vie

I have been to the mountaintop...

posté le 27 January 2013 à 20:29

... it's —ing freezing up there.

Après un 10K le 5 janvier, juste pour que mes genoux et mollets me fassent gentiment comprendre que les conneries, ça va bien cinq minutes, mais qu'il faudrait voir à ne pas trop déconner non plus; suivi de trois semaines de montagnes russes et déprime, ainsi que de quinze jours d'abstinence totale* pour que mon foie ne joigne pas le mouvement, c'est fini, enfin.

Semi-marathon ce matin, par -6°C (-4°C vers la fin), à 8h00 : deux tours de Central Park, l'agréable montée incluse. Et évidemment, j'ai perdu mes gants un quart d'heure avant le départ.

Étonnamment, c'était assez agréable (i.e, je m'attendais à bien pire) : il y avait du soleil à défaut de chaleur, et le parc enneigé, avec ses montées, descentes et faux plats, est suffisamment varié pour ne pas s'ennuyer (plus précisément, grosso modo au moment où la première vague d'excitation et adrénaline vient mourir et que le caractère répétitif pointe le bout de son nez, les muscles commencent à signaler que les apports en sucre n'entrent pas dans la catégorie "éléments optionnels" ; quand l'ennui commence, la douleur vient frapper à la porte et lui dire d'aller se faire voir. Quel à-propos !).

En résumé, 1:32'13", et les verres d'eau servis à la fin étaient gelés — littéralement : il y avait une couche de glace à la surface, l'eau était prisonnière en-dessous.

En résumé, vingt jours de (sous-)préparation qui ont enfin touché à leur terme : avec le recul, c'était plutôt une idée stupide. Si c'était à refaire, je recommencerais.

En résumé, liberté ! Pas d'autre course avant au moins deux mois (ou la fin de l'ère glaciaire, au choix). 

* C'est-à-dire que je n'ai pas bu une goutte d'alcool. On parle d'alcool. Alcool.

tags : course, new-york, vie

Mais où est donc passé le temps où j'en avais ?

posté le 20 November 2011 à 21:16

(Mauvais esprits, mes excuses - le titre parle de temps, et non de génitoires)

Ces dernières semaines, j'ai passé le plus clair de mon temps à travailler et le moins clair dans l'ombre. Entre la troisième année de Centrale où, étrangement, les doigts de pieds en éventail n'ont plus vraiment la cote (du moins en option maths appliquées, avec tous les futurs financiers qui veulent leur part du gâteau), le master d'informatique théorique où je me retrouve avec essentiellement des normaliens, des Polonais et des Grecs; et tout le reste -  code, GRE, TOEFL, dssiers de candidatures pour PhD, encore GRE mais "Computer Science",  recherche de stage, "mais vous donnez des devoirs, en plus, monsieur ?", cours et colles à donner pour éviter que mon banquier ne me les arrache (pas le temps, cette fois, mais bien les génitoires). C'est assez intense.

Heureusement, j'ai trouvé un stage [1] - il ne me reste qu'à trouver le sujet, le logement à New-York, faire les formalités de visa et compagnie ; j'ai eu mon code - plus qu'à passer le permis, et donc à conduire ; fait mes "homework assignments" - plus qu'à passer les partiels, ah mais tiens c'est mercredi ; eu un score assez correct au GRE et TOEFL - plus qu'à attendre celui de GRE CS; obtenu des lettres de recommendations - plus qu'à faire le reste des 8 dossiers de candidature ...

L'école ? Vivement la prépa, qu'on se repose. N'empêche, je ne m'ennuie pas.

[1] et même deux, soit un de trop.

 


Vegas, Baby !

posté le 17 September 2010 à 08:45

« J'ai eu vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. »
Paul Nizan

La citation, c'est uniquement pour donner une vague teinte culturelle à ce billet. Parce qu'en vérité, je vous le dis : j'ai encore vieilli.


Une année de plus !

posté le 15 June 2010 à 14:08

L'année scolaire se termine ... je n'en ferai pas un bilan complet, ce serait fastidieux. De cette première année à Centrale Paris, voici les impressions marquantes :

- en école, eh bien on travaille. Relativement. Disons que pour juste valider les matières, c'est complètement inutile ; pour avoir des notes correctes (dans l'optique d'un double diplôme à l'étranger, ou juste par fierté), c'est un chouïa moins superflu. Pas du tout de la même façon qu'en prépa, quand même : ici, tout ce qu'il suffit de faire, c'est lire le cours, en gros. Mais je ne me suis pas tapé trois ans de maths intensives pour oublier ce qu'est un espace vectoriel, bordel.

- le temps, ça n'arrive qu'aux autres. Je pensais avoir le temps de lire énormément (la Recherche, pour commencer, puis les trente livres en attente accumulés sur mes étagères), d'aller au cinéma en permanence, d'accomplir tout ce que j'avais rêvé de faire pendant trois ans. Eh bien non. Je dois être un imbécile fini, mais entre les associations (j'en fréquente, disons, pas mal), les petits boulots (il y a des gens à l'ESTACA qui paient pour que d'autres fassent leurs projets d'info !?), les cours donnés, les cours (tout court) et les amis, je passe mon temps à en manquer. Je m'ennuierais peut-êre, sinon.

- le sommeil, c'est un mythe. Conséquence du point précédent, peut-être. J'ai des cernes aussi grands qu'une tomate transgénique.

- les cours à Centrale, c'est de la merde. Enfin, pas tous. Enfin, presque tous. Enfin, peut-être seulement en première année. Le niveau des cours, les polycopiés, les professeurs. Il y en a, quoi - un quart à sauver ?

- y en a des bien. Des gens. Y en a des pas bien aussi, évidemment, et beaucoup. Mais heureusement, pas tous.

- Châtenay-Malabry, c'est loin. 45 minutes de trajet (si le RER B le veut bien), ça n'a l'air de rien, mais quand il faut planifier pour aller au cinéma ou sortir le soir, c'est très vite assommant. Paris, Paris, Paris.

Oh, et je vais essayer de partir un semestre aux États-Unis l'année prochaine, en stage laboratoire dans une université. Et sinon, je viens de valider ma licence de mathématiques à Jussieu (l'année dernière, je n'avais que le premier semestre, ne m'étant pas présenté aux examens du second pour raison de concours). The Graduate.

tags : vie

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Quelques mots ...

Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.

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