opéra
Papillon-san
J'ai toujours mon système immunitaire sur le qui-vive, du moins j'espère (s'il a baissé les bras, je suis mal barré) : la sinusite est doublée d'un mal de gorge, et refuse de rendre les armes avant épuisement des forces des deux participants. Je commence à entrevoir la fin du tunnel, quand même : de toute manière, elle se lassera avant moi.
Hier soir, après une journée passionnante partagée entre la chaise devant mon ordinateur et le lit sous mon livre, j'ai rassemblé les quelques débris de volonté et de forces qu'il me restait, me suis habillé, et suis parti prendre le métro - le vélo, par ce temps, était exclu : c'est à cause de ça que mon front est colonisé - pour Bastille, car c'était le jour de mon cadeau de Noël : la première fois que j'allais à l'Opéra. Voir Madame Butterfly, de Puccini.
J'avais prévu large, ne sachant pas du tout comment se déroulaient les entrées, à quelle heure, etc. : j'ai donc attendu environ une heure dans le hall de l'Opéra, avant d'aller à ma place, et de continuer mon livre en attendant 19h30.
L'opéra était vraiment pas mal, à peine gâché par des douleurs dès que je bougeais la tête ; n'y connaissant rien, je manque de points de repères pour comparer, mais je suppose que ce n'est pas un opéra "classique" : bien qu'en italien, il se déroule au Japon, au début du XXe siècle ; de plus, la mise en scène était très stylisée, très "orientale" : mouvements lents, postures tenues ... l'histoire est simple, mais poignante (un américain achète son mariage avec Miss Butterfly, pour agrémenter son séjour ; elle, l'aime. Quand il part, elle garde espoir, et élève seule son fils en attendant son retour ; mais il revient, marié, chercher le fils ; de désespoir, elle se suicide). La seule scène que je n'ai vraiment pas pu supporter, c'est au moment où le fils en question, pendant 5 minutes, se déplace lentement sur la scène, sans que nul ne pipe mot, en bougeant de manière pseudo-gracieuse, et ce sans que cela n'ait aucune signification ni justification dans le déroulement de la pièce.
Globalement, j'ai quand même trouvé Puccini très "romantique" : la musique est belle, très ample : il joue sur les émotions, sans jamais de contraste très violent (il n'y a pas vraiment de brusque passage endiablé, ou d'accélération soudaine du tempo). Une très bonne expérience : Noël prochain, je demande Wagner ou Mozart, pour voir :)
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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