début du match, les trois équipes doivent s'emparer du récipient contenant l'eau ; puis l'équipe le détenant a pour mission de verser son contenu dans le panier d'une des deux autres, marquant ainsi un nombre de points proportionnel au volume d'eau du panier. Quand une équipe marque, le récipient en terre cuite est à nouveau rempli, et on le remet au centre du terrain. Bien entendu, cela explique le tirage au sort préalable pour choisir le porteur du panier, étant donné qu'une technique subtile et délicate pour marquer le plus de points possible est d'immobiliser les deux porteurs adverses en leur pétant les genoux.
Reste à choisir le nom pour ce nouveau et innovant sport qui me vaudra l'admiration de mes pairs et les soupirs langoureux des membres de la gent féminine. Attendu qu'il se base sur, avant tout, l'usage d'un bol et d'un panier, j'avais pensé à quelque chose comme "basket-bowl".
Arrêtez de vous dissiper, un peu. J'en étais donc au spr... sport. Voilà. J'ai donc, afin de prouver au monde entier et à la moitié féminine du monde en particulier que je suis un jeune et beau athlète, décidé d'inventer un sport.
Le principe est très simple : chaque équipe se compose de sept joueurs, dont trois filles. Accessoirement, on peut remplacer une des filles par un cul-de-jatte, cela rend le jeu plus amusant. Une partie oppose trois équipes, sur un terrain à forme elliptique d'aire soixante-dix mètres carrés.
Au début du match est posé, au milieu du segment formé par les deux foyers de l'ellipse, un récipient en terre cuite contenant deux virgule trois litres d'eau. Les trois équipes sont, initialement, placées à distance égale de ce récipient ; de plus, chacune dispose d'un autre récipient, en osier tressé cette fois, un peu comme ça, mais avec un fond étanche. Dans chaque équipe, avant la partie, un tirage au sort est effectué pour savoir qui sera chargé dudit truc en osier.
Au coup de sifflet annonçant le début du match, les trois équipes doivent s'emparer du récipient contenant l'eau ; puis l'équipe le détenant a pour mission de verser son contenu dans le panier d'une des deux autres, marquant ainsi un nombre de points proportionnel au volume d'eau du panier. Quand une équipe marque, le récipient en terre cuite est à nouveau rempli, et on le remet au centre du terrain. Bien entendu, cela explique le tirage au sort préalable pour choisir le porteur du panier, étant donné qu'une technique subtile et délicate pour marquer le plus de points possible est d'immobiliser les deux porteurs adverses en leur pétant les genoux.
Reste à choisir le nom pour ce nouveau et innovant sport qui me vaudra l'admiration de mes pairs et les soupirs langoureux des membres de la gent féminine. Attendu qu'il se base sur, avant tout, l'usage d'un bol et d'un panier, j'avais pensé à quelque chose comme "basket-bowl".
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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