La belle affaire !
D'aucuns, que je ne citerai pas parce que, d'un, ils se reconnaîtront, et que, de deux, ils sont beaucoup trop, semblent penser que je parle énormément de moi. Non, pas dans ce blog, ça c'est normal, c'est son but ; mais en dehors, aussi, voire, plus généralement, partout. Et tout le temps.
Je dois admettre que je me sens un peu vexé par cela. Ils viennent de le découvrir ? La belle affaire ! Moi, je le dis depuis le début. Une telle réaction n'est que l'indéniable preuve que ces gens ne prêtent aucune attention à ce que je raconte, ce qui m'horripile au plus haut point. Tentons, par conséquent, de disséquer point par point les reproches qui me sont adressés, fût-ce implicitement.
Tout d'abord, la question fondamentale : suis-je convaincu que le monde gravite autour de mon nombril ? Cette question est non seulement saugrenue, mais de surcroît ridicule : bien sûr que non ! Mon nombril n'a absolument rien d'intéressant, et le monde, c'est bien trop petit. En revanche, je suis intimement persuadé que l'univers est centré sur mes pieds. Au demeurant, de fort jolis pieds.
Passons à la critique suivante : je ne ferais référence qu'à mon petit être, obnubilé par mon pitoyable et mesquin ego. J'approuve quasiment sans réticence la première partie de la phrase : oui, je discute beaucoup de ce que je ressens, de ce que je pense, et de ce que je veux. Et ceci, pour principalement trois raisons : primo, et pour paraphraser quelqu'un dont je n'ai pas retenu le nom, ce qui n'a au fond aucune importance vu qu'il est soit mort, soit loin, je suis le sujet que je connais le mieux. Que vous en ayiez auparavant eu conscience ou pas, ça va faire dix-sept ans que je vis avec moi, quand même. Secundo, je ne vais pas non plus m'ériger en porte-parole des autres, je n'ai aucune légitimité pour et ça risque d'être mal pris. Tertio, si je ne le fais pas, j'ai très peur que personne ne se dévoue pour raconter ma vie.
Quant à la seconde partie de la phrase, va te faire voir, connard.
Enfin, et pour clore ce billet, une petite précision qui ne sera sans doute pas inutile : sur internet, je n'existe que par le regard des autres, je le sais. J'ai un besoin maladif de me sentir estimé, je le sais aussi, et je l'assume. Et j'ai arrêté de voir un psychologue il y a bien longtemps, environ une séance après avoir commencé.
Mais ça devrait être bon, ils sont gentils avec lui, là où il est.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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