jarry

Soyons prêts à mourir.

posté le 09 September 2006 à 20:58

Il est assez amusant de penser que même les maniaques obsessionnels obnubilés par la planification négligent presque tous les moments les plus importants de leur vie. Je veux, bien entendu, parler de la naissance, et de l'autre bout. Encore, je veux bien admettre qu'à la limite il puisse être difficile de prévoir le déroulement de sa naissance. À la limite. Et encore. Un petit "Oups, j'ai dû me tromper d'adresse", ça ne manquerait pas de piquant, pourtant.
Mais alors, en revanche, il est inadmissible de voir les masses crever la bouche ouverte, sans que rien de marquant n'en sorte ! Passer l'arme à gauche, ça se prépare, mortecouille. On ne meurt pas n'importe comment. C'est pourquoi je vous enjoins de réfléchir à votre rencontre avec la faucheuse, l'alpha et l'oméga, et de réfléchir dès maintenant à ce que vous direz quand vous verrez le blanc de ses yeux, pour peu que vous ne soyez pas aveugles - auquel cas je vous suggère d'aller vous faire voir chez les Pakistanais. Mais attention, demander un cure-dents, ça ne se fait qu'une fois.
Personnellement, j'en étais venu à considérer une réplique noble et chargée d'émotion : "Dites à ma femme." Mais il faut mourir au bon moment.

Et il faut aussi essayer de ne pas s'éteindre tout seul, bêtement. Avouez que ce serait dommage.


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Quelques mots ...

Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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