Samoth, binaire, récidive.
Entre autres modifications :
- le modèle physique de l'église est désormais défini "à la main", histoire d'éviter les problèmes en tentant de le générer à partir du modèle 3D.
- le système de vue troisième personne a été légèrement modifié
Et d'autres trucs.
Vous pouvez le télécharger, le tester et en faire des sushis à cette adresse.
Samoth : binaire, juste histoire de.
Voilà. Reprenons, donc.
Comme je n'ai accès à un ordinateur* sous Windows que pendant mes vacances, j'en profite pour compiler une version win32 ; comme ça, je peux prouver au monde entier que, non, je ne vis pas dans un monde imaginaire. Au fait, si vous croisez Azraël, dites-lui que je l'attends pour manger samedi.
Ce binaire est compilé à partir de la version actuelle de développement ; du coup, il n'est pas parfait. Entre autres défauts, on peut citer le fait que ce n'est même pas une pré-anté-alpha-RC1, qu'on ne peut quasiment rien faire, et que c'est moche.
Si vous souhaitez le tester (le binaire), il suffit de télécharger et de dézipper ce fichier (13.9 Mo). Toutes vos critiques sont les bienvenues, bien entendu, et je me ferai personnellement un plaisir de venir vous casser les dents.
Ah, j'oubliais : le site du projet, au cas où tous les pixels de la moitié droite de votre écran seraient morts. Si vous êtes modeleur, programmeur, concepteur d'interfaces-pas-aussi-moches-que-les-miennes ou traducteur, et que vous avez envie de vous nourrir de riz et de pâtes jusqu'à la fin de votre vie, viendez !
* C'est un bien grand mot. Ce truc pourrait également être qualifié de boulier.
Celui qui n'a jamais rêvé.
Il est deux heures du matin, et il contemple son plafond : cette nuit, comme chaque nuit, il ne dort pas. Dormir n'arrive qu'aux autres. Calmement, sans un bruit - surtout, ne pas la réveiller - il se lève, s'habille. Il sort dans la rue, dans l'air froid, et commence à marcher. Il aime bien la ville ; elle non plus ne dort jamais.
Il croise à plusieurs reprises des fêtards attardés, qui errent dans l'obscurité, trop éméchés pour savoir où aller. Il entend leurs rires, il sent leur haleine, leurs pensées confuses, embrumées. Il les ignore, et passe à côté d'eux. Ils ne le remarquent pas. Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais la nuit, personne ne le remarque.
Ah, ça y est, ça commence. Comme chaque fois, il est pris au dépourvu : un instant, il n'est guère plus qu'une silhouette, une ombre qui passe ; et tout à coup, il sent cette soif dans ses veines, ce fourmillement dans ses ongles. Il aimerait bien pouvoir l'éviter, ne pas ressentir cet appel. Etre normal. Il sait qu'au petit jour, il rentrera chez lui, la soif éteinte et sans forces. Se glissera près d'elle, sans la réveiller. Exsangue.
Déjà, il commence à rayonner, doucement. Une faible lueur s'échappe de ses artères, nimbe ses doigts ; il entend son coeur battre de plus en plus lentement, s'arrêter, se taire. Il se mord les lèvres, tente de résister. Il a du mal à marcher, titube, tombe. Souffre. Et cède.
Il se relève. Ses tempes bourdonnent. Ses yeux, de noirs, sont devenus verts ; ses lèvres paraissent plus pâles, ses doigts plus longs. Il n'a plus mal, mais il n'est plus lui. Plus vraiment. Comme chaque fois.
Il lève les bras en croix, et commence à avancer. La lueur est plus forte, plus vive : à travers ses vêtements, on devine le réseau des capillaires, son sang qui circule. Il illumine la rue, mais on ne voit pas ses traits, trop flous, trop imprécis. Il marche. De ses bras étendus semble jaillir quelque chose d'indéfinissable, l'idée d'une chose plutôt que la chose elle-même. Des sons, des lumières, des images. Des rires, des pleurs. Des songes.
Il continue d'avancer pendant des heures, comme chaque nuit. Il a de plus en plus de mal à poser ses pieds. La souffrance revient. Il trébuche. Il le perçoit confusément, cette nuit-là sera sa dernière : le froid, la fatigue lui brouillent la vue. Déjà, ses veines sont presqu'éteintes. Il n'en peut plus, il s'effondre. Il ne verra pas l'aube.
Un homme meurt, et les autres dorment. Ils ne rêveront plus.
Le bonheur coûte cinq euros cinquante - tarif étudiant.
Vous êtes un peu perdu, un peu déçu. Vous avez besoin d'amour, besoin de merveilleux, et désespérez un peu. Le monde vous semble étriqué, mesquin, vous avez l'impression de vous être fait avoir : vous rêvez d'une princesse, d'un coup de foudre, et tout ce que vous trouvez, c'est la banalité de tous les jours. C'est mon cas.
