études
Bqck to Tibulle !
« Avant tout, je tiens à m'excuser par avance si ce que contient cette lettre te peine ou t'attriste. Moi aussi, je déplore que ça doive se terminer comme ça. Six ans, quand même.
Depuis quelque temps, déjà, ce n'était plus pareil : nous n'étions plus vraiment heureux, ensemble. Depuis quelques mois, je songe à une rupture : autant le dire une fois pour toutes, plutôt que de laisser notre relation agoniser lentement, comme un oiseau blessé. J'espère que nous pourrons rester amis, ou au moins en de bons termes : ce serait dommage d'effacer le souvenir de ces six ans, de les oublier sous prétexte qu'ils sont désormais révolus.
Cher latin, adieu. »
Ce matin, oui. Je suis tombé sur un texte de Tibulle. Traduction du texte surligné, et commentaire de l'ensemble du passage.
Deux-trois erreurs de traduction ("inmiti" placé avec "faber", alors que c'est "saevus", qui a sensiblement le même sens), et quelques cafouillages à l'oral - notamment pour la "question bonus", où l'examinatrice a dû avoir envie de m'envoyer à l'Asile. Du coup, je ne pense pas dépasser seize - c'est-à-dire que je pense avoir une note inférieure à seize. Non, mais on ne sait jamais, pour les jeans du fond.
À part ça, eh bien, je suis libre. Plus jamais de latin. Libre. Libre.
Hey, débloquez mon lycée !
Grève, me direz-vous ? Eh bien, je suppose que Paris s'est mobilisé pour exiger le retour de Reblochon. Ils ont fait fort, même : l'entrée principale d'Henri IV était bloquée, avec des poubelles, des barrières, des affiches, et même des gens. L'entrée secondaire numéro un aussi, sauf qu'en plus il y avait un djembé, donc j'ai fui.
J'ai essayé, le matin, d'aller au ciné, mais, diantre ! Ils font aussi grève, au Mk2 Odéon ! Alors, bon, j'ai dû aller patienter au Luxembourg. Cette vie d'élève n'est plus supportable.
Après un sandwich dans l'équivalent casher (wtf ?!) d'un fast-food, je reviens devant l'entrée secondaire pour mon cours de maths. Chance : le djembé n'est plus là ! Malchance : le barrage, lui, l'est toujours. Et ils ne laissent passer que les deuxième années de prépa, ces maychants.
Après avoir servi de bélier pour diverses personnes de ma classe, et avoir vaguement tenté de discuter avec les bloqueurs (oh, très sympathiques, mais assez têtus), on a essayé différentes approches. Certains ont réussi à se faufiler - peu. D'autres sont passés par des fenêtres. D'autres sont entrés en escaladant la grille du self.
Moi, j'ai juste continué à discuter et plaisanter avec les bloqueurs et bloqueuses, tout en tentant de passer, jusqu'à ce qu'ils abandonnent leur barricade pour aller à la grève. Ça marche aussi.
Du coup, j'ai eu une heure trente de maths, une heure de physique, et je m'ai carapaté à l'anglaise pour l'anglais.
Mention spéciale à l'un des plus virulents des bloqueurs, qui est quand même allé en cours une fois les autres partis. Une telle conviction politique, ça m'épate.
Conseil de classe : appel à tous les lapins.
Malgré mon superbe huit virgule zéro de moyenne en volley (je suis dernier de la classe en EPS o/), il y a des chances que j'aie la prépa que je souhaite, l'année prochaine, si aucun lapin ne prend le président en otage.
Reste plus qu'à avoir mon bac.
Je suis libre o/
La semaine est finie, les devoirs que je craignais sont passés. Désormais, le deuxième trimestre est quasiment bouclé, je n'ai plus de mouron à me faire (d'ailleurs, je suis quatrième en maths, je vais égorger un poulet pour fêter ça.
Bien sûr, il ya les guerres d'Irlande et les peuplades sans musique ... Passons, c'est encore un effet des amphétamines. Toujours est-il que je suis libre o/ : maintenant commencent les vacances, ou presque (en effet, pour l'orientation, tout est joué, ou peu s'en faut). J'ai fait ce que j'ai pu, advienne que pourra, tout ça.
Et le mieux, c'est que côté coeur ... ah, non, je suis libre là aussi, tiens. Merde.
Un hippocampe rose vient de traverser la rue.
Café. J'ai besoin de café. De Nurofen, aussi. Je ne cracherais pas sur de la vitamine C. Et si vous avez de la cocaïne, par pitié, pensez à moi.
Demain, dès huit heures, j'ai un contrôle de maths. Probablement difficile, probablement avec une interro de cours avant. L'après-midi, j'ai un bac blanc d'espagnol. Le lendemain, jusqu'à dix-neuf heures, j'ai un devoir de physique.
Pour lundi prochain, je dois apprendre vingt pages d'histoire, en vue d'une composition. Le jeudi qui vient juste après, je dois remettre un commentaire sur un texte de Kant en philo. Mais ce n'est pas grave, j'ai un autre contrôle de maths le mardi d'avant.
Mais non, je ne me sens pas stressé, ni rien. Pourquoi vous avez un koala géant sur le nez ?
En partant, fermez la porte. Ils m'espionnent, je le sais.
Dessiner, c'est gagner.
Aujourd'hui, comme d'habitude, j'ai fait une minuscule bande dessinée, que je pensais être le seul à trouver drôle. Comme je suis quand même du genre optimiste, à la pause durant le long cours de philosophie suivant, j'ai tendu la feuille à un de mes camarades, pour qu'il partage ma joie et mon enthousiasme. J'ai eu la chance de le faire, évidemment, devant Madame la Professeure de Philosophie.
Apparemment, elle a beaucoup aimé. Elle a même dit qu'elle ferait des photocopies.
Les Grands Mystères de la Vie.
De même, si cette personne réussit à me montrer par quel moyen les trois notes quatorze, onze virgule cinq et quatorze aboutissent à une moyenne de dix et demi en espagnol, je lui en saurais gré.
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Quelques mots ...
Lecteur, avant toute chose, je me dois de t'avertir du contenu de cet encart. Je ne vais pas m'y étendre sur ce que je suis ou ne suis pas. Non pas pour ne pas t'ennuyer, c'est le cadet de mes soucis pour le moment, et puis ça arrivera tôt ou tard ; mais pour ne pas trop en dévoiler. Ce blog est le mien, et en tant que tel m'est dédié de long en large : me dépeindre — ou tenter de le faire — en quelques mots serait, plus qu'une erreur, un mauvais calcul. Et je déteste faire de mauvais calculs, ça me frustre.
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