Maman, des machins blancs me tombent dessus !
posté le 25 February 2007 à 20:04
Ma première semaine, c'était ski. Avec des amis, ou disons avec presqu'uniquement des amis, dans la station la plus chère de Suissie remplie de gens affreux et méchants qui parlent l'étranger. Et qui vendent, au passage, des montres à 150000 CHF.
Il n'y avait pas beaucoup d'arbres, mais de la neige, si. Résultat : on a beaucoup ri, beaucoup joué au tarot, beaucoup skié, beaucoup regardé le pas-ami-mais-ami-d'un-ami tenter de conquérir la soeur d'un ami, qui n'en pouvait plus, libérez-moi je vous en prie, ou au moins donnez-moi un couteau qu'on en finisse.
Marrant.
J'ai découvert pas mal de choses : bien que je sois capable de descendre à peu près tout, sans trop avoir peur, je n'avais pas de technique. Désormais, mes virages se font en planter de bâton, et j'ai assimilé les bases de carving.
Les deux techniques sont simples : le planter de bâton, ça consiste à, au moment de prendre un virage, propulser une sorte de pic en carbone dans la neige, à l'endroit précis où devrait aller le ski, afin d'initier le mouvement et de bloquer latrajectoire du ski, qui, dès lors, s'en va tout seul dans une direction étrange en vous laissant glisser sur la neige à plat ventre.
Quant au carving, il s'agit d'une méthode très élégante afin de faire des virages sinusoïdaux sans perte de vitesse : tout d'abord, comme il faut de la place, il est nécessaire d'attendre que tout les gens qui encombrent la piste et auraient pu vous aider en cas de chute s'en aillent. Dès lors, après une phase d'accélération absolument indispensable, il suffit de se pencher en avant en pliant les genoux et de reporter ses appuis sur l'un des skis afin de tourner automatiquement, le poids se trouvant appliqué sur les carres.
La beauté de ce procédé réside dans le fait qu'au moindre faux mouvement, à la moindre hésitation, l'un des skis, suivant sa courbe naturelle, va inexorablement se décider à atteindre le stade d'émancipation finale, et se barrer de son côté, vous laissant, encore une fois, embrasser la neige de tout votre corps.
Et cela, sans parler de l'incroyable technique dite de "je prends le champ de bosses en schuss, s'il vous plaît, vous auriez une petite cuillère pour ramasser mon bras ?", ni même de l'ami qui s'entraîne à faire les plus gros nuages de neige en s'arrêtant. Tiens, tu étais en dessous ?
Marrant.
Et demain, je pars à Malte avec le CIC.
Il n'y avait pas beaucoup d'arbres, mais de la neige, si. Résultat : on a beaucoup ri, beaucoup joué au tarot, beaucoup skié, beaucoup regardé le pas-ami-mais-ami-d'un-ami tenter de conquérir la soeur d'un ami, qui n'en pouvait plus, libérez-moi je vous en prie, ou au moins donnez-moi un couteau qu'on en finisse.
Marrant.
J'ai découvert pas mal de choses : bien que je sois capable de descendre à peu près tout, sans trop avoir peur, je n'avais pas de technique. Désormais, mes virages se font en planter de bâton, et j'ai assimilé les bases de carving.
Les deux techniques sont simples : le planter de bâton, ça consiste à, au moment de prendre un virage, propulser une sorte de pic en carbone dans la neige, à l'endroit précis où devrait aller le ski, afin d'initier le mouvement et de bloquer latrajectoire du ski, qui, dès lors, s'en va tout seul dans une direction étrange en vous laissant glisser sur la neige à plat ventre.
Quant au carving, il s'agit d'une méthode très élégante afin de faire des virages sinusoïdaux sans perte de vitesse : tout d'abord, comme il faut de la place, il est nécessaire d'attendre que tout les gens qui encombrent la piste et auraient pu vous aider en cas de chute s'en aillent. Dès lors, après une phase d'accélération absolument indispensable, il suffit de se pencher en avant en pliant les genoux et de reporter ses appuis sur l'un des skis afin de tourner automatiquement, le poids se trouvant appliqué sur les carres.
La beauté de ce procédé réside dans le fait qu'au moindre faux mouvement, à la moindre hésitation, l'un des skis, suivant sa courbe naturelle, va inexorablement se décider à atteindre le stade d'émancipation finale, et se barrer de son côté, vous laissant, encore une fois, embrasser la neige de tout votre corps.
Et cela, sans parler de l'incroyable technique dite de "je prends le champ de bosses en schuss, s'il vous plaît, vous auriez une petite cuillère pour ramasser mon bras ?", ni même de l'ami qui s'entraîne à faire les plus gros nuages de neige en s'arrêtant. Tiens, tu étais en dessous ?
Marrant.
Et demain, je pars à Malte avec le CIC.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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