Pas de problème, des gens pensent à vous, à moi. Il suffit d'aller au cinéma. Voir La Doublure, par exemple. L'histoire de types un peu paumés mais très gentils, qui trouvent le bonheur. Chacun s'identifie à eux, évidemment ; chacun souffre un peu avec eux, sourit avec eux. Et, évidemment, à la fin, les gentils gagnent. Et tous ressortent, plus légers, avec le sourire.
On vous donne de l'espoir. On vous prête des illusions. On vous vend du rêve. Rien de solide, juste du vent. Pour quelques euros, une bouffée de magie dans les veines. Mais dans la vraie vie, le gentil paumé, il le reste souvent. Paumé, je veux dire. Les coups de foudre et le bonheur, ça n'arrive généralement qu'aux gens dans les films. Alors, du coup, on tombe. On souffre.
C'est méchant de donner de l'espoir : quand il s'en va, il laisse un trou. Et il ne reste plus rien.
Je suis un magicien né.
(et j'ai de la chance, aussi)
Hier, au début de la soirée - c'est-à-dire avant le concert, mais après la pizza, accompagné de deux personnes-de-ma-classe (dont Pikachu, pour les connaisseurs), on a trouvé dans les cartons ChezWattiens un jeu d'Élixir (avec extensions).
Les règles sont simples : au départ, chacun a un certain nombre de cartes Sortilège, et le but est de tous les lancer. Soit on prend peu de sortilèges puissants et difficiles à lancer, soit beaucoup de simples : car, évidemment, chaque sort nécessite un certain nombre d'ingrédients.
Du coup, à chaque tour, on pioche une carte Trouvaille et on croise les doigts pour trouver ce qu'on cherche. On peut aussi tomber sur un objet magique, qui permet par exemple de ne pas être victime du sort qu'un autre joueur vous lance, ou de piocher cinq trouvailles ... en combinant plusieurs objets, le jeu devient vite très amusant.
Au bout d'un certain temps, Pikachu devait me vouvoyer en m'appelant "Maître", se gratter la tête chaque fois qu'il parlait et utiliser le pluriel de majesté. Moi, j'ai esquivé tous les sorts qu'on me lançait, parce que c'est bien marrant ces conneries, mais seulement sur les autres (:
J'ai gagné.
Élie, Aliocha et Mukmuk n'ont pas changé : toujours aussi sympas (et, dans le cas du premier, gladiatorophile). Il ressort de la conversation une certitude : en 2007, Sarkozy et Fabius/Ségolène/Mr.Patate ne feront pas le poids, pas face à eux.
Qui garde les gardiens ?
Et voilà donc que, ayant phini ma filo et l'esprit lessivé, je me rappelle quelques-unes des interrogations glânées au fil de mes presque deux décennies d'inepties
Et puis après, j'oublie. Je finis toujours par oublier les questions.
Hey, débloquez mon lycée !
Grève, me direz-vous ? Eh bien, je suppose que Paris s'est mobilisé pour exiger le retour de Reblochon. Ils ont fait fort, même : l'entrée principale d'Henri IV était bloquée, avec des poubelles, des barrières, des affiches, et même des gens. L'entrée secondaire numéro un aussi, sauf qu'en plus il y avait un djembé, donc j'ai fui.
J'ai essayé, le matin, d'aller au ciné, mais, diantre ! Ils font aussi grève, au Mk2 Odéon ! Alors, bon, j'ai dû aller patienter au Luxembourg. Cette vie d'élève n'est plus supportable.
Après un sandwich dans l'équivalent casher (wtf ?!) d'un fast-food, je reviens devant l'entrée secondaire pour mon cours de maths. Chance : le djembé n'est plus là ! Malchance : le barrage, lui, l'est toujours. Et ils ne laissent passer que les deuxième années de prépa, ces maychants.
Après avoir servi de bélier pour diverses personnes de ma classe, et avoir vaguement tenté de discuter avec les bloqueurs (oh, très sympathiques, mais assez têtus), on a essayé différentes approches. Certains ont réussi à se faufiler - peu. D'autres sont passés par des fenêtres. D'autres sont entrés en escaladant la grille du self.
Moi, j'ai juste continué à discuter et plaisanter avec les bloqueurs et bloqueuses, tout en tentant de passer, jusqu'à ce qu'ils abandonnent leur barricade pour aller à la grève. Ça marche aussi.
Du coup, j'ai eu une heure trente de maths, une heure de physique, et je m'ai carapaté à l'anglaise pour l'anglais.
Mention spéciale à l'un des plus virulents des bloqueurs, qui est quand même allé en cours une fois les autres partis. Une telle conviction politique, ça m'épate.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